Feu de camp
Tout d’abord, il est important de définir ce qu’est un feu! Le feu est le résultat d’une réaction chimique précise, soit d’une combustion vive qui génère une incandescence. En ce qui concerne sa composition, elle inclut des braises, des flammes, du gaz et d’infimes poussières qui émettent de la lumière visible. D’une part, la lumière invisible émise par le feu est due à l’énergie thermique, soit la chaleur dégagée par le feu.
D’autre part, en ce qui a trait à la formation de la flamme, elle résulte de la combustion entre un élément, souvent du bois, et l’air. Il est important de mentionner que cette réaction chimique requiert un apport en énergie pour avoir lieu. Cet apport énergétique peut provenir de l’action physique de gratter une allumette ou de la création d’une étincelle en utilisant un briquet. Ces flammes en question adoptent des couleurs variées, mais souvent elles sont oranges.
Le feu n’est pas seulement un moyen de produire de la chaleur ressentie à distance par radiation, il sert aussi à créer une atmosphère confortable en plus d’avoir de multiples utilités techniques. En fait, cet élément important de l’expérience en plein air peut-être utile pour la cuisson des aliments, contribuer au bien-être et à la sécurité des individus, servir à purifier l’eau prise des sources naturelles en la faisant bouillir et prévenir les cas d’hypothermie en cas d’urgence.
D’autre part, en ce qui a trait à la formation de la flamme, elle résulte de la combustion entre un élément, souvent du bois, et l’air. Il est important de mentionner que cette réaction chimique requiert un apport en énergie pour avoir lieu. Cet apport énergétique peut provenir de l’action physique de gratter une allumette ou de la création d’une étincelle en utilisant un briquet. Ces flammes en question adoptent des couleurs variées, mais souvent elles sont oranges.
Le feu n’est pas seulement un moyen de produire de la chaleur ressentie à distance par radiation, il sert aussi à créer une atmosphère confortable en plus d’avoir de multiples utilités techniques. En fait, cet élément important de l’expérience en plein air peut-être utile pour la cuisson des aliments, contribuer au bien-être et à la sécurité des individus, servir à purifier l’eau prise des sources naturelles en la faisant bouillir et prévenir les cas d’hypothermie en cas d’urgence.
La combustion [1]
Il est possible de comparer le feu à une recette, car il requiert certains éléments fondamentaux (trois) pour s’enflammer et l’absence d’un de ces éléments provoquerait sa disparition graduelle. Dans le cas d’une recette, l’absence d’un ingrédient peut diminuer le goût du plat concocté. Tout d’abord, il faut avoir un combustible, soit du bois ou de l’écorce. Ensuite, il faut être en présence d’un comburant, soit de l’oxygène qui circule dans l’air. Finalement, il faut produire une source d’énergie, entre autres en provoquant une étincelle de départ pour générer de la chaleur. (Voir image à droite [2]) |
Il faut préférablement suivre certaines recommandations par rapport aux trois éléments. Pour le combustible, il est préférable d’éviter l’utilisation de bois vert ou de bois pourri. Pour que le comburant (oxygène) demeure présent en quantité suffisante, il faut éviter de mettre trop de bois dans le feu et il faut s’assurer qu’il y ait une circulation d’air suffisante, car sinon le feu risque d’être étouffé. Finalement, pour le facteur de la chaleur, il est recommandé de placer des roches ou des bûches autour du feu, car ceux-ci lui permettront de conserver sa chaleur à l’intérieur de cette zone. Ainsi, plus un feu a la capacité de conserver sa propre chaleur le plus longtemps possible, plus il aura de la faciliter à brûler.
Sécurité [3]
Tout d’abord, les branches et les feuilles représentent des sources de danger d’incendie de forêt, peu importe si leur contact avec la flamme est direct ou indirect. De plus, les racines, qui peuvent faire propager le feu jusqu’à l’arbre, représentant un danger imminent, surtout si le sol est sec ou sablonneux. Finalement, il est conseillé de placer des pierres en périphérie du feu et au fond de la cuvette du feu. Attention toutefois à certains type de roche qui risquent d’éclater lors du contact avec la chaleur et atteindre les personnes autour du feu.
Préparatifs avant l’allumage du feu [5]
Dégager les alentours :
Étapes pour allumer un feu
2 types de feux [7]
Les feux de cuisson
Le feu en tranchée
Les feux de chauffage
Le feu en pyramide
Choix du bois selon le type de feu voulu [8]
Les types de bois se différencient selon leurs diamètres. Il est possible de choisir le type de bois idéal, selon le type de feu que l’on désire obtenir. Par exemple, si on veut obtenir un feu propice à la cuisson, il faut utiliser un type de bois différent que si on veut faire un feu qui éclaire un milieu sombre. En terme général, plus un bois est lourd, plus il va générer de la chaleur lors de la combustion. Les fiches ci-dessous décrivent les différentes caractéristiques des divers types de bois [9].
Voici le pouvoir calorifique de certains types de bois coupés depuis plus d’un an [10]
Sécurité [3]
Tout d’abord, les branches et les feuilles représentent des sources de danger d’incendie de forêt, peu importe si leur contact avec la flamme est direct ou indirect. De plus, les racines, qui peuvent faire propager le feu jusqu’à l’arbre, représentant un danger imminent, surtout si le sol est sec ou sablonneux. Finalement, il est conseillé de placer des pierres en périphérie du feu et au fond de la cuvette du feu. Attention toutefois à certains type de roche qui risquent d’éclater lors du contact avec la chaleur et atteindre les personnes autour du feu.
Préparatifs avant l’allumage du feu [5]
Dégager les alentours :
- En tenant compte des possibilités d’intempéries à n’importe quel instant, il faut s’assurer de placer le foyer à une distance éloignée des potentiels combustibles.
- Il faut aussi tenir compte du fait que la chaleur d’un feu peut monter très haut, donc il faut s’assurer de ne pas le faire sous des branches d’arbres.
- Le foyer est situé à l’endroit le plus éloigné des arbres et ne pas être construit sur des sols inflammables, c’est-à-dire sur des herbes ou des racines sèches par exemple.
- Il est fortement recommandé de construire son feu dans un trou préférablement selon une forme spécifique pour l’usage (en cercle ou en tranché), dont la profondeur doit être supérieure à 15 cm.
- Il est important de dégager les périmètres du feu et ensuite utiliser une certaine quantité de terre extraite du trou creusé dans le but de l’étendre un peu tout le tour, sur les herbes.
- Finalement, il ne faut pas oublier de placer des pierres sur la terre fraichement disposée et le fond du trou. Il est préférable de choisir des pierres spécifiques qui sont les moins susceptibles à éclater au contact avec la chaleur et ainsi celles-ci pourront assurer leur fonction de protection des pourtours du foyer en évitant que l’herbe ne brule ne périphérie par radiation.
- Éléments utiles à prévoir : prévoir des allume-feu à l’avance, prévoir une quantité suffisante de bois pour éviter que le feu ne s’éteigne trop rapidement par manque de combustible. En d’autres mots, il est conseillé d’avoir en sa possession une poignée de brindilles et d’écorce, une grande quantité de petites branches et des morceaux de bois ayant des grosseurs variables d’un maximum de la grosseur que nous pouvons casser avec nos mains.
- L’élément le plus indispensable à avoir avant même de procéder à l’allumage d’un feu est l’eau. Il est fortement déconseillé d’allumer un feu, tant que l’on ne possède pas une quantité suffisante d’eau pour prévoir l’extinction du feu.
Étapes pour allumer un feu
- L’allumage du feu se fait à l’aide de divers types de matériaux qui s’embrasent avec facilité, soit de l’écorce, du papier, des feuilles sèches ou de la mousse sèche.
- L’étage suivant doit être recouvert de multiples brindilles très minces.
- Cet étage doit être constitué de branches un peu plus épaisses.
- Ce dernier étage doit être constitué de bois encore plus épais pour recouvrir le tout.
2 types de feux [7]
Les feux de cuisson
Le feu en tranchée
- Il ne requiert pas de plaque ou de barres à feu pour la cuisson des aliments.
- Il permet de cuire des aliments à l’intérieur d’une gamelle ou d’un chaudron.
- Pour s’assurer que la trachée creusée puisse reposer sur les bords de la gamelle, celle-ci doit être d’une taille inférieure à celle de la gamelle.
- Ce feu permet de faire chauffer plusieurs gamelles à la fois. Ainsi, tout le monde pourra manger en même temps!
- Il s’agit du type de feu réalisé à l’intérieur d’un trou.
- C’est le feu idéal pour réaliser la cuisine en bivouac.
- Il est recommandé de l’allumer par en dessous.
- Il faut recouvrir tant le fond que le bord du feu de bois.
- Il est très utile pour faire cuire des aliments à l’intérieur du brasier à la place de les faire cuire directement sur le feu.
- Il est insensible aux intempéries.
- Il ne produit pas énormément de chaleur.
- Ce feu est celui qui fait le moins d’étincelles parmi tous les autres types de feu.
- Il représente une bonne source d’économie de bois.
- En poussant le bois graduellement vers le centre du feu à mesure que celui-ci brûle, cela évite de devoir couper le bois qui est peut être trop long initialement.
- Pour assurer son bon fonctionnement, il doit y avoir suffisamment de braises dans le feu.
- Il est possible d’utiliser du petit bois pour allumer le feu.
- Il est recommandé d’utiliser des gros bouts de bois au fur et à mesure que la combustion se fait.
Les feux de chauffage
Le feu en pyramide
- Il s’agit du “feu de camp classique”
- C’est le type de feu idéal pour fournir de la lumière, plutôt que de fournir de la chaleur.
- 1ère étape: déposer les brindilles et le petit bois au-dessus du papier, en prenant soin de faire en sorte qu’elles aient l’allure d’un cône.
- Réaliser une empilade de bois en « carré » étage par étage, à l’aide de bois ayant une taille plus grosse que celui utiliser à la première étape.
- Il faut poser deux gros morceaux de bois de façon perpendiculaire à deux autres morceaux de bois de même taille et parallèles au sol.
- Finalement, afin de réduire l’espace entre les morceaux de bois, il suffit de répéter les étapes précédentes, mais cette fois-ci, en utilisant des morceaux de bois de moins en moins gros.
- Type de feu idéal pour fournir de la chaleur pour réchauffer les individus, plutôt que pour la cuisson des aliments.
- Ce feu permet une ventilation suffisante pour produire beaucoup de chaleur.
- Le feu en bûcher brûle rapidement et consomme beaucoup de bois lorsque les conditions de ventilation sont extrêmes.
- Dans une situation où l’objectif est de réchauffer les individus, le réflecteur fait en sorte que ce type de feu est beaucoup plus efficace qu’un feu traditionnel pour accomplir cette tâche.
- Principe: son efficacité vient du fait qu’il a la capacité de refléter la chaleur dans une direction très précise.
- L’usage de grosses pierres, d’une petite paroi rocheuse, d’un arbre déraciné permet de refléter la chaleur.
- Afin de s’assurer que le feu ne brûle pas à une vitesse trop épuisante, le réflecteur permet de couper le vent.
Choix du bois selon le type de feu voulu [8]
Les types de bois se différencient selon leurs diamètres. Il est possible de choisir le type de bois idéal, selon le type de feu que l’on désire obtenir. Par exemple, si on veut obtenir un feu propice à la cuisson, il faut utiliser un type de bois différent que si on veut faire un feu qui éclaire un milieu sombre. En terme général, plus un bois est lourd, plus il va générer de la chaleur lors de la combustion. Les fiches ci-dessous décrivent les différentes caractéristiques des divers types de bois [9].
Voici le pouvoir calorifique de certains types de bois coupés depuis plus d’un an [10]
Qu’est-ce que le pouvoir calorifique d’un combustible? [11]
Il s’agit de la quantité de chaleur produite par la combustion complète du combustible. Cette mesure est prise dans des conditions normalisées de température et de pression, et ce à une pression constante. Ces variations d’énergie thermique permettent de prendre connaissance des combustibles ayant la capacité de produire plus de chaleur que d’autres, ce qui permettra de savoir quel type de bois est idéal selon le type de feu désiré.
Il s’agit de la quantité de chaleur produite par la combustion complète du combustible. Cette mesure est prise dans des conditions normalisées de température et de pression, et ce à une pression constante. Ces variations d’énergie thermique permettent de prendre connaissance des combustibles ayant la capacité de produire plus de chaleur que d’autres, ce qui permettra de savoir quel type de bois est idéal selon le type de feu désiré.
Comment allumer un feu en conditions difficiles? [14]
À votre étonnement, malgré le fait que l’idée de faire un feu dans des conditions difficiles semble peu attrayante, vous serez surpris de constater que les types de feux qui naissent à l’intérieur de telles conditions sont souvent les plus utiles. Pour avoir du succès dans la construction d’un feu en présence d’intempéries, le secret consiste tout simplement à suivre quelques techniques de base.
La neige
Le feu a de multiples fonctions peut importe l’influence des différentes saisons. En ce qui concerne la saison d’hiver, le feu est primordial pour réchauffer les individus par temps froids. De plus, il sert aussi à se faire sécher et à dégeler la glace. Finalement, il est nécessaire pour la cuisson, car il permet de dégeler les aliments ou les faire cuire.
1ère méthode : Cette méthode est idéale pour réaliser un feu de petite taille et de courte durée en présence d’une grande quantité de neige. Dans de telles conditions, il suffit de faire un plancher de bois vert sur lequel le feu sera construit.
2e méthode : Cette méthode est idéale si l’objectif visé est de créer une installation plus permanente et pour réaliser un feu de plus longue durée. Pour ce faire, il faut d’abord réussir à atteindre le sol gelé en dessous de la neige, sur lequel il sera possible de faire un trou d’une largeur suffisante pour empêcher que la neige et l’eau s’accumule à l’intérieur du feu lorsque l’on s’y approche. Idéalement choisir un sol en pente pour l’évacuation de l’eau.
Sous la pluie
- Si la pluie est très forte: il est conseillé de créer un abri ou d’utiliser une bâche et de faire un petit feu en-dessous.
- Si la pluie est légère, il n’est pas nécessaire de créer un abri.
- Il faut rassembler de l’écorce préférablement de bouleau blanc, carrelle a la capacité de brûler même si elle est mouillée par la pluie. Toutefois, si l’écorce est trop mouillée ou humide, il est préférable d’utiliser des branches basses de sapins ou des épinettes, car celles-ci sont sèches et sont très efficaces.
- Il est préférable d’assembler des branches mortes, mais qui ne sont pas pourries et qui n’ont pas traînées sur le sol préalablement. Si tel était le cas, celles-ci risquent d’être trop humides. Un endroit propice pour trouver les brindilles les plus sèches pour pouvoir réaliser un feu dans de telles conditions serait dans des haies.
- Il est également possible d’utiliser des grosses bûches de bois, car celles-ci sont souvent juste mouillées en périphérie. Ce qui est intéressant c’est qu’en fendant les bûches en leur milieu, il est possible d’exploiter leur intérieur qui est sec, peu importe les conditions. Il est possible de retirer les parties du bois qui sont humides à l’aide d’un couteau par exemple. Ceci aura pour effet de faciliter l’allumage du feu en dernier lieu.
- Une fois que tous ces éléments (l’écorce et petites branches) sont rassemblés, il est possible de partir le feu, tout en prenant soin de se mettre à l’abri de la pluie pour le faire.
- L’utilisation d’un allume-feu ou d’une chandelle pourrait être conseillée pour bien partir le feu.
Par grand vent fort
- Dans une telle situation, la ventilation excessive créée par le vent fait en sorte que le feu consomme beaucoup plus de bois qu’à l’habitude.
- L’inconvénient de la présence d’un vent fort est que le feu n’est pas autant efficace que d’habitude, car il n’est pas capable de fournir assez de chaleur pour réchauffer les individus ou les aliments.
- Dans une situation où le feu produirait beaucoup d’étincelles, il pourrait devenir un danger potentiel, car il y aurait des possibilités qu’il s’étende ailleurs ou brule les tentes
- Dans le but de couper la plus grande quantité de vent possible, il est conseillé de recouvrir le pourtour du feu avec des bûches de bois ou bien avec des pierres ou choisir de le faire avec un pare-vent naturel, soit près d’une petite falaise, une grosse roche...
- Il est recommandé d’utiliser du bois sec, car celui-ci produit peu d’étincelles.
- D’autre part, les aiguilles des conifères font beaucoup d’étincelles, c’est pourquoi il faut éviter de mettre des branches de ce végétal à l’intérieur du feu
Comment protéger la nature tout en faisant un feu? [14]
L’écorce : Lorsque vient le temps de choisir le type d’écorce à recueillir, seule l’écorce tombée de l’arbre par elle-même devrait être utilisée. Dans le cas contraire, nous retirons une des couches protectrices de l’arbre qui assure sa protection contre certaines maladies et contre les parasites. Bref, en retirant l’écorce de bouleau d’un arbre, il est évident que cela nuit à la survie de l’arbre. Certains ne se soucient pas du bien-être de cette plante vivante et veulent absolument prendre leur écorce directement sur l’arbre. Dans la mesure du possible, ceux-ci sont priés de ne pas utiliser de couteau au moins pour enlever l’écorce de l’arbre et de prendre leur écorce sur des arbres différents pour ne pas trop endommager un arbre en particulier. Idéalement, in ne suffit de prendre que de petits bouts d’écorces de quelques centimètres durant la randonnée et non pas sur un seul arbre près du campement.
Les arbres vivants : Les arbres vivants jouent un rôle primordial au sein des forêts, mais particulièrement dans les parcs, dans les réserves et dans les endroits visités fréquemment. Malgré l’importance infime que l’être humain a tendance à accorder aux arbres, il est important de les respecter puisqu’ils seront un jour le carburant pour nos feux et que lorsqu’ils sont vivants, ils ne brule pas!
Les essences commerciales : Plusieurs propriétaires de terre à bois accordent une valeur importante à leurs arbres, qui représentent une source de leur revenu, soit par le bois de chauffage. Des exemples fréquents d’arbres utilisés à des fins commerciales sont le merisier, le bouleau et l’érable. Dans ce cas-ci, non seulement est-il question de respecter les arbres en préservant leur essence, mais il y a aussi un autre facteur à considérer, celui du respect que chaque individu doit accorder au propriétaire pour qui ces arbres sont importants.
Étude du comportement des feux [16]
L’étude du comportement des feux consiste à étudier l’évolution du feu, c’est-à-dire comment il s’allume, l’évolution de la flamme et la manière dont le feu se propage dans l’environnement. Si on centralise notre attention sur les feux de végétation, il est possible de constater que leur comportement dépend de l’interaction entre les combustibles, les conditions météorologiques et le relief. Dans l’objectif de continuer à brûler après avoir été déclenché, un feu de végétation doit être en présence des trois éléments essentiels du triangle de feu, soit l’oxygène, une source d’énergie thermique et un combustible. Si notre objectif est d’éteindre ce type de feu, il faut tout simplement retirer un de ces éléments fondamentaux, car dès que l’un de ceux-ci est absent, le feu s’épuise et cesse d’exister.
Types de feux de végétation
Feu de cimes
- Ils brûlent les arbres.
- Il s’agit du type de feu de végétation le plus intense.
- Il s’agit du type de feu de végétation le plus dangereux.
- Ils brûlent uniquement la litière et l’humus.
- Il s’agit du type de feu de végétation le plus facile à éteindre.
- Il s’agit du type de feu de végétation le moins dommageable pour les forêts.
- Il se réalise dans des lieux où il y a une abondance de végétaux morts, d’humus et de tourbe, qui sont tous assez secs pour pouvoir brûler.
- Il s’agit du type de feu de végétation qui peut s’avérer très compliqué à éteindre.
- Il se déplace lentement.
Les techniques de production de feu [17]
Techniques traditionnelles
- Les procédés par friction : Cette technique consiste à frotter deux éléments en bois pour pouvoir en tirer de la chaleur dû à l’augmentation de la température produite par cette friction. L’étape de l’allumage peut se faire en deux temps : Dans un premier temps, le frottement de ces deux pièces est responsable de la formation d’une sciure au point de friction. À ce stade, le dégagement de chaleur n’est pas suffisant pour permettre l’embrasement, mais il y a carbonisation de la sciure tout de même. Le frottement des deux morceaux de bois peut se réaliser de multiples façons et avec des forets différents. Par exemple, la production d’un feu par friction peut se faire avec une planchette en lierre avec soit un foret en pin ou avec un foret en lierre. Dans un deuxième temps, le résultat de l’augmentation graduelle de la température permet l’embrasement de la sciure et l’apparition d’une petite braise. En présence d’un apport suffisant d’oxygène provenant du souffle d’un individu par exemple, cette braise de sciure de bois aura la capacité d’enflammer un combustible, tel que de l’herbe sèche, des feuilles ou de la paille par exemple. Ensuite, il faut tout d’abord utiliser seulement du petit bois pour parvenir à créer une flamme vive, ceci après avoir embrasé le combustible bien sûr. Suite à l’usage du petit bois, on passe à l’ajout du gros bois, qui s’avère être essentiel pour permettre l’accroissement du feu de façon graduelle.
- Les procédés par percussion : Cette technique consiste à provoquer un choc entre une roche dure et un minerai de fer, pour pouvoir utiliser les étincelles produites par ce choc. Une roche dure couramment utilisée à cet effet est le silex et un minerai de fer très populaire est la marcassite, soit un sulfure de fer. Dans un premier temps, il faut se servir d’une roche dure, telle que le silex, du quartz ou du granite par exemple, pour heurter un sulfure de fer, tel que la marcassite ou la pyrite de façon tangentielle. Par conséquent, de ce choc, résulte une oxydation immédiate des particules arrachées au sulfure de fer dans l’air. Cette oxydation provoque des étincelles lumineuses. La durée de combustion des étincelles s’étend sur une assez longue période pour permettre leur récupération sur une matière combustible. Certains types de combustibles aptes à recevoir les étincelles sont les suivants : du linge carbonisé, des feuilles sèches carbonisées précédemment, des champignons comme l’amadou, etc. Une fois la réception achevée, le combustible, nommé l’initiateur, doit accomplir son rôle, qui consiste à transformer l’étincelle en braise. Finalement, la génération d’une flamme suite à la ventilation s’accomplit par cet initiateur qui est ultimement placé à l’intérieur d’une matière végétale, telle que du foin ou des aiguilles de conifères par exemple.
Techniques modernes [18]
- Magnification de la lumière du Soleil : Si l’on place un combustible au point focal d’un miroir concave ayant une taille qui ne dépasse pas la grosseur de la paume d’une main, la lumière solaire pourra se concentrer en ce même point et produire la quantité de chaleur requise pour enflammer le combustible. Ceci permettra d’allumer un feu! De plus, il est possible de procéder de la même façon, tout en utilisant une loupe de la même taille qu’un miroir concave.
- Le briquet pneumatique : Ce type de briquet est utile lorsqu’un gaz se comprime rapidement, car il est basé sur l’augmentation de la température qui se produit au cours de cette compression. De plus, il est intéressant de savoir que cet outil est composé d’un corps en forme de cylindre à l’intérieur duquel un piston, garni d’amadou seulement à son extrémité, peut coulisser. En fait, au moment où l’on frappe sur le piston, la température de celui-ci monte en flèche ce qui a pour effet de comprimer l’air et de permettre à l’amadou de s’embraser.
- Allumettes : Il y a très longtemps, le mot « allumette » faisait référence à une bûche de petite taille dont l’utilité était de faire prendre le feu. Un peu plus tard, le mot allumette est devenu plus spécifique « allumette soufrée », représentant un petit bâtonnet dont l’une des extrémités était enduite de soufre. À l’aide d’un morceau d’amadou lumineux, le soufre permet de produire une flamme rapidement. Aujourd’hui, les allumettes les plus récentes portent l’appellation « allumettes chimiques » et elles permettent d’obtenir une flamme plus facilement et plus rapidement, puisqu’il s’agit de créer une simple friction entre la tige de bois (allumette) et l’extrémité du paquet, enduit d’un produit chimique.
- Briquet : Cet outil est un dispositif autonome qui permet la combustion de certains matériaux sans nécessiter un apport en oxygène de l’air. Sa fonction principale est de produire une flamme. Le comburant utilisé dans ce dispositif est le dioxygène présent dans l’air et le carburant utilisé est pour sa part, conservé précieusement à l’intérieur d’un réservoir. Il existe dix types de briquets très connus, qui ne diffèrent que par le combustible utilisé.
- Arc électrique : Ce courant électrique sert à enflammer un gaz propice à s’enflammer facilement. Un gaz très connu à cet effet est le gaz de ville, aussi connu sous le nom de gaz hydrogène, ainsi que le mélange d’oxy-acétylène utilisé pour des outils qui portent le nom de chalumeaux. Ce courant est produit par un cristal ayant la capacité de se polariser électriquement.
- Effet joule : Celui-ci se produit lors du passage d’un courant électrique à l’intérieur d’un matériau conducteur. Ce courant électrique, dont l’emplacement se trouve plus précisément à l’intérieur d’une résistance, à la capacité de générer une température adéquate pour partir un feu de façon directe ou indirecte comme le rond des poêles électriques.
- Réaction chimique exothermique : Pour qu’une réaction d’oxydation s’enflamme dans des conditions normales de température, il faut que celle-ci provoque préalablement un dégagement de chaleur considérable. Certaines réactions d’oxydation ne requièrent pas un apport supplémentaire en oxygène pour produire des températures plus élevées que celles produites par une flamme. La réaction d’oxydation de la glycérine en est un bon exemple.
Les allume-feu naturels [19]
- L’amadou : Ce type d’allume-feu consiste à créer une poudre qui sera semée sur le bois. Pour ce faire, il faut d’abord récupérer un nombre maximal de gros champignons qui se retrouvent autour des troncs d’arbres. Après en avoir récupéré le plus possible, il faut les faire sécher pour pouvoir récupérer la poudre qui en résulte. Ainsi, avant d’allumer un feu, il faut tout simplement parsemer le petit bois de cette poudre n’ayant aucune trace d’humidité et le tour est joué! Il est important de ne pas parsemer le feu de cette poudre une fois que celui-ci est allumé, car cela pourrait engendrer des blessures chez les individus qui se retrouvent autour du feu.
- La boule : Tout d’abord, il faut fabriquer des copeaux ayant une longueur d’environ 15 à 20 cm et une largeur maximale de 1 cm, à l’aide d’une écorce préférablement fibreuse et préalablement séchée à la perfection. Ensuite, il faut rouler des petites boules ayant un diamètre d’environ 4 à 5 cm, après avoir fait sécher les copeaux. Ces boules devraient être faites avec suffisamment d’espaces, afin que l’air et les flammes puissent y pénétrer. Finalement, il faut tout simplement placer ces boules sous le petit bois et ensuite il sera possible d’allumer le feu.
- Le hérisson : Ce type d’allume-feu fonctionne à merveille lorsqu’il est sec, mais son processus de fabrication requiert une certaine minutie. En effet, en étant très prudent, il faut que ton bâton soit constitué de longs copeaux sur l’ensemble de sa surface et pour ce faire, il faut y faire des entailles très profondes jusqu’à ce qu’il soit bien couvert. Ainsi, le produit final ressemblera à un hérisson.
- Le torchon ciré : Le processus de fabrication du torchon ciré consiste à faire fondre de la cire, en récupérant d’anciennes bougies ou de la paraffine qui sera placée dans un réceptacle résistant au feu. Ensuite, à l’aide d’un bain-marie, il faut faire fondre la cire qui se retrouve dans ce contenant. Une fois que la cire sera fondue, il faut immerger des bandes de vieux tissu épais à l’intérieur de celle-ci et les laisser refroidir, pour que celles-ci durcissent.
- Le journal noué : Ce type d’allume-feu est fabriqué selon les mêmes étapes de fabrication que le torchon ciré. La seule distinction entre les deux, c’est qu’au lieu d’utiliser des bandes de vieux tissu épais, on fait immerger une feuille de journal dans la cire fondue. Il est conseillé de rouler cette feuille de journal de sorte à ce qu’elle soit très serrée, avant de l’immerger à l’intérieur de la cire fondue. De plus, avant d’être trempée à l’intérieur de la cire, il est judicieux d’éviter que les débris de papier s’envolent n’importe où, en prenant soin de nouer la feuille de journal sur elle-même.
- La plaquette : Pour pouvoir fabriquer une plaquette, la première chose à faire est de rassembler une grande quantité de petits matériaux secs qui sont propices à brûler. Par exemple, de l’écorce fine, de la sciure ou du carton. Une fois que tous les matériaux ont été récupérés, il faut créer des petits morceaux avec ceux-ci. Ensuite, il faut préparer de la cire fondue, qui servira de ciment et il faut profiter du mélange lorsqu’il est encore malléable pour le modeler en forme de plaquettes qui vont durcir.
- La mousse de sécheuse : Il est aussi possible de ramasser la mousse qui s,accumule dans le filtre des sécheuses. Il s’agit de fibres très légère de vêtements, souvent en matière synthétiques (dérivé pétroliers) donc très inflammables.
- La bouse : La bouse de vache préalablement séchée et émiettée représente une excellente source de combustion, puisqu’elle brûle sur une longue période de temps.
Règles à suivre après avoir fait un feu [15]
Il y a certaines précautions à prendre en ce qui concerne l’extinction d’un feu. Un feu peut s’éteindre soit tout seul, lorsqu’il lui manque un des trois éléments fondamentaux du triangle de feu par exemple, sinon lors d’une extinction volontaire effectuée par un humain. Peut importe le motif, la première chose à faire est de s,assurer que le feu est bien éteint. Pour ce faire, il faut y verser une grande quantité d’eau, de sorte qu’il se noie et ne puisse pas se propager en se rallumant éventuellement. À cet effet, il est fortement déconseillé d’utiliser du sable ou de la terre pour étouffer un feu, car ceux-ci ne font que l’endormir pendant un certain temps, mais il ne s’éteint pas de façon permanente. Il faut également être très vigilant face aux intempéries, surtout en présence de grands vents forts, qui pourraient rallumer le feu et causer sa propagation jusqu’aux arbres via les racines. Une fois que le feu est éteint, il faut prendre le temps de replacer le terrain comme il était à notre arrivée. L’extinction d’un feu engendre généralement le dépôt de certains résidus, comme des résidus de cendres, des braises refroidies ou des morceaux de bois en partie brulé par exemple. Par soucis de propreté, il faut éviter de laisser ces résidus traîner sur le terrain, même s’ils ne sont pas nocifs pour la nature. Il est également suggéré de faire un tas avec le bois n’ayant pas été brûlé, pour ensuite recouvrir d’herbes, la zone où le feu a été préalablement construit.
Principaux agents extincteurs :
- L’eau
- La poudre
- La mousse
- Le CO2
Médiagraphie
Astuces-Trucs. Allume feu fait maison, [En ligne]. http://www.astuces-trucs.com/post/2013/02/11/Allume-feu-fait-maison, (Page consultée le 11 avril 2014)
Scoutopedia. Feu, [En ligne]. http://fr.scoutwiki.org/Feu, (Page consultée le 11 avril 2014)
Formationssiap.net. Les classes de feux, [En ligne]. http://www.formationssiap.net/les-classes-de-feux.php, (Page consultée le 11 avril 2014)
Wikipédia. Les techniques de production de feu, [En ligne]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Techniques_de_production_de_feu#Friction, (Page consultée le 11 avril 2014)
Formationssiap.net. Classes de feu, types d’extincteurs et utilisation, [En ligne]. http://sps.uqam.ca/mesures-durgence/prevention-incendie/classes-de-feu-types-dextincteurs-et-utilisation.html, (Page consultée le 11 avril 2014)
Le site des PIEDS ROUGES. Comment faire un feu de bois lors d’un campement en montagne?, [En ligne]. http://pieds.rouges.free.fr/faire_son_feu_de_camp_120.html, (Page consultée le 11 avril 2014)
LaToileScoute. Le feu en questions, [En ligne]. http://www.latoilescoute.net/le-feu-en-questions
Les classes de feu et les extincteurs. La classification des feux et leurs moyens d’extinction, [En ligne]. http://sp41.free.fr/feux.htm, (Page consultée le 11 avril 2014)
Ressources naturelles du Québec. Portrait statistique pour les feux de forêts, [En ligne]. http://mrn.gouv.qc.ca/forets/fimaq/feu/fimaq-feu-portrait.jsp, (Page consultée le 11 avril 2014)
Feuvert – Foyers de masse. Quel bois choisir?, [En ligne]. http://www.foyersfeuvert.info/Infos_foyers_de_masse_Feu_vert/Informations_files/Quel-bois-choisir.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
Pour plus d’information vous pouvez visiter la source suivante :
Badge de bois 1. Feux de camps, [En ligne]. http://www.scouts.ca/vstk/pdf/elearning-modules/Cub-Scouts/Campfires-fr/campfires-fr.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
Références
[1] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[2] Pour plus d’information à ce sujet : Scoutisme de Baden-Powell. Nature, [En ligne].
http://www.toujourspret.com/techniques/campisme/nature/feu/, (Page consultée le 11 avril 2014)
[3] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[4] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[5] LaToileScoute. Allumer un feu, [En ligne]. http://www.latoilescoute.net/allumer-un-feu, (Page consultée le 11 avril 2014)
[6]Badge de bois 1. Feux de camps, [En ligne]. http://www.scouts.ca/vstk/pdf/elearning-modules/Cub-Scouts/Campfires-fr/campfires-fr.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[7]Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[8] Logement économe. Quelles sont les caractéristiques des différents bois pour le chauffage et lesquels utiliser?, [En ligne]. http://www.logementeconome.com/index.php?option=com_content&view=article&id=197:lien-quelle-essence-de-bois-pour-mon-poele-ou-ma-chaudiere&catid=37:energie&Itemid=60, (Page consultée le 11 avril 201
[9] Scoutopedia. Feu, [En ligne]. http://fr.scoutwiki.org/Feu#Le_bois, (Page consultée le 11 avril 2014)
[10] Scoutopedia. Feu, [En ligne]. http://fr.scoutwiki.org/Feu#Le_bois, (Page consultée le 11 avril 2014)
[11] Easylive. Le pouvoir calorifique, [En ligne http://blog.easy-live.fr/le-pouvoir-calorifique/, (Page consultée le 11 avril 2014)
[12] Formationssiap.net. Classes de feu, types d’extincteurs et utilisation, [En ligne]. http://sps.uqam.ca/mesures-durgence/prevention-incendie/classes-de-feu-types-dextincteurs-et-utilisation.html, (Page consultée le 11 avril 2014)
[13] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[14] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[15] Université de Sherbrooke. Les Feux, techniques et sécurité, [En ligne]. http://resscout.espaceweb.usherbrooke.ca/pdf/feux.pdf, (Page consultée le 11 avril 2014)
[16] Ressources naturelles du Québec. Portrait statistique pour les feux de forêts, [En ligne]. http://www.rncan.gc.ca/forets/feux/13146, (Page consultée le 11 avril 2014)
[17] La production du feu de la préhistoire à nos jours…Bertrand Roussel. La longue histoire de la production du feu, [En ligne]. http://www.hominides.com/html/references/feu-production-roussel.php, (Page consultée le 11 avril 2014) &
[18] Wikipédia. Les techniques de production de feu, [En ligne]. http://fr.wikipedia.org/wiki/Techniques_de_production_de_feu#Friction, (Page consultée le 11 avril 2014)
[19] LaToileScoute. Fabriquer un allume-feu, [En ligne]. http://www.latoilescoute.net/fabriquer-un-allume-feu#outil_sommaire_0, (Page consultée le 11 avril 2014)
Recherche faite par :
Amanda-Sky Domingues
Étudiante au Collège Jean-de-Brébeuf