Kayak de rivière
Historique
Le kayak de mer a vue le jour il y a déjà 4000 ans lors de l’arrivée de l’homme sur les étendues glacées de l’Arctique. Cette embarcation c’est alors avéré une nécessité pour la survie de nombreux peuples qui habitaient et qui habitent toujours ce territoire. Ce sont les Inuits qui eurent cette brillante idée d’une embarcation adapté à leur environnement et qui leur permettrait de se déplacer facilement et de chasser dans ces régions. L’idée du kayak venait de naitre. La signification du terme kayak (<< bateau de chasseur >>) est tout à fait en lien avec son usage premier par les Inuits. Ce bateau avait bien plus de valeur aux yeux de ces indigènes qu’un simple objet. En effet, ils le considéraient comme un être vivant et une prolongation de leur corps. De plus, le fait de bien pouvoir le manier était un signe de maturité essentiel à la création d’une famille. La conception initiale du kayak est bien différente de celle d’aujourd’hui. Les Inuits utilisaient du bois de flottage qui se retrouvait en mer. Ce bois était utile aux hommes pour la création de la structure. Les femmes mettaient aussi leur grain de sel en cousant des peaux d’animaux fraîchement abattus, tel le phoque, sur le kayak. Cette étape de conception s’accompagnait d’une cérémonie religieuse. Pour rendre le kayak étanche, on appliquait de l’huile sur la coque. Les Inuits usaient d’une pagaie à deux pales afin de se propulser.
Il est intéressant de noter que les formes et les dimensions du kayak variaient selon les différentes ethnies habitant le territoire. La fonction première du kayak étant la chasse de mammifères marins, de la sauvagine et du caribou, cette activité comportait plusieurs risques et nombreuses personnes furent blessées. C’est durant leurs aventures de chasse périlleuses que les Inuits développèrent des techniques comme par exemple l’esquimautage. L’idée du kayak n’a fait le voyage jusqu’en Europe qu’a partir du voyage de Jacques Cartier. Plus tard, John Mcgregor y vue une certaine utilité et, en 1865, réalisa une copie en bois. Le premier kayak pliant vue le jour en 1907 grâce à Johann klepper. Le kayak était alors surtout utilisé en mer mais aussi dans les cours d’eau d’Europe. Depuis, l’apparition de matériaux comme la fibre de verre et le polyéthylène ont beaucoup amélioré l’efficacité et l’accessibilité de cette embarcation. Dès lors, malgré que le kayak de mer soit dans sa zone de confort en mer, il ne demeure pas moins que sa popularité à grandement augmenté au Québec et que son utilité à évoluer (eaux-vives, randonnées, etc).
Caractéristiques matériels
Le kayak de rivière est plus adapté à affronter les eaux vives. Ainsi, ces kayak sont très courts, environ cinq à sept pieds, plus larges et se doivent d’êtres facilement manœuvrables afin d’éviter efficacement des obstacles, changer rapidement de direction ou se sortir de situations dangereuses. Il existe divers matériaux de construction d’un kayak et aujourd’hui la majorité des kayaks sont construisent en polyéthylène (matière plastique peu couteuse, durable, résistante et facile d’entretien). Cependant, cette matière est moins rigide et plus lourde que d’autres matériaux. Il existe aussi le kevlar, plus couteux, ou la fibre de verre qui est plus rigide. Les matériaux comme le kevlar et la fibre de verre sont moins utilisés pour la pratique du kayak de rivière car ils se déforment moins et sont très sensibles aux chocs.
La grande majorité des kayaks de rivières sont construis en polyéthylène. Ce matériau assure à l’embarcation la stabilité, la polyvalence, la facilité de manœuvre et une bonne protection contre les vagues et rochers. Le kayakiste dispose de d’autres accessoires comme une jupe et une pagaie double. La jupe est en matière synthétique et imperméable à l’eau. Son rôle principal est d’empêcher l’eau de s’infiltrer dans l’habitacle du kayak. Elle permet aussi d’effectuer des techniques comme l’esquimautage. Quant à la pagaie, il existe différent matériaux de fabrication. La pagaie en fibre composite est faite en fibres de verre et de carbone immergés de résine. Elle pénètre très facilement dans l’eau. La pagaie en fibre de verre, elle, est légère et flexible. La pagaie en carbone est très légère. La pagaie en plastique est plus lourde. La pagaie en bois est plus pesante que celles en fibres composite mais plus légère que celles en plastique. Elle nécessite plus d’entretien mais elle résiste très bien au choc. Finalement, la pagaie en bois laminé offre une meilleure rigidité. Elle est toutefois moins résistante au choc qu’une simple pagaie en bois. Pour le kayak de rivière, on opte pour des pagaies entre 192 cm et 198 cm de longueur. On opte aussi pour un manche asymétrique car il procure un meilleur confort et un meilleur contrôle de notre pagaie. Aussi, on utilise généralement des pales moyennes en kayak de rivière. Quant à la forme des pales, nous choisiront entre des pales asymétriques qui réduisent le pivotement des pagaies, des pales en cuillères qui permettent une bonne poussé ou des pales en dièdre qui réduisent l’effort du pagayeur.
Environnement
Le kayak de rivière se pratique généralement en eau vive comparativement au kayak récréatif qui se pratique en eau calme sur un lac ou une rivière sans relief. En eau vive, il y a la possibilité de descendre une rivière, pratiquer le kayak de façons plus agressifs sur des rivières plus dangereuses avec des obstacles (roches, chutes prononcées, etc.) ou faire du « surf ». Les nombreuses rivières accessibles du Québec facilitent grandement la pratique du kayak d’eau vive. Il est très facile de s’informer et de choisir une rivière selon notre niveau d’expérience en kayak d’eau vive. Afin d’assurer la pratique sécuritaire et agréable des sports d’eau vive, des fédérations et association comme la Fédération québécoise de canoë-kayak d'eau vive ont mis sur pied des services, comme Info-débit, qui nous renseignes sur un grand nombre de rivières du Québec.
Le site de la FQCKEV : http://federationkayak.qc.ca/
Le site pour Info-débit : http://www.canot-kayak.qc.ca/info_debit/infodebitV3.html
Techniques
Les techniques de bases du kayak d’eau vive sont les techniques de coup de pagaie, d’esquimautage et d’appui. L’esquimautage est le meilleur moyen de redresser son kayak lors d’un chavirement sans sortir de son embarcation. Il existe plusieurs techniques afin de maitriser l’esquimautage. Il est seulement nécessaire d’en maitriser une ou deux. En gros, l’esquimautage consiste en un mouvement du bassin et un mouvement de pagaie afin d’avoir un appui sur l’eau. Effectuer simultanément, ces deux mouvements permet de redresser le kayak. Les différentes méthodes d’esquimautage sont les suivantes : la méthode centrale, la méthode latérale, la méthode Pawlata, couché sur l’arrière, couché sur l’avant, les bras croisés, sans pagaie, avec le tronc, la pagaie derrière la nuque et en godille. Afin d’en apprendre plus sur les différentes méthodes et choisir celle qui vous convient le mieux le site d’Alexandre Gerussi est un incontournable : http://alexandre.gerussi.free.fr/ROLL/roll.html . Concernant le pagayage, il y a différentes phases. Il faut tout d’abord tenir la pagaie à la largeur des épaules. Il y a ensuite la phase d’attaque, de dégagement, d’incidence, de propulsion, de propulsion circulaire, de rotation, l’appui en suspension et l’appel tracté latéral. Un bon site contenant des animations de grandes qualités permet d’en apprendre d’avantage sur ces techniques de pagayage : http://www.kayakpaddling.net/ . D’’autres techniques de bases du kayak d’eau vive sont la propulsion, la propulsion circulaire, l’appel d’incidence et l’appui en poussée. Il faut aussi maitriser trois manœuvres de base : la reprise de courant, la sortie de courant et le bac-arrière. Afin de s’initier à ses techniques et manœuvres, différentes formation sont offertes.
Formations
Plusieurs programmes de perfectionnement en eau vives sont offerts. Des écoles de sports et de kayak d’eau vive offrent des formations qui permettent d’apprendre, entres autres, les techniques et manœuvres de base du kayak d’eau vive, l’esquimautage, à lire et interpréter le courant, comprendre et évaluer des rapides et à bien monter son plan de descente. Voici une liste des écoles qui offrent des formations :
Vocabulaire
Il est important de se familiariser avec les termes souvent employés dans la pratique du kayak. Voici une liste des termes les plus souvent utilisés en kayak (Ce petit lexique provient du site suivant : http://ckmvl.over-blog.org/pages/petit-lexique-du-kayakiste-6383729.html :
Bibliographie
http://www.kayak-univers.com/index.php?categorie=techniques&rubrique=esquimautage
http://www.w10.ca/kayakdemer/equipement/art_kayak.html
http://www.nauticexpo.fr/fabricant-bateau/kayak-riviere-21295.html
http://www.atmosphere.ca/fr/conseils/equipement/kayaks
http://www.mec.ca/Main/home.jsp
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/sb/pleinair/77411/initiation-au-kayak-en-eau-vive
http://ckmvl.over-blog.org/pages/petit-lexique-du-kayakiste-6383729.html
http://lekayakamerignac.jimdo.com/histoire-du-kayak/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kayak
Recherche faite par :
Karim BADREDDINE
Étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf
Le kayak de mer a vue le jour il y a déjà 4000 ans lors de l’arrivée de l’homme sur les étendues glacées de l’Arctique. Cette embarcation c’est alors avéré une nécessité pour la survie de nombreux peuples qui habitaient et qui habitent toujours ce territoire. Ce sont les Inuits qui eurent cette brillante idée d’une embarcation adapté à leur environnement et qui leur permettrait de se déplacer facilement et de chasser dans ces régions. L’idée du kayak venait de naitre. La signification du terme kayak (<< bateau de chasseur >>) est tout à fait en lien avec son usage premier par les Inuits. Ce bateau avait bien plus de valeur aux yeux de ces indigènes qu’un simple objet. En effet, ils le considéraient comme un être vivant et une prolongation de leur corps. De plus, le fait de bien pouvoir le manier était un signe de maturité essentiel à la création d’une famille. La conception initiale du kayak est bien différente de celle d’aujourd’hui. Les Inuits utilisaient du bois de flottage qui se retrouvait en mer. Ce bois était utile aux hommes pour la création de la structure. Les femmes mettaient aussi leur grain de sel en cousant des peaux d’animaux fraîchement abattus, tel le phoque, sur le kayak. Cette étape de conception s’accompagnait d’une cérémonie religieuse. Pour rendre le kayak étanche, on appliquait de l’huile sur la coque. Les Inuits usaient d’une pagaie à deux pales afin de se propulser.
Il est intéressant de noter que les formes et les dimensions du kayak variaient selon les différentes ethnies habitant le territoire. La fonction première du kayak étant la chasse de mammifères marins, de la sauvagine et du caribou, cette activité comportait plusieurs risques et nombreuses personnes furent blessées. C’est durant leurs aventures de chasse périlleuses que les Inuits développèrent des techniques comme par exemple l’esquimautage. L’idée du kayak n’a fait le voyage jusqu’en Europe qu’a partir du voyage de Jacques Cartier. Plus tard, John Mcgregor y vue une certaine utilité et, en 1865, réalisa une copie en bois. Le premier kayak pliant vue le jour en 1907 grâce à Johann klepper. Le kayak était alors surtout utilisé en mer mais aussi dans les cours d’eau d’Europe. Depuis, l’apparition de matériaux comme la fibre de verre et le polyéthylène ont beaucoup amélioré l’efficacité et l’accessibilité de cette embarcation. Dès lors, malgré que le kayak de mer soit dans sa zone de confort en mer, il ne demeure pas moins que sa popularité à grandement augmenté au Québec et que son utilité à évoluer (eaux-vives, randonnées, etc).
Caractéristiques matériels
Le kayak de rivière est plus adapté à affronter les eaux vives. Ainsi, ces kayak sont très courts, environ cinq à sept pieds, plus larges et se doivent d’êtres facilement manœuvrables afin d’éviter efficacement des obstacles, changer rapidement de direction ou se sortir de situations dangereuses. Il existe divers matériaux de construction d’un kayak et aujourd’hui la majorité des kayaks sont construisent en polyéthylène (matière plastique peu couteuse, durable, résistante et facile d’entretien). Cependant, cette matière est moins rigide et plus lourde que d’autres matériaux. Il existe aussi le kevlar, plus couteux, ou la fibre de verre qui est plus rigide. Les matériaux comme le kevlar et la fibre de verre sont moins utilisés pour la pratique du kayak de rivière car ils se déforment moins et sont très sensibles aux chocs.
La grande majorité des kayaks de rivières sont construis en polyéthylène. Ce matériau assure à l’embarcation la stabilité, la polyvalence, la facilité de manœuvre et une bonne protection contre les vagues et rochers. Le kayakiste dispose de d’autres accessoires comme une jupe et une pagaie double. La jupe est en matière synthétique et imperméable à l’eau. Son rôle principal est d’empêcher l’eau de s’infiltrer dans l’habitacle du kayak. Elle permet aussi d’effectuer des techniques comme l’esquimautage. Quant à la pagaie, il existe différent matériaux de fabrication. La pagaie en fibre composite est faite en fibres de verre et de carbone immergés de résine. Elle pénètre très facilement dans l’eau. La pagaie en fibre de verre, elle, est légère et flexible. La pagaie en carbone est très légère. La pagaie en plastique est plus lourde. La pagaie en bois est plus pesante que celles en fibres composite mais plus légère que celles en plastique. Elle nécessite plus d’entretien mais elle résiste très bien au choc. Finalement, la pagaie en bois laminé offre une meilleure rigidité. Elle est toutefois moins résistante au choc qu’une simple pagaie en bois. Pour le kayak de rivière, on opte pour des pagaies entre 192 cm et 198 cm de longueur. On opte aussi pour un manche asymétrique car il procure un meilleur confort et un meilleur contrôle de notre pagaie. Aussi, on utilise généralement des pales moyennes en kayak de rivière. Quant à la forme des pales, nous choisiront entre des pales asymétriques qui réduisent le pivotement des pagaies, des pales en cuillères qui permettent une bonne poussé ou des pales en dièdre qui réduisent l’effort du pagayeur.
Environnement
Le kayak de rivière se pratique généralement en eau vive comparativement au kayak récréatif qui se pratique en eau calme sur un lac ou une rivière sans relief. En eau vive, il y a la possibilité de descendre une rivière, pratiquer le kayak de façons plus agressifs sur des rivières plus dangereuses avec des obstacles (roches, chutes prononcées, etc.) ou faire du « surf ». Les nombreuses rivières accessibles du Québec facilitent grandement la pratique du kayak d’eau vive. Il est très facile de s’informer et de choisir une rivière selon notre niveau d’expérience en kayak d’eau vive. Afin d’assurer la pratique sécuritaire et agréable des sports d’eau vive, des fédérations et association comme la Fédération québécoise de canoë-kayak d'eau vive ont mis sur pied des services, comme Info-débit, qui nous renseignes sur un grand nombre de rivières du Québec.
Le site de la FQCKEV : http://federationkayak.qc.ca/
Le site pour Info-débit : http://www.canot-kayak.qc.ca/info_debit/infodebitV3.html
Techniques
Les techniques de bases du kayak d’eau vive sont les techniques de coup de pagaie, d’esquimautage et d’appui. L’esquimautage est le meilleur moyen de redresser son kayak lors d’un chavirement sans sortir de son embarcation. Il existe plusieurs techniques afin de maitriser l’esquimautage. Il est seulement nécessaire d’en maitriser une ou deux. En gros, l’esquimautage consiste en un mouvement du bassin et un mouvement de pagaie afin d’avoir un appui sur l’eau. Effectuer simultanément, ces deux mouvements permet de redresser le kayak. Les différentes méthodes d’esquimautage sont les suivantes : la méthode centrale, la méthode latérale, la méthode Pawlata, couché sur l’arrière, couché sur l’avant, les bras croisés, sans pagaie, avec le tronc, la pagaie derrière la nuque et en godille. Afin d’en apprendre plus sur les différentes méthodes et choisir celle qui vous convient le mieux le site d’Alexandre Gerussi est un incontournable : http://alexandre.gerussi.free.fr/ROLL/roll.html . Concernant le pagayage, il y a différentes phases. Il faut tout d’abord tenir la pagaie à la largeur des épaules. Il y a ensuite la phase d’attaque, de dégagement, d’incidence, de propulsion, de propulsion circulaire, de rotation, l’appui en suspension et l’appel tracté latéral. Un bon site contenant des animations de grandes qualités permet d’en apprendre d’avantage sur ces techniques de pagayage : http://www.kayakpaddling.net/ . D’’autres techniques de bases du kayak d’eau vive sont la propulsion, la propulsion circulaire, l’appel d’incidence et l’appui en poussée. Il faut aussi maitriser trois manœuvres de base : la reprise de courant, la sortie de courant et le bac-arrière. Afin de s’initier à ses techniques et manœuvres, différentes formation sont offertes.
Formations
Plusieurs programmes de perfectionnement en eau vives sont offerts. Des écoles de sports et de kayak d’eau vive offrent des formations qui permettent d’apprendre, entres autres, les techniques et manœuvres de base du kayak d’eau vive, l’esquimautage, à lire et interpréter le courant, comprendre et évaluer des rapides et à bien monter son plan de descente. Voici une liste des écoles qui offrent des formations :
- Kayakauthentik : http://www.kayakauthentik.com/nos-forfaits.php
- Quebecraft: http://www.quebecraft.com/#!kayak-deau-vive/cvyx
- Le club de canoë-kayak d’eau vive de Montréal : http://cckevm.org/formation
- ABV kayak excursions : http://www.abvkayak.com/fr/ecole-de-kayak/
- ksf : http://ksf.ca/kayak/cours-de-kayak/
Vocabulaire
Il est important de se familiariser avec les termes souvent employés dans la pratique du kayak. Voici une liste des termes les plus souvent utilisés en kayak (Ce petit lexique provient du site suivant : http://ckmvl.over-blog.org/pages/petit-lexique-du-kayakiste-6383729.html :
- Angle (donner de l’) : s’emploie pour désigner l’angle d’incidence des filets d’eau par rapport à l’axe de la coque dans un bac.
- Anneaux de bosse : Poignées situées à l’avant et à l’arrière du bateau.
- Assiette : Forme longitudinale du bateau. Avec les kayaks de plus en plus courts, le contrôle de l’assiette devient très important (se pencher en avant ou en arrière).
- Bac: Manœuvre qui permet de traverser un courant sans perdre de terrain.
- Calage : Systèmes permettant au pagayeur d’être bien calé dans le bateau, et donc d’avoir une bonne transmission de ses gestes au bateau.
- Cale-pied : Dispositif permettant au pagayeur d’appuyer ses pieds au fond du bateau.
- Carbone: Fibre artificielle de couleur noire, très résistante, utilisée pour la fabrication des bateaux de compétition.
- Céiste: Se dit d’une personne pratiquant le canoë.
- Central (esquimautage en):Méthode qui permet d’esquimauter sans déplacer les mains de la pagaie.
- Cravate : kayak coincé contre un rocher et la double cravate, kayak coincé entre deux rochers.
- Contre courant: Partie de la rivière ou le courant remonte vers l’amont. Le contre courant est provoqué par un obstacle ou par les berges qui freinent le passage de l’eau. Cette partie de rivière est importante pour se stopper lors des descentes ou pour faire tourner le bateau.
- Chandelle : Morceau de mousse rigide qui permet d’éviter l’écrasement de la coque et du pont, et qui rigidifie le bateau.
- Chandelle : Se dit d’un bateau qui se met à la verticale sous la pression du courant exercée sur l’avant ou l’arrière du bateau.
- Classe (de rivière) : Cotation de difficulté d’une rivière ou d’un rapide.
- Contre-gîter : Inversion de la gîte.
- Dénage: Action de la pagaie qui consiste à repousser l’eau vers l’avant du bateau pour tendre à reculer.
- Dégagé: Moment du coup de pagaïe ou la pale sort de l’eau à la fin de la passée dans l’eau.
- Esquimautage: Manœuvre qui permet au kayakiste retourné de rétablir son bateau à l’aide de la pagaïe.
- Dénage: Même manœuvre que la rétropropulsion, mais qui sert surtout à replacer le bateau dans l’axe de la rivière.
- Dessalage: Retournement du bateau, et sortie du kayakiste.
- Fausse gîte : Faute de gîte pouvant entraîner un dessalage.
- Flottabilité (réserve de) : Sacs gonflables qui rendent le bateau insubmersible.
- Gîte : Inclinaison latérale du bateau.
- Glissière : Plan incliné aménagé sur certains barrages pour permettre le passage des bateaux.
- Hiloire : Rebord du trou d’homme permettant de fixer la jupette.
- Incidence : Angle d’attaque d’un fluide par rapport à un plan. On parle d’incidence des filets d’eau sur la pale de la pagaïe ou sur la coque du bateau.
- Infranchissable (ou infran) : Se dit d’un passage impossible à franchir ou trop dangereux.
- Jupe ou jupette : Partie souple en toile ou caoutchouc servant à assurer l’étanchéité entre le pagayeur et le bateau.
- Kevlar : Fibre artificielle de couleur marron très résistante utilisée pour la fabrication de bateaux de compétition.
- Kayakiste : Se dit d’une personne qui pratique le kayak.
- Lâcher d’eau : Eau libérée d’un barrage.
- Latéral (esquimautage en) : technique d’esquimautage, départ pagaïe verticale.
- Lecture (de la rivière) : Capacité à repérer et analyser les mouvements d’eau pour choisir la meilleure trajectoire.
- Lettre à la poste: Bac dans un rouleau s’effectuant sans effort grâce à la configuration des mouvements d’eau.
- Limnimètre : Échelle graduée permettant de repérer le niveau d’eau d’une rivière.
- Olive : Pommeau de la pagaïe de canoë.
- Pale : Partie de la pagaïe servant à prendre appui dans l’eau.
- Portage : Portage du bateau sur la berge lorsque le passage en bateau n’est pas possible ou trop risqué.
- Reprise de courant: Manœuvre qui consiste à sortir d’un contre courant pour reprendre le cours de la rivière.
- Retenue : Volume d’eau retenue en amont d’un barrage.
- Stop courant : Manœuvre qui consiste à s’arrêter derrière un obstacle dans un contre courant.
- Spot : C’est une vague ou un rouleau adapté pour la pratique du rodéo.
- Stop : Manœuvre consistant à s’arrêter dans une partie calme, ou dans un contre courant, au cours d’une descente.
- Talonnage : Partie arrière de la coque des bateaux de descente encaissant souvent des chocs dans les seuils.
Bibliographie
http://www.kayak-univers.com/index.php?categorie=techniques&rubrique=esquimautage
http://www.w10.ca/kayakdemer/equipement/art_kayak.html
http://www.nauticexpo.fr/fabricant-bateau/kayak-riviere-21295.html
http://www.atmosphere.ca/fr/conseils/equipement/kayaks
http://www.mec.ca/Main/home.jsp
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/sb/pleinair/77411/initiation-au-kayak-en-eau-vive
http://ckmvl.over-blog.org/pages/petit-lexique-du-kayakiste-6383729.html
http://lekayakamerignac.jimdo.com/histoire-du-kayak/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kayak
Recherche faite par :
Karim BADREDDINE
Étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf