Technique et gestuelle
Muscles sollicités
Tout d'abord, notons qu'on devrait maximiser l'utilisation des membres inférieurs comme "moteur" principal du déplacement en escalade afin d'économiser notre énergie et ainsi retarder la fatigue musculaire des muscles des membres supérieurs. Pour ce faire, nous privilégierons le transfert de poids comme technique de base.
Effectivement, en escalade, les muscles sollicités qui se fatigueront en premier sont surtout situés dans la partie haute du corps. Les muscles fléchisseurs des doigts, principalement situés dans les avant-bras, sont très utiles dans la progression, surtout sur les murs verticaux et en devers. Les bras (biceps-triceps) le sont aussi mais nous sommes moins facilement épuisés par leurs contractions. L’épaule vient ensuite compléter le mouvement (ou l’initier) avec le travail du grand dorsal, du trapèze et du deltoïde. Finalement, tous les muscles posturaux (ceinture abdominale : dorsaux lombaires et abdominaux) sont sollicités surtout dans les gestes d’une grande difficulté ou en devers.
L'escalade décortiquée
L’escalade peut être présentée comme un ensemble de 4 grands domaines. Il y a tout ce qui touche à la technique, les aspects stratégiques et tactiques, les filières énergétiques et les facteurs psychologiques. Les données qui suivent sont regroupées selon ces 4 domaines de connaissances et sont tirées du bouquin « ESCALADE » des Éditions Libris. Les auteurs sont Nicolas Glée et Jean-Paul Rousselet.
La technique regroupe toutes les connaissances qui permettent de décortiquer les mouvements à faire en tenant compte de la biomécanique, du placement des prises, de la fluidité de l’escalade, du centre de gravité et de l’équilibre. Nous explorerons dans ce cours quelques mouvements de base précis, dont le transfert de poids qui est la base la plus fondamentale à maîtriser. Ainsi, comme mentionné précédemment, nous garderons en tête que la force des jambes est de beaucoup supérieure aux bras et que nous maximiserons l’utilisation de ces membres afin de minimiser la fatigue musculaire des membres supérieurs.
Les généralités suivantes devront être comprises et appliquées le plus possible. Il faut tout d’abord toujours essayer de grimper un segment à la fois en alternance entre les mains et les pieds (un mouvement de main, un mouvement de pied…). À la fin d’un déplacement, la position de base devrait toujours être reprise soit bras tendus et doigts tendus en prise sur les dernières phalanges seulement. Tout grimpeur devrait travailler de manière symétrique afin d’équilibrer les forces des membres de son corps et sa flexibilité. La poussée directe est un mouvement dans l’axe d’une jambe et du bras opposé à celle-ci. Il s’agit d’un geste de base mais qui demande beaucoup d’effort dans les dévers et une bonne souplesse du bassin.
L’équilibre
En escalade, l’équilibre est au centre de nos préoccupations. Il ne saurait y avoir d’escalade sans un sens développé de l’équilibre. Un état d’équilibre se défini par l’égalité des forces qui agissent sur l’objet. Dans la position debout, l’humain exerce une pression avec ses muscles sur son squelette afin que les articulations soient dans une position qui vous maintienne vertical. Il en va de même en escalade avec toutes les positions que notre corps peut prendre. Tout n’est que conjugaison de vecteurs de force!
Le seuil du sens de l’équilibre chez l’humain se trouve dans l’oreille et, pour se maintenir debout, le cerveau interprète les informations fournies afin de demeurer constamment en équilibre. Tout cela se déroule inconsciemment mais dans le domaine de la verticalité et encore davantage dans les surplombs et les
toits, votre corps n’a que très peu de références afin de « calculer » les forces à exercer pour maintenir la position d’équilibre. Il y a donc là un travail d’apprentissage de la part du grimpeur qui lui permettra de progresse et réaliser les passages qui lui semblaient auparavant impossibles. Cet apprentissage développe votre schéma corporel, soit votre compréhension de la position de votre « corps » dans l’espace. Bien se placer sur la paroi en fonction des prises permet d’avoir une position la moins exigeante possible en terme de dépense énergétique. De plus, de bons placements permettent une réalisation optimale du mouvement à venir. Il y a donc corrélation entre « effort maximal – effet minimal » et son corollaire « effort minimal – effet maximal »!
La position de base : Position de repos qui permet au corps d’être en appui maximal sur les pieds et aux bras d’être en tension minimale. N’oubliez pas... les bras et les doigts en extension!
Tout d'abord, notons qu'on devrait maximiser l'utilisation des membres inférieurs comme "moteur" principal du déplacement en escalade afin d'économiser notre énergie et ainsi retarder la fatigue musculaire des muscles des membres supérieurs. Pour ce faire, nous privilégierons le transfert de poids comme technique de base.
Effectivement, en escalade, les muscles sollicités qui se fatigueront en premier sont surtout situés dans la partie haute du corps. Les muscles fléchisseurs des doigts, principalement situés dans les avant-bras, sont très utiles dans la progression, surtout sur les murs verticaux et en devers. Les bras (biceps-triceps) le sont aussi mais nous sommes moins facilement épuisés par leurs contractions. L’épaule vient ensuite compléter le mouvement (ou l’initier) avec le travail du grand dorsal, du trapèze et du deltoïde. Finalement, tous les muscles posturaux (ceinture abdominale : dorsaux lombaires et abdominaux) sont sollicités surtout dans les gestes d’une grande difficulté ou en devers.
L'escalade décortiquée
L’escalade peut être présentée comme un ensemble de 4 grands domaines. Il y a tout ce qui touche à la technique, les aspects stratégiques et tactiques, les filières énergétiques et les facteurs psychologiques. Les données qui suivent sont regroupées selon ces 4 domaines de connaissances et sont tirées du bouquin « ESCALADE » des Éditions Libris. Les auteurs sont Nicolas Glée et Jean-Paul Rousselet.
La technique regroupe toutes les connaissances qui permettent de décortiquer les mouvements à faire en tenant compte de la biomécanique, du placement des prises, de la fluidité de l’escalade, du centre de gravité et de l’équilibre. Nous explorerons dans ce cours quelques mouvements de base précis, dont le transfert de poids qui est la base la plus fondamentale à maîtriser. Ainsi, comme mentionné précédemment, nous garderons en tête que la force des jambes est de beaucoup supérieure aux bras et que nous maximiserons l’utilisation de ces membres afin de minimiser la fatigue musculaire des membres supérieurs.
Les généralités suivantes devront être comprises et appliquées le plus possible. Il faut tout d’abord toujours essayer de grimper un segment à la fois en alternance entre les mains et les pieds (un mouvement de main, un mouvement de pied…). À la fin d’un déplacement, la position de base devrait toujours être reprise soit bras tendus et doigts tendus en prise sur les dernières phalanges seulement. Tout grimpeur devrait travailler de manière symétrique afin d’équilibrer les forces des membres de son corps et sa flexibilité. La poussée directe est un mouvement dans l’axe d’une jambe et du bras opposé à celle-ci. Il s’agit d’un geste de base mais qui demande beaucoup d’effort dans les dévers et une bonne souplesse du bassin.
L’équilibre
En escalade, l’équilibre est au centre de nos préoccupations. Il ne saurait y avoir d’escalade sans un sens développé de l’équilibre. Un état d’équilibre se défini par l’égalité des forces qui agissent sur l’objet. Dans la position debout, l’humain exerce une pression avec ses muscles sur son squelette afin que les articulations soient dans une position qui vous maintienne vertical. Il en va de même en escalade avec toutes les positions que notre corps peut prendre. Tout n’est que conjugaison de vecteurs de force!
Le seuil du sens de l’équilibre chez l’humain se trouve dans l’oreille et, pour se maintenir debout, le cerveau interprète les informations fournies afin de demeurer constamment en équilibre. Tout cela se déroule inconsciemment mais dans le domaine de la verticalité et encore davantage dans les surplombs et les
toits, votre corps n’a que très peu de références afin de « calculer » les forces à exercer pour maintenir la position d’équilibre. Il y a donc là un travail d’apprentissage de la part du grimpeur qui lui permettra de progresse et réaliser les passages qui lui semblaient auparavant impossibles. Cet apprentissage développe votre schéma corporel, soit votre compréhension de la position de votre « corps » dans l’espace. Bien se placer sur la paroi en fonction des prises permet d’avoir une position la moins exigeante possible en terme de dépense énergétique. De plus, de bons placements permettent une réalisation optimale du mouvement à venir. Il y a donc corrélation entre « effort maximal – effet minimal » et son corollaire « effort minimal – effet maximal »!
La position de base : Position de repos qui permet au corps d’être en appui maximal sur les pieds et aux bras d’être en tension minimale. N’oubliez pas... les bras et les doigts en extension!