Blessures
Les courbatures
Tout d’abord, les courbatures sont liées à une réaction inflammatoire occasionnée par l’organisme dans le but de réparer des lésions causées par un effort physique inhabituel, telle que la randonnée. En effet, lors d’un effort important, les fibres musculaires vont subir des microtraumatismes qui vont entrainer une lyse des cellules musculaires. De plus, la rupture des capillaires sanguins provoquera de petits épanchements sanguins. Les courbatures apparaissent normalement lors de la sollicitation de muscles que le corps n’est pas habitué à faire. La contraction excentrique des muscles favorise également l’apparition de courbatures. Dans le cas d’un randonneur, ces mouvements sont pratiqués lorsqu’il tente de freiner sa descente lors d’un dénivelé négatif. Ces douleurs se manifestent d’habitude entre 12 et 48 heures suivant l’effort physique et peuvent perdurer de 2 à 7 jours, ce qui représente le temps de réparation des microlésions musculaires. Plusieurs facteurs peuvent faire varier l’intensité et la durée de ces courbatures. Tout d’abord, la régularité de l’entrainement influence grandement les sensations de courbature suivant l’exercice. En effet, plus le randonneur répétera l’entrainement, moins celui-ci sera susceptible de ressentir des douleurs musculaires. Ensuite, le type d’activité effectuée déterminera de l’intensité des douleurs provoquées. Selon l’activité réalisé, si la proportion de muscles effectuant des mouvements de concentration excentrique est élevée, l’athlète ressentira plus de courbatures dans les heures à venir. Le dernier facteur consiste à observer l’intensité de l’activité physique. Un effort de longue durée et d’intensité élevée provoquera nécessairement de plus intenses courbatures. [1]
Pour éviter les courbatures
Avant chaque entrainement, il est important de s’échauffer afin de préparer les muscles, spécialement ceux qui seront sollicités lors de l’activité. Il faut également augmenter l’intensité et la durée de l’exercice de façon progressive, boire de l’eau régulièrement avant, pendant et après l’effort afin de bien s’hydrater, prendre un bain chaud après la séance d’exercice physique aidera également à contrer les courbatures. [1]
Pour soulager les courbatures
Les activités permettant de favoriser la circulation sanguine sont à privilégier dans le but de récupérer rapidement. Par exemple, réaliser un exercice physique d’intensité faible à modérer comme la natation, la marche ou le vélo la même journée ou le lendemain de l’exercice intense. Aller se faire masser aidera également à augmenter la circulation sanguine, tout en détendant les muscles afin de diminuer la douleur. Le bain chaud, comme mentionné plus haut, réduira aussi la douleur en détendant les muscles. [1]
Les blessures aux chevilles
La cheville est excessivement sollicitée lors d’activité physique telle que la randonnée pédestre. Cette articulation mise à l’épreuve par l’inégalité et l’instabilité du sol dans les sentiers pédestres amplifie les risques de lésions. En effet, la principale cause liée à ces blessures est l’hyperlaxité ligamentaire. C’est-à-dire, une élasticité au-dessus de la normale des ligaments [4]. Lorsque les ligaments latéraux de la cheville sont passibles d’hyperlaxité, il s’en suit que leurs capacités à assurer leur rôle de base, soit de limiter les mouvements de la cheville, est réduites et c’est ainsi que les blessures, comme les entorses, peuvent survenir. Une entorse est une lésion du ligament soit partielle ou totale [2] [3].
Pour éviter les entorses
Afin d’éviter les blessures aux chevilles, il est important de renforcer les muscles « périarticulaires », comme les mollets, les jambiers antérieurs et postérieurs, les extenseurs des orteils ainsi que les péroniers latéraux. Si l’athlète a déjà souffert d’une entorse, il est recommandé de recommencer la pratique d’activités physiques par des sports comme le vélo, la natation ou le rameur afin de préparer la cheville et de la renforcer avant de se remettre à la randonnée pédestre qui est plus exigeante envers les ligaments [2] [3].
Pour soulager les entorses
Il suffit de suivre quatre étapes. D’abord, mettre de la glace. Le glaçage du membre souffrant va au départ permettre de soulager la douleur, diminuer l’inflammation et de faire désenfler la partie touchée en contractant les vaisseaux sanguins. Il suffit d’enrouler des glaçons dans une serviette et de refroidir la cheville durant environ 10 à 15 minutes. Répétez cette étape de 3 à 4 fois par jour. Il n’est pas utile de procéder au refroidissement pendant plus de 15 minutes, parce qu’après ce délai, les vaisseaux sanguins regonflent. Puis, le meilleur remède reste le repos. Il faut immobiliser le plus possible la cheville pour optimiser la guérison. Par la suite, la compression est la troisième étape. On utilise une bande de contention, par exemple pour une blessure à la cheville, qu’on pose de la racine des orteils à la partie supérieure de la jambe. Cette étape est primordiale pour empêcher les mouvements internes dans le membre blessé et pour maintenir un soutien des ligaments altérés. À cette étape, il faut prendre garde de ne pas trop appuyer pour ne pas couper la circulation sanguine. Pour finir, l’élévation favorise le retour sanguin dans les veines et évite une accumulation du sang au niveau de la région touchée. Il faut surélevez le membre en question à plusieurs reprises au quotidien et ce de durant deux à trois heures. Par exemple, dans le cas de la cheville, elle doit être positionnée à au minimum 10 centimètres plus élevé que le cœur. Ainsi, il est efficace de s’allonger sur un lit face au mur et de poser le pied contre le mur. Si après 72 heures et avoir effectué ce traitement (glace, repos, compression, élévation), il n’y a pas présence d’améliorations, une consultation chez le médecin est nécessaire [5].
Les blessures aux genoux
Le genou est contrôlé par plusieurs muscles (15!), mais peu nombreux sont ceux qui participent lors de la marche. C’est plutôt au cours du freinage qu’ils sont exploités en limitant les élans que le membre inférieur acquiert lorsque le pied est en l’air (phase d’oscillation). Toutefois, lors d’exercice de plein air, par exemple, durant une marche en montagne avec des dénivelés, les muscles forcent beaucoup plus. Au cours de l’ascension, les muscles fessiers et le triceps autrement dit le mollet, contribue à la propulsion du poids du corps. Cependant, lors de la descente, le quadriceps, soit l’avant de la cuisse est le principal muscle responsable de l’effort de freinage. Celui-ci se lie à la rotule, qui est mise en contrainte sur l’articulation du genou, engendrant comme un effet de lime sur une pièce de bois. C’est ainsi pendant la descente que les risques de blessures sont plus élevés. Il est alors possible de se faire une entorse ou en d’usant prématurément le cartilage entre le fémur et la rotule [6].
Pour éviter les blessures aux genoux
Des études ont prouvé que l’utilisation d’un bâton de marche ou d’une canne peut diminuer jusqu’à 50 % les impacts sur le genou lorsque l’objet d’appui est utilisé du côté opposé du genou vulnérable. Ainsi, en optant pour deux bâtons de marche, le randonneur s’assure de minimiser ses risques de blessures. Dans la pratique de la marche, le vrai défi est d’arriver à relâcher la musculature pendant un court instant en même temps que le poids est sur la jambe d’appui avant de transférer ce dernier sur l’autre jambe en relâchant la première. Pour idéalement être le plus préparé à cette activité, il faut pratiquer des exercices d’étirement et souplesse le plus couramment possible [6].
Voici trois schémas d’exercices intéressants à pratiquer, consulter ce site pour les directives détaillées :
http://www.centre-emballons-nous.com/article.php?titre=aie_genoux
Tout d’abord, les courbatures sont liées à une réaction inflammatoire occasionnée par l’organisme dans le but de réparer des lésions causées par un effort physique inhabituel, telle que la randonnée. En effet, lors d’un effort important, les fibres musculaires vont subir des microtraumatismes qui vont entrainer une lyse des cellules musculaires. De plus, la rupture des capillaires sanguins provoquera de petits épanchements sanguins. Les courbatures apparaissent normalement lors de la sollicitation de muscles que le corps n’est pas habitué à faire. La contraction excentrique des muscles favorise également l’apparition de courbatures. Dans le cas d’un randonneur, ces mouvements sont pratiqués lorsqu’il tente de freiner sa descente lors d’un dénivelé négatif. Ces douleurs se manifestent d’habitude entre 12 et 48 heures suivant l’effort physique et peuvent perdurer de 2 à 7 jours, ce qui représente le temps de réparation des microlésions musculaires. Plusieurs facteurs peuvent faire varier l’intensité et la durée de ces courbatures. Tout d’abord, la régularité de l’entrainement influence grandement les sensations de courbature suivant l’exercice. En effet, plus le randonneur répétera l’entrainement, moins celui-ci sera susceptible de ressentir des douleurs musculaires. Ensuite, le type d’activité effectuée déterminera de l’intensité des douleurs provoquées. Selon l’activité réalisé, si la proportion de muscles effectuant des mouvements de concentration excentrique est élevée, l’athlète ressentira plus de courbatures dans les heures à venir. Le dernier facteur consiste à observer l’intensité de l’activité physique. Un effort de longue durée et d’intensité élevée provoquera nécessairement de plus intenses courbatures. [1]
Pour éviter les courbatures
Avant chaque entrainement, il est important de s’échauffer afin de préparer les muscles, spécialement ceux qui seront sollicités lors de l’activité. Il faut également augmenter l’intensité et la durée de l’exercice de façon progressive, boire de l’eau régulièrement avant, pendant et après l’effort afin de bien s’hydrater, prendre un bain chaud après la séance d’exercice physique aidera également à contrer les courbatures. [1]
Pour soulager les courbatures
Les activités permettant de favoriser la circulation sanguine sont à privilégier dans le but de récupérer rapidement. Par exemple, réaliser un exercice physique d’intensité faible à modérer comme la natation, la marche ou le vélo la même journée ou le lendemain de l’exercice intense. Aller se faire masser aidera également à augmenter la circulation sanguine, tout en détendant les muscles afin de diminuer la douleur. Le bain chaud, comme mentionné plus haut, réduira aussi la douleur en détendant les muscles. [1]
Les blessures aux chevilles
La cheville est excessivement sollicitée lors d’activité physique telle que la randonnée pédestre. Cette articulation mise à l’épreuve par l’inégalité et l’instabilité du sol dans les sentiers pédestres amplifie les risques de lésions. En effet, la principale cause liée à ces blessures est l’hyperlaxité ligamentaire. C’est-à-dire, une élasticité au-dessus de la normale des ligaments [4]. Lorsque les ligaments latéraux de la cheville sont passibles d’hyperlaxité, il s’en suit que leurs capacités à assurer leur rôle de base, soit de limiter les mouvements de la cheville, est réduites et c’est ainsi que les blessures, comme les entorses, peuvent survenir. Une entorse est une lésion du ligament soit partielle ou totale [2] [3].
Pour éviter les entorses
Afin d’éviter les blessures aux chevilles, il est important de renforcer les muscles « périarticulaires », comme les mollets, les jambiers antérieurs et postérieurs, les extenseurs des orteils ainsi que les péroniers latéraux. Si l’athlète a déjà souffert d’une entorse, il est recommandé de recommencer la pratique d’activités physiques par des sports comme le vélo, la natation ou le rameur afin de préparer la cheville et de la renforcer avant de se remettre à la randonnée pédestre qui est plus exigeante envers les ligaments [2] [3].
Pour soulager les entorses
Il suffit de suivre quatre étapes. D’abord, mettre de la glace. Le glaçage du membre souffrant va au départ permettre de soulager la douleur, diminuer l’inflammation et de faire désenfler la partie touchée en contractant les vaisseaux sanguins. Il suffit d’enrouler des glaçons dans une serviette et de refroidir la cheville durant environ 10 à 15 minutes. Répétez cette étape de 3 à 4 fois par jour. Il n’est pas utile de procéder au refroidissement pendant plus de 15 minutes, parce qu’après ce délai, les vaisseaux sanguins regonflent. Puis, le meilleur remède reste le repos. Il faut immobiliser le plus possible la cheville pour optimiser la guérison. Par la suite, la compression est la troisième étape. On utilise une bande de contention, par exemple pour une blessure à la cheville, qu’on pose de la racine des orteils à la partie supérieure de la jambe. Cette étape est primordiale pour empêcher les mouvements internes dans le membre blessé et pour maintenir un soutien des ligaments altérés. À cette étape, il faut prendre garde de ne pas trop appuyer pour ne pas couper la circulation sanguine. Pour finir, l’élévation favorise le retour sanguin dans les veines et évite une accumulation du sang au niveau de la région touchée. Il faut surélevez le membre en question à plusieurs reprises au quotidien et ce de durant deux à trois heures. Par exemple, dans le cas de la cheville, elle doit être positionnée à au minimum 10 centimètres plus élevé que le cœur. Ainsi, il est efficace de s’allonger sur un lit face au mur et de poser le pied contre le mur. Si après 72 heures et avoir effectué ce traitement (glace, repos, compression, élévation), il n’y a pas présence d’améliorations, une consultation chez le médecin est nécessaire [5].
Les blessures aux genoux
Le genou est contrôlé par plusieurs muscles (15!), mais peu nombreux sont ceux qui participent lors de la marche. C’est plutôt au cours du freinage qu’ils sont exploités en limitant les élans que le membre inférieur acquiert lorsque le pied est en l’air (phase d’oscillation). Toutefois, lors d’exercice de plein air, par exemple, durant une marche en montagne avec des dénivelés, les muscles forcent beaucoup plus. Au cours de l’ascension, les muscles fessiers et le triceps autrement dit le mollet, contribue à la propulsion du poids du corps. Cependant, lors de la descente, le quadriceps, soit l’avant de la cuisse est le principal muscle responsable de l’effort de freinage. Celui-ci se lie à la rotule, qui est mise en contrainte sur l’articulation du genou, engendrant comme un effet de lime sur une pièce de bois. C’est ainsi pendant la descente que les risques de blessures sont plus élevés. Il est alors possible de se faire une entorse ou en d’usant prématurément le cartilage entre le fémur et la rotule [6].
Pour éviter les blessures aux genoux
Des études ont prouvé que l’utilisation d’un bâton de marche ou d’une canne peut diminuer jusqu’à 50 % les impacts sur le genou lorsque l’objet d’appui est utilisé du côté opposé du genou vulnérable. Ainsi, en optant pour deux bâtons de marche, le randonneur s’assure de minimiser ses risques de blessures. Dans la pratique de la marche, le vrai défi est d’arriver à relâcher la musculature pendant un court instant en même temps que le poids est sur la jambe d’appui avant de transférer ce dernier sur l’autre jambe en relâchant la première. Pour idéalement être le plus préparé à cette activité, il faut pratiquer des exercices d’étirement et souplesse le plus couramment possible [6].
Voici trois schémas d’exercices intéressants à pratiquer, consulter ce site pour les directives détaillées :
http://www.centre-emballons-nous.com/article.php?titre=aie_genoux
Les maux de ventre
Autant les hommes que les femmes, jeune ou moins, peuvent souffrir de maux de ventre. Quels sont les signes et les symptômes les plus courants de ces maux? Pour commencer, les douleurs abdominales peuvent se présenter sous plusieurs formes que ce soit des crampes, des pressions, des déchirements, des coups de couteau ou encore des brûlements. Pour certains, elles peuvent être constantes, occasionnelles, aiguës ou progressives, mais dans tous les cas, elles sont hors de tout doute très dérangeant lors de la pratique d’activités de plein air [6].
Brûlures d'estomac
Ce sont définitivement les problèmes les plus fréquents. L’estomac est en effet un milieu dont l’équilibre ne tient qu’à un fil. Cet équilibre dépend entièrement de la fine couche de mucus recouvrant ce sac musclé. Si le mucus protecteur est déficient, c’est l’autodigestion de la paroi. Cette dégradation peut être causée par plusieurs facteurs entre autres le stress, la cigarette, l’alcool, le café, le thé ou des aliments acides ou irritants. Il peut même y avoir une petite bactérie, Helicobacter pylori, qui a pu venir se loger entre la paroi et le mucus de l’estomac. De cette façon, celle-ci provoque une irritation menant à un déséquilibre entre la cytoprotection et l’acide. Comment distinguer les brûlures d’estomac? Si ça brûle en plein centre de l’épigastre, soit la région supérieure et moyenne de l’abdomen, c’est bel et bien l’estomac qui crie au secours [6].
Pour éviter les brûlures d'estomac
Il suffit d’abord de réviser en profondeur les habitudes alimentaires. Il est conseillé de s’abstenir de consommer des aliments frits ou trop gras, par exemple certains fromages et viandes. Effectivement, certaines graisses présentes dans ces aliments ont besoin d’un plus délai pour être dégradées. Cela a pour effet de déclencher une sécrétion de sucs gastriques qui rendent l’estomac plus acide et ainsi peuvent provoquer la douleur. Il en est de même pour les agrumes et les tomates qui sont très acides. Les plats très épicés, les oignons et les confiseries à base de menthe nature ou poivrée sont aussi à éviter. De plus, le café et le thé ou tout autre breuvage à base de caféine sont pour certains à proscrire, car ils ont une action sur le sphincter faisant la jonction entre l’œsophage et l’estomac, et donc facilite le mécanisme de reflux gastrique. Il suffit d’opter pour une méthode d’essai-erreurs afin de déterminer quels sont les aliments responsables des brûlures d’estomac. Sinon, les autres ennemis de notre digestion sont le tabac et l’alcool. Entre autres, il n’est pas recommandé de se coucher directement après un repas ou à l’inverse de pratiquer un sport violent directement après avoir mangé, une longue marche suffit! Finalement, on essaie de se détendre et de faire attention aux effets secondaires de certains médicaments [6].
Pour soulager les brûlures d'estomac
Pour les cas légers, un traitement symptomatique au Maalox, Gaviscon, Zantac suffit. Alors que pour ceux plus sérieux, il faut opter pour une pompe à protons comme Losec, Pantoloc ou Nexium. Par la suite, si l’état ne s’améliore pas, il faut chercher si ladite bactérie Helicobacter pylori est responsable de ce malaise. Si c’est bien le cas, il s’en suit une triple thérapie antibiotique pendant 7 à 14 jours et une pompe à protons pendant 1 mois [6].
Reflux
Pour ce qui est du reflux, c’est-à-dire la remontée du contenu acide dans l’œsophage, c’est plus difficile à traiter vu l’aspect mécanique. Lors de l’installation du campement, il suffit de positionner la tente en angle de façon à avoir la tête plus haute que l’estomac, ce qui peut vraiment aider. Sinon, surveiller les habitudes alimentaires et traiter avec des antiacides [6].
Crampes intestinales
Momentanées, situées au bas du ventre, souvent reliées à la constipation ou à la diarrhée, les crampes intestinales se présentent comme de douloureuses réactions du gros intestin. La constipation, fréquente chez les pleinairistes, se traite par une bonne hydratation et un apport adéquat en fibres. Alors que les crampes aiguës parfois jumelées à de la fièvre et de la diarrhée sont plutôt les symptômes d’une entérite ou d’une gastroentérite si l’estomac est aussi atteint. La majorité de ces crampes sont d’origine virale et s’atténuent, pour enfin disparaitre après quelques jours [6].
Pour soulager les crampes intestinales
De l’Imodium peut aider à réduire les crampes et les vas et vient aux bécosses ou encore les arrêts désagréables en forêt. Puis, le Gravol contribue à atténuer les nausées. Il est d’autant plus fortement recommandé de mettre l’intestin au repos et de porter une attention particulière afin de s’hydrater convenablement [6].
Attention!!!
Si vous avez malencontreusement bu de l’eau sans l’avoir traitée ou l’avoir fait bouillir, il se peut que vous soyez infecté par une bactérie comme E. coli ou tout autre coliforme ou par un parasite du genre amibe ou Gardia. Si vous vous retrouvez dans cette situation, il faut encore une fois mettre son intestin au repos et bien s’hydrater. Par la suite, il est recommandé de prendre un antibiotique (Cipro) 500 mg 2 fois par jour durant 3 à 10 jours selon la progression du rétablissement. Pour diminuer les crampes, l’Imodium peut toujours être utile. Et finalement, si aucune amélioration ne se fait sentir (rots nauséabonds constants typiques de Gardia ou amibiase) il suffit de prendre l’unidose de 2 g de Flagyl ou 500 mg 2 fois par jour pendant 10 jours. Après tout, un retour à l’alimentation doit s’effectuer de façon progressive en débutant par une diète liquide. Tâchez d’éviter le lait et les liquides sucrés concentrés. Le yogourt nature est conseillé pour reconstituer une flore intestinale saine [6].
Douleurs menstruelles
La plupart des femmes et même les hommes savent bien reconnaitre ces douleurs. Un anti-inflammatoire (Anaprox, Naprosyn) est un remède efficace pour faire disparaitre les maux du bas du ventre engendrés par la dysménorrhée. Toutefois, ce traitement peut être irritant, alors estomac sensible d’abstenir! D’ailleurs, si les certaines femmes sont affligées de douleurs plus sévères et difficiles à supporter, certaines optent pour la pilule contraceptive en continu durant une expédition. De cette manière, elles ne sont pas incommodées par les menstruations [6].
Dysurie
Ceci aussi est un problème plus particulièrement chez le genre féminin étant donné que l’urètre est plus court que chez les hommes. Les cystites sont causées par des bactéries qui remontent de l’urine jusqu’à la vessie [6].
Pour soulager la dysurie
Il faut boire beaucoup d’eau. La canneberge et l’airelle vigne d’Ida contribuent à acidifier l’urine. Pour éviter que l’infection urinaire atteigne les reins, un antibiotique comme le Cipro 500 mg 2 fois par jour de 3 à 10 jours peut être utile. Puis, pour calmer la douleur urinaire, le Pyridium qui teinte l’urine de couleur orange est imbattable! [6]
Dernier petit truc!
Sachez que la plupart des médicaments énoncés précédemment nécessitent une prescription, alors il faut prévoir son coup. Selon entre autres le médecin François Prévost, ils devraient faire partie d’une trousse de premiers soins lors des expéditions de longue durée dans des régions éloignées. Finalement, il ne faut jamais négliger la prévention, car comme l’énonce le bon vieux dicton : mieux prévenir que guérir! [6]
Médiagraphie
[1] Personal sport trainer Tout savoir sur les courbatures, consultée le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.personal-sport-trainer.com/blog/courbatures/
[2] DOCTEUR CLIC, Entorse de la cheville, consultée le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.docteurclic.com/maladie/entorse-de-la-cheville.aspx
[3] VO2, Les blessures du coureur à pied, site consulté le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.vo2.fr/conseil/sante-les-blessures-du-coureur-a-pied-linstabilite-de-la-cheville-lhyperlaxite-05042011-2431.html
[4] SANTÉ MÉDECINE, Hyperlaxité, site consulté le 1 avril 2014. Adresse URL : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/19391-hyperlaxite-definition
[5] KAING, KEA-KEA, Entorses, foulures, contusions : comment les soigner facilement, consulté le 3 avril 2014. Adresse URL : http://www.topsante.com/medecine/os-et-muscles/entorse/soigner/entorses-foulures-contusions-comment-les-soigner-facilement-10374
[6] PFEIFER, CLAUDIE ET SAINT, FRÉDÉRIC, MARCHE-Randonnée, Été 2005, p. 43.
Recherche faite par :
Laurence BLAIS et Julie DUBÉ
Étudiantes au Collège Jean-de-Brébeuf
Autant les hommes que les femmes, jeune ou moins, peuvent souffrir de maux de ventre. Quels sont les signes et les symptômes les plus courants de ces maux? Pour commencer, les douleurs abdominales peuvent se présenter sous plusieurs formes que ce soit des crampes, des pressions, des déchirements, des coups de couteau ou encore des brûlements. Pour certains, elles peuvent être constantes, occasionnelles, aiguës ou progressives, mais dans tous les cas, elles sont hors de tout doute très dérangeant lors de la pratique d’activités de plein air [6].
Brûlures d'estomac
Ce sont définitivement les problèmes les plus fréquents. L’estomac est en effet un milieu dont l’équilibre ne tient qu’à un fil. Cet équilibre dépend entièrement de la fine couche de mucus recouvrant ce sac musclé. Si le mucus protecteur est déficient, c’est l’autodigestion de la paroi. Cette dégradation peut être causée par plusieurs facteurs entre autres le stress, la cigarette, l’alcool, le café, le thé ou des aliments acides ou irritants. Il peut même y avoir une petite bactérie, Helicobacter pylori, qui a pu venir se loger entre la paroi et le mucus de l’estomac. De cette façon, celle-ci provoque une irritation menant à un déséquilibre entre la cytoprotection et l’acide. Comment distinguer les brûlures d’estomac? Si ça brûle en plein centre de l’épigastre, soit la région supérieure et moyenne de l’abdomen, c’est bel et bien l’estomac qui crie au secours [6].
Pour éviter les brûlures d'estomac
Il suffit d’abord de réviser en profondeur les habitudes alimentaires. Il est conseillé de s’abstenir de consommer des aliments frits ou trop gras, par exemple certains fromages et viandes. Effectivement, certaines graisses présentes dans ces aliments ont besoin d’un plus délai pour être dégradées. Cela a pour effet de déclencher une sécrétion de sucs gastriques qui rendent l’estomac plus acide et ainsi peuvent provoquer la douleur. Il en est de même pour les agrumes et les tomates qui sont très acides. Les plats très épicés, les oignons et les confiseries à base de menthe nature ou poivrée sont aussi à éviter. De plus, le café et le thé ou tout autre breuvage à base de caféine sont pour certains à proscrire, car ils ont une action sur le sphincter faisant la jonction entre l’œsophage et l’estomac, et donc facilite le mécanisme de reflux gastrique. Il suffit d’opter pour une méthode d’essai-erreurs afin de déterminer quels sont les aliments responsables des brûlures d’estomac. Sinon, les autres ennemis de notre digestion sont le tabac et l’alcool. Entre autres, il n’est pas recommandé de se coucher directement après un repas ou à l’inverse de pratiquer un sport violent directement après avoir mangé, une longue marche suffit! Finalement, on essaie de se détendre et de faire attention aux effets secondaires de certains médicaments [6].
Pour soulager les brûlures d'estomac
Pour les cas légers, un traitement symptomatique au Maalox, Gaviscon, Zantac suffit. Alors que pour ceux plus sérieux, il faut opter pour une pompe à protons comme Losec, Pantoloc ou Nexium. Par la suite, si l’état ne s’améliore pas, il faut chercher si ladite bactérie Helicobacter pylori est responsable de ce malaise. Si c’est bien le cas, il s’en suit une triple thérapie antibiotique pendant 7 à 14 jours et une pompe à protons pendant 1 mois [6].
Reflux
Pour ce qui est du reflux, c’est-à-dire la remontée du contenu acide dans l’œsophage, c’est plus difficile à traiter vu l’aspect mécanique. Lors de l’installation du campement, il suffit de positionner la tente en angle de façon à avoir la tête plus haute que l’estomac, ce qui peut vraiment aider. Sinon, surveiller les habitudes alimentaires et traiter avec des antiacides [6].
Crampes intestinales
Momentanées, situées au bas du ventre, souvent reliées à la constipation ou à la diarrhée, les crampes intestinales se présentent comme de douloureuses réactions du gros intestin. La constipation, fréquente chez les pleinairistes, se traite par une bonne hydratation et un apport adéquat en fibres. Alors que les crampes aiguës parfois jumelées à de la fièvre et de la diarrhée sont plutôt les symptômes d’une entérite ou d’une gastroentérite si l’estomac est aussi atteint. La majorité de ces crampes sont d’origine virale et s’atténuent, pour enfin disparaitre après quelques jours [6].
Pour soulager les crampes intestinales
De l’Imodium peut aider à réduire les crampes et les vas et vient aux bécosses ou encore les arrêts désagréables en forêt. Puis, le Gravol contribue à atténuer les nausées. Il est d’autant plus fortement recommandé de mettre l’intestin au repos et de porter une attention particulière afin de s’hydrater convenablement [6].
Attention!!!
Si vous avez malencontreusement bu de l’eau sans l’avoir traitée ou l’avoir fait bouillir, il se peut que vous soyez infecté par une bactérie comme E. coli ou tout autre coliforme ou par un parasite du genre amibe ou Gardia. Si vous vous retrouvez dans cette situation, il faut encore une fois mettre son intestin au repos et bien s’hydrater. Par la suite, il est recommandé de prendre un antibiotique (Cipro) 500 mg 2 fois par jour durant 3 à 10 jours selon la progression du rétablissement. Pour diminuer les crampes, l’Imodium peut toujours être utile. Et finalement, si aucune amélioration ne se fait sentir (rots nauséabonds constants typiques de Gardia ou amibiase) il suffit de prendre l’unidose de 2 g de Flagyl ou 500 mg 2 fois par jour pendant 10 jours. Après tout, un retour à l’alimentation doit s’effectuer de façon progressive en débutant par une diète liquide. Tâchez d’éviter le lait et les liquides sucrés concentrés. Le yogourt nature est conseillé pour reconstituer une flore intestinale saine [6].
Douleurs menstruelles
La plupart des femmes et même les hommes savent bien reconnaitre ces douleurs. Un anti-inflammatoire (Anaprox, Naprosyn) est un remède efficace pour faire disparaitre les maux du bas du ventre engendrés par la dysménorrhée. Toutefois, ce traitement peut être irritant, alors estomac sensible d’abstenir! D’ailleurs, si les certaines femmes sont affligées de douleurs plus sévères et difficiles à supporter, certaines optent pour la pilule contraceptive en continu durant une expédition. De cette manière, elles ne sont pas incommodées par les menstruations [6].
Dysurie
Ceci aussi est un problème plus particulièrement chez le genre féminin étant donné que l’urètre est plus court que chez les hommes. Les cystites sont causées par des bactéries qui remontent de l’urine jusqu’à la vessie [6].
Pour soulager la dysurie
Il faut boire beaucoup d’eau. La canneberge et l’airelle vigne d’Ida contribuent à acidifier l’urine. Pour éviter que l’infection urinaire atteigne les reins, un antibiotique comme le Cipro 500 mg 2 fois par jour de 3 à 10 jours peut être utile. Puis, pour calmer la douleur urinaire, le Pyridium qui teinte l’urine de couleur orange est imbattable! [6]
Dernier petit truc!
Sachez que la plupart des médicaments énoncés précédemment nécessitent une prescription, alors il faut prévoir son coup. Selon entre autres le médecin François Prévost, ils devraient faire partie d’une trousse de premiers soins lors des expéditions de longue durée dans des régions éloignées. Finalement, il ne faut jamais négliger la prévention, car comme l’énonce le bon vieux dicton : mieux prévenir que guérir! [6]
Médiagraphie
[1] Personal sport trainer Tout savoir sur les courbatures, consultée le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.personal-sport-trainer.com/blog/courbatures/
[2] DOCTEUR CLIC, Entorse de la cheville, consultée le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.docteurclic.com/maladie/entorse-de-la-cheville.aspx
[3] VO2, Les blessures du coureur à pied, site consulté le 1 avril 2014. Adresse URL : http://www.vo2.fr/conseil/sante-les-blessures-du-coureur-a-pied-linstabilite-de-la-cheville-lhyperlaxite-05042011-2431.html
[4] SANTÉ MÉDECINE, Hyperlaxité, site consulté le 1 avril 2014. Adresse URL : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/19391-hyperlaxite-definition
[5] KAING, KEA-KEA, Entorses, foulures, contusions : comment les soigner facilement, consulté le 3 avril 2014. Adresse URL : http://www.topsante.com/medecine/os-et-muscles/entorse/soigner/entorses-foulures-contusions-comment-les-soigner-facilement-10374
[6] PFEIFER, CLAUDIE ET SAINT, FRÉDÉRIC, MARCHE-Randonnée, Été 2005, p. 43.
Recherche faite par :
Laurence BLAIS et Julie DUBÉ
Étudiantes au Collège Jean-de-Brébeuf