Initiation au canotage en eau calme (Niveau 1 FQCK)
Déplacement en eau calme. La position idéale en canot est d’être agenouillé. Votre centre de gravité est plus bas et l’équilibre est meilleur puisque vous êtes en appui dans le fond de l’embarcation. Lorsque vous êtes assis, il est très difficile de transmettre de la force à vos coups. De plus, pour maintenir l’équilibre, vous serez bordé chacun d’un côté en tout temps.
La dynamique des fluides est une science complexe. Retenez seulement une chose : un mouvement rapide transmet beaucoup plus d’énergie à votre canot qu’un mouvement lent. Nous reviendrons souvent sur ce point. Deuxième point, lors d’un planté d’aviron il faut s’imaginer que l’aviron est fixé dans du béton et que le canot se déplace. Il faut voir l’eau comme du béton dans lequel l’aviron plante et ne bouge plus.
Toujours dans le même ordre d’idée, le canot en déplacement fend l’eau à l’avant (pression de l’eau sur la pince très importante) et subit une dépression à la pince arrière. Cette pression de l’eau à l’avant constitue une difficulté importante pour l’orientation du canot à partir de l’avant. Par contre, le canoteur arrière est en zone de dépression donc il peut aisément faire bouger le canot d’un côté où de l’autre. Il sera donc le “pilote” du canot et en certaines occasions il sera aidé par son partenaire.
Lors de la fin de semaine de stage, nous verrons aussi quelques éléments liés aux manœuvres d’eau vive, mais nous ne les détaillerons pas ici. Lors de ces manœuvres en eau vive, le travail en équipe prend tout son sens et la communication entre les canoteurs est primordiale. Planifier une descente, la réaliser et en discuter après est essentiel dans l’apprentissage et la maîtrise de l’embarcation.
1. Règles de sécurité
La campagne de prévention nautique « sur l’eau ça va de soi » vous rappelle que la sécurité est faite de gestes simples qui peuvent finalement sauver des vies. Tous les jours, nous faisons ce qui « va de soi », pour notre confort ou notre sécurité. C’est la même chose sur l’eau!
Découvrez 11 facteurs de risque et les moyens simples de les éviter. Au moins un de ces facteurs est toujours présent lorsqu’il s’agit d’accident en canot.
En rapide, les dangers spécifiques sont les rouleaux, les roches, les embâcles, les rappels et le calibre des rapides (et le niveau des participants !).
La dynamique des fluides est une science complexe. Retenez seulement une chose : un mouvement rapide transmet beaucoup plus d’énergie à votre canot qu’un mouvement lent. Nous reviendrons souvent sur ce point. Deuxième point, lors d’un planté d’aviron il faut s’imaginer que l’aviron est fixé dans du béton et que le canot se déplace. Il faut voir l’eau comme du béton dans lequel l’aviron plante et ne bouge plus.
Toujours dans le même ordre d’idée, le canot en déplacement fend l’eau à l’avant (pression de l’eau sur la pince très importante) et subit une dépression à la pince arrière. Cette pression de l’eau à l’avant constitue une difficulté importante pour l’orientation du canot à partir de l’avant. Par contre, le canoteur arrière est en zone de dépression donc il peut aisément faire bouger le canot d’un côté où de l’autre. Il sera donc le “pilote” du canot et en certaines occasions il sera aidé par son partenaire.
Lors de la fin de semaine de stage, nous verrons aussi quelques éléments liés aux manœuvres d’eau vive, mais nous ne les détaillerons pas ici. Lors de ces manœuvres en eau vive, le travail en équipe prend tout son sens et la communication entre les canoteurs est primordiale. Planifier une descente, la réaliser et en discuter après est essentiel dans l’apprentissage et la maîtrise de l’embarcation.
1. Règles de sécurité
La campagne de prévention nautique « sur l’eau ça va de soi » vous rappelle que la sécurité est faite de gestes simples qui peuvent finalement sauver des vies. Tous les jours, nous faisons ce qui « va de soi », pour notre confort ou notre sécurité. C’est la même chose sur l’eau!
Découvrez 11 facteurs de risque et les moyens simples de les éviter. Au moins un de ces facteurs est toujours présent lorsqu’il s’agit d’accident en canot.
En rapide, les dangers spécifiques sont les rouleaux, les roches, les embâcles, les rappels et le calibre des rapides (et le niveau des participants !).
2. Éléments de sauvetage
Lors d’un dessalage (action de chavirer en canot) vous pouvez vous servir de votre canot comme d’une bouée. Par contre, en eau vive il est fortement recommandé de se trouver en amont de votre embarcation. Il devrait normalement y avoir des gens avec vous qui puissent être capable de vous porter secours. L’utilisation d’un autre canot pour faire la récupération en T, l’utilisation d’un sac à corde ou le remorquage d’un canot sont toutes des possibilités de porter secours, mais il ne faut pas que cela se fasse au dépens de votre propre sécurité. Il ne faut pas aggraver la situation !
Pour connaitre l'origine du terme «déssaler» : Dictionnaire fluvial et batelier
Il est aussi possible de s’auto-récupérer, dans ce cas-là, la façon d’attacher les bagages, le type de bagage, le type de flottaison ajoutée dans l’embarcation, la disposition des cordes de pointes et la façon d’attaché l’écope on leur importance. Nous verrons tout cela sur place.
En cas de dessalage en eau vive :
- Laissez passer le canot en aval de vous ;
- Placez-vous les pieds vers l’aval en position allongée.
- En nageant sur le dos dans cette position, dirigez-vous vers la rive ou préparez-vous à recevoir un sac à corde.
- Lorsque vos mains touchent le fond, vous pouvez vous relever.
Un rapide ne doit pas être obligatoirement descendu. Il y a des alternatives quand notre niveau technique ne nous permet pas de descendre un rapide.
3. Récupération en T
Assister les nageurs et les informer des techniques de rembarquement.
- Partage des tâches dans l'équipage
- Approche échelonnée
- Directives pour que les nageurs aillent aux pointes et s'y tiennent
- Directives aux nageurs avant le rembarquement
- Embarquement des nageurs par le centre ou par le côté extérieur, un à la fois.
La méthode précise de récupération en T sera enseignée sur le terrain.
4. Équipement réglementaire
Transport Canada est l’organisme qui régit et encadre la pratique des activités nautiques. Voilà pourquoi les canots sont soumis à la réglementation sur les embarcations de moins de 6 mètres. Nous avons donc l’obligation d’avoir à bord d’un canot les items suivants : Une corde flottante d’au moins 15 m (sac à corde), un VFI ou gilet de sauvetage homologué au canada par personne, un dispositif de propulsion manuelle (aviron), une écope ou une pompe, un dispositif de signalisation sonore (sifflet) et un dispositif de signalisation visuelle (lampe de poche ou frontale). Ces éléments répondent aussi aux exigences de la FQCK.
5. Parties du canot
Pour la compréhension de tous, des coups d’aviron et des manœuvres, il est important d’avoir un langage commun et une terminologie précise.
Les informations suivantes sont en partie tirées du site suivant : http://www3.sympatico.ca/sgaumont-guay/canot_riv_canot.htm
Longueur du canot :
La longueur du canot solo d'eau vive varie entre 3 m et 4,5 m tandis que celle du canot duo s'étend entre 4,2 m et 4,8 m. Il est bon de rappeler que ces dimensions ont tendance à diminuer avec le raffinement des habiletés techniques et des nouveautés technologiques.
Les canots d'eau vive diffèrent des canots de lac au niveau de la forme et des matériaux. Certains canots de randonnée récréative peuvent toutefois permettre la descente des rapides les plus faciles. Lorsque la difficulté s'accroîtra, l'usage d'un canot plus performant pour l'eau vive se fera sentir.
Flottaison/caisson :
Les embarcations d’eau vive moderne sont toutes munies de ballons gonflables servant de flottaison et évitant ainsi au canot de “sous-mariner”. En effet, un canot plein d’eau qui ne possède pas de caissons aux pointes ou de ballons, une fois plein d’eau, ne flotte pas.
Matériaux :
Les canots d'eau vive utilisent des matériaux légers et solides, du type ABS (acrylonitrile butadiene styrene) et Royalex, qui reprennent habituellement leur forme à la suite d'une cravate. Les anneaux de bosse, ces cordes attachées à l'avant et à l'arrière du canot, se doivent aussi d'être très résistants. L'utilisation de matériaux solides ne doit pas se faire au détriment du poids. Un canot léger est plus facile à manœuvrer et à portager.
6. Parties d’un aviron et choix d’un aviron ou d’une pagaie.
Informations générales : L’utilisation des termes “aviron” et “pagaie” est synonyme. Par contre, en lien avec les documents de la fédération nous privilégions “aviron” pour l’eau calme et “pagaie” pour l’eau vive.
Il y a 6 parties différentes qui nous importent dans le cadre du niveau 1. Les autres parties importantes de votre aviron sont la tige qui est normalement appelée le manche, le collet qui est le point de rencontre entre la pale et le manche, le bout qui est comme son nom l’indique le “bout” de la pale et la tranche qui est le bord de la pale. Finalement, lors d’un coup d’aviron dans l’eau il y a un côté de la pale qui propulse et un côté non propulsif (face propulsive et non propulsive).
La pagaie de rivière (à gauche) diffère de l’aviron de lac en plusieurs points. Au niveau de la forme, on remarque que la poignée en T facilite la prise. Un manche ovalisé est également conseillé pour plus de confort. Une pale d'une largeur approximative de 18 centimètres fournit suffisamment de puissance et permet une cadence assez rapide pour la majorité des pagayeurs. L'arrête centrale devrait être réduite au minimum afin de diminuer la résistance dans l'eau et d'accroître la sensibilité, grâce à une plus grande souplesse. Elle demeure importante, car elle évite un glissement de l’aviron dans le courant. On voit apparaître, depuis quelques années, des pales courbées en forme de cuillère qui permettent une meilleure efficacité lors de la propulsion.
L’aviron d’eau calme est souvent en forme de queue de loutre ou de castor. Cette forme permet de prendre appui plus profondément dans l’eau calme des lacs et ainsi transmettre plus d’énergie au canot. Faite en bois et très effilé elle permet aussi beaucoup de souplesse et très peu de résistance dans l’eau (très confortable et fluide). La poignée plus ronde offre aussi une prise plus confortable. En bref, cet aviron est conçu pour les longues balades en haut calme de plusieurs centaines de coups d’aviron !
La longueur :
Les opinions sur ce point divergent, mais on peut aisément affirmer qu'une pagaie trop courte diminuera la puissance due à un effet de levier amoindri et qu'une pagaie trop longue risque d'être encombrante lors de certaines manœuvres (principalement les débordés) et nuira au contrôle. Il est donc primordial de choisir une longueur convenant à sa propre physionomie.
Afin de faciliter le choix, certains conseillent une pagaie qui arrive à la hauteur du menton. Cette technique est sans doute fort simple, mais on peut douter de son efficacité. Ce n'est pas tant la longueur totale que la longueur du manche qui importe, puisque la longueur de la pale peut différer d'un modèle à l'autre. Idéalement, il faudra donc choisir une pagaie qui, une fois la pale immergée, porte la poignée à la hauteur du menton ou des yeux.
7. Transport du canot (seul, à 2 et à 4)
Le transport d’un canot peut se faire de plusieurs manières et vous en verrez trois.
Les différentes techniques vous seront expliquées sur place.
8. Transport sur un véhicule
Il y a plusieurs façons d’attacher un canot sur une automobile (corde ou sangle) nous n’aborderons pas ce sujet compte tenu du trop grand nombre de possibilités. Par contre, il est très important d’attacher le devant, l’arrière et le côté d’un canot. De plus, vous devriez toujours mettre un fanion rouge sur votre canot à l’arrière.
Les nœuds de chaise ou le huit sont à utiliser en collaboration avec le nœud du camionneur qui sert à serrer un cordage. Images page suivante.
Nœud de chaise : l’avantage et le défaut de ce nœud est sa facilité à se défaire.
Le nœud en huit est fait ici pour s’attacher à un mousqueton ou un objet semblable. Il est aussi possible de le faire dans un anneau ou autour d’un poteau par exemple. Il ne se défait pas facilement et est simple à faire.
Le nœud du camionneur sera vu sur place. Ces images sont tirées du site de la Fédération française de la montagne et de l’escalade. www.ffme.fr
9. Mise à l’eau, embarquement et débarquement.
Vous ne devriez pas frotter indûment un canot sur le sol. La mise à l’eau sera donc délicate afin de prévenir l’usure de l’embarcation et des bris potentiels. Par la suite, la pagayeuse arrière prendra place en premier dans l’embarcation. En effet, l’objectif de l’embarquement est d’éviter de tomber à l’eau ce qui nous incite à embarquer en stabilisant le canot et en gardant un contact visuel. Le coéquipier arrière embarque dans le canot (celui avant stabilise et regarde son collègue) puis l’équipier arrière prend appui dans l’eau ou au fond et regarde sont équipier avant s’installer. Vous devrez démontrer une certaine aisance et un bon équilibre pendant l’embarquement et le débarquement. Au débarquement, vous exécutez les mêmes opérations dans l’ordre inverse.
10. Changer de place avec son partenaire
Technique pour changer de place en eau profonde. Explication et expérimentation sur place !
11. Techniques
Appel actif
L’écart actif est utilisé pour déplacer le canot latéralement. En eau calme et eau vive, l'appel permet un déplacement latéral ou un pivot du côté bordé. L'appel tracté implique le tronc et les bras. La pagaie est plantée perpendiculairement au canot, le tronc penché vers l'extérieur, le bras tenant le manche en extension et le bras supérieur légèrement fléchi (moins que sur l’image !). Vous devrez faire pivoter le canot de 360 degrés par des appels actifs sans que le centre de rotation ne se déplace de plus de 1,5 m.
Appel débordé
Les standards de cet exercice sont les mêmes que pour le précédent, mais le coéquipier arrière se placera dos au pagayeur avant afin d’être les deux en position avant ! Ce coup demande une grande rotation du tronc et est assez difficile à réaliser.
Écart actif
L’écart actif devra être réalisé et obtenir les mêmes résultats que pour les deux derniers coups. Le geste sera décortiqué sur place.
Propulsion
La propulsion est un geste qui peut sembler anodin, mais plusieurs facteurs ont des incidences importantes sur la direction du canot. Sur 100 m border à gauche et sur 100 m border à droite vous devrez démontrer (pagayeur avant) une bonne stabilité, une prise adéquate de l’aviron et un rythme constant. On demande à la propulsion d'eau vive puissance et efficacité. Le pagayeur développe le maximum de puissance lorsqu'il utilise les muscles du torse et du dos plutôt que les bras seuls (voir la photo) :
La pagaie est plantée loin en avant en penchant le tronc de 100 à 200 et en tournant le torse pour que l'épaule de la main qui tient le manche soit devant.
Le bras inférieur est alors presque en extension et le bras qui tient la poignée est légèrement fléchi près du visage. La suite peut se décomposer en trois mouvements.
Premièrement, le pagayeur se redresse en gardant la pagaie perpendiculaire à l'eau pour en retirer le maximum d'efficacité. Deuxièmement, les épaules reviennent, par rotation, à leur position naturelle. Finalement, à la fin de la passée, la main tenant la poignée pousse vers l'avant tandis que la main au manche tire vers l'arrière en fléchissant le bras.
On pourra réduire la longueur de la propulsion pour utiliser la partie la plus efficace du coup, soit les premiers 30 cm en début de passée.
Coup d’arrêt
Le coup d’arrêt permet d’arrêter une embarcation en moins d’un mètre lorsqu’il est très bien fait par les deux canoteurs. Le canot ne devrait pas dévier aux pinces de plus de 1,5 m par rapport à l’axe du canot en mouvement. Détails techniques sur place.
Marche avant en ligne droite (coup en J)
Vous devrez diriger le canot sur une distance de 100 m en ne sortant pas d’un corridor imaginaire de 10 m. Vous utiliserez comme coup de correction le coup en J. Le coup circulaire permet aussi de corriger la direction. Vous ne pourrez faire du gouvernail qu’à 2 reprises. Le coup en J est la combinaison de la propulsion et d’un écart. Nous verrons lors du cours le coup en J d’eau calme et non pas la version moderne d’eau vive.
Virages
En duo, vous devrez faire un virage de 90 degrés et continuer votre route sans perdre toute votre vitesse et à l’intérieur d’un rayon de 7 m. Un virage à droite et un à gauche. Vous devrez faire la manœuvre en combinant le coup en J et l’appel débordé puis la propulsion circulaire et l’appel.
Déplacements latéraux
En duo, vous devrez faire un aller/retour de 10 m sans changer de bordage et sans que le canot ne pivote de plus de 45 degrés. Vitesse lente, mais constante.
Appel actif
L’écart actif est utilisé pour déplacer le canot latéralement. En eau calme et eau vive, l'appel permet un déplacement latéral ou un pivot du côté bordé. L'appel tracté implique le tronc et les bras. La pagaie est plantée perpendiculairement au canot, le tronc penché vers l'extérieur, le bras tenant le manche en extension et le bras supérieur légèrement fléchi (moins que sur l’image !). Vous devrez faire pivoter le canot de 360 degrés par des appels actifs sans que le centre de rotation ne se déplace de plus de 1,5 m.
Appel débordé
Les standards de cet exercice sont les mêmes que pour le précédent, mais le coéquipier arrière se placera dos au pagayeur avant afin d’être les deux en position avant ! Ce coup demande une grande rotation du tronc et est assez difficile à réaliser.
Écart actif
L’écart actif devra être réalisé et obtenir les mêmes résultats que pour les deux derniers coups. Le geste sera décortiqué sur place.
Propulsion
La propulsion est un geste qui peut sembler anodin, mais plusieurs facteurs ont des incidences importantes sur la direction du canot. Sur 100 m border à gauche et sur 100 m border à droite vous devrez démontrer (pagayeur avant) une bonne stabilité, une prise adéquate de l’aviron et un rythme constant. On demande à la propulsion d'eau vive puissance et efficacité. Le pagayeur développe le maximum de puissance lorsqu'il utilise les muscles du torse et du dos plutôt que les bras seuls (voir la photo) :
La pagaie est plantée loin en avant en penchant le tronc de 100 à 200 et en tournant le torse pour que l'épaule de la main qui tient le manche soit devant.
Le bras inférieur est alors presque en extension et le bras qui tient la poignée est légèrement fléchi près du visage. La suite peut se décomposer en trois mouvements.
Premièrement, le pagayeur se redresse en gardant la pagaie perpendiculaire à l'eau pour en retirer le maximum d'efficacité. Deuxièmement, les épaules reviennent, par rotation, à leur position naturelle. Finalement, à la fin de la passée, la main tenant la poignée pousse vers l'avant tandis que la main au manche tire vers l'arrière en fléchissant le bras.
On pourra réduire la longueur de la propulsion pour utiliser la partie la plus efficace du coup, soit les premiers 30 cm en début de passée.
Coup d’arrêt
Le coup d’arrêt permet d’arrêter une embarcation en moins d’un mètre lorsqu’il est très bien fait par les deux canoteurs. Le canot ne devrait pas dévier aux pinces de plus de 1,5 m par rapport à l’axe du canot en mouvement. Détails techniques sur place.
Marche avant en ligne droite (coup en J)
Vous devrez diriger le canot sur une distance de 100 m en ne sortant pas d’un corridor imaginaire de 10 m. Vous utiliserez comme coup de correction le coup en J. Le coup circulaire permet aussi de corriger la direction. Vous ne pourrez faire du gouvernail qu’à 2 reprises. Le coup en J est la combinaison de la propulsion et d’un écart. Nous verrons lors du cours le coup en J d’eau calme et non pas la version moderne d’eau vive.
Virages
En duo, vous devrez faire un virage de 90 degrés et continuer votre route sans perdre toute votre vitesse et à l’intérieur d’un rayon de 7 m. Un virage à droite et un à gauche. Vous devrez faire la manœuvre en combinant le coup en J et l’appel débordé puis la propulsion circulaire et l’appel.
Déplacements latéraux
En duo, vous devrez faire un aller/retour de 10 m sans changer de bordage et sans que le canot ne pivote de plus de 45 degrés. Vitesse lente, mais constante.