Le plein air interculturel
Par Adrienne Blattel, coordinatrice, Programme de plein air interculturel, Association récréative Milton-Parc
Le plein air interculturel encourage le rapprochement entre personnes d’origines diverses à travers la convivialité des loisirs en plein air, et rend accessible la pratique du plein air par les nouveaux arrivants et autres communautés ethnoculturelles.
Depuis 2010, l’Association récréative Milton-Parc (ARMP), un centre de loisirs situé à Montréal, propose un programme de plein air interculturel comprenant des loisirs non-motorisés en plein air, tels que la randonnée pédestre, vélo, canot, camping, kayak, escalade, raquette, ski de fond et patin à glace. ARMP organise environ 80 sorties en plein air chaque année, et rejoint 500 participants provenant d’une cinquantaine de pays typiquement. Les informations suivantes proviennent des recherches et observations de ce programme de plein air interculturel.
Les nouveaux arrivants représentent près d'un tiers de la population montréalaise, mais sont très peu présents sur les sentiers des parcs, dans les clubs de plein air et à l'extérieur en hiver. Selon nos observations, plusieurs ne sont jamais allés en haut du mont Royal, même après plusieurs années à Montréal. Souvent, les nouveaux arrivants appréhendent l’hiver et passent l’hiver cloisonnés chez eux, à l’intérieur.
Et pourtant, pour de nombreux Québécois, faire des loisirs en plein air est le seul moyen de ‘survivre’ et de bien vivre l'hiver. Nos réseaux sociaux et professionnels se sont développés grâce aux loisirs en plein air, ainsi que notre épanouissement, croissance personnelle, et sentiment d’appartenance. Savoir profiter des quatre saisons et connaître les traditions comme le canot font partie de l’appréciation de la culture locale. De plus, la pratique des loisirs de plein air contribue à notre santé physique et émotionnelle, nous donne un contact privilégié avec la nature et pourrait même promouvoir une sensibilité environnementale.
Plusieurs institutions et organismes commencent à aborder cette question de la sous-représentation des nouveaux arrivants dans les loisirs en plein air. La Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) offrait pour la première fois durant l’été 2013 une initiation au camping dans le parc Oka qui ciblait en particulier les nouveaux arrivants (Rouyer, 10 juillet 2013). Parcs Canada propose depuis quelques années des activités d’initiation au camping, d’abord conçu pour rendre le camping plus accessible aux nouveaux arrivants (Alphonse, juillet 31, 2010). Zecs Québec a lancé un projet d'utiliser la pêche comme un moyen de faciliter l'intégration culturelle des immigrants dans la région de Québec en 2010 (Cabana, 6 juillet 2010). À Montréal, l’organisme Caravane, la grande pédalée encourage les nouveaux arrivants à adopter le vélo comme loisir et moyen de transport. De nombreux organismes d’accueil des nouveaux arrivants proposent des sorties ponctuelles en plein air.
Avec un taux élevé d'immigration au Québec, il y a un besoin continu d'amélioration des relations entre l'ensemble de nos communautés, d’où l’intérêt de prôner le rapprochement à travers le plein air. Et ce rapprochement n’aura lieu que si nous arrivons à rendre les loisirs plus accessibles à tous. Une étude récente confirme que si les immigrants et les membres des minorités ethniques sont moins susceptibles de participer à des activités récréatives au Canada, «... la participation de loisirs dans les sociétés multiculturelles a le potentiel d'accroître l'engagement et l'interaction des groupes semblables et dissemblables. Une telle participation peut entraîner d'autres avantages sociaux, tels que la compréhension accrue entre les divers groupes et un sentiment accru d'appartenance à sa communauté. "(Aizlewood, Bevelander et Pendakur, page 24, notre traduction). Québec interculturel prend note que le sport est une méthode concrète pour favoriser le rapprochement interculturel: « le rapprochement interculturel s'incarne dans des activités ou des projets communs qui font œuvre de connaissance et de démystification. De nature civique, éducative, sportive, culturelle, familiale ou communautaire, les projets de rapprochement interculturel promeuvent les valeurs d'égalité, de solidarité et de dignité ». Autrement dit, le plein air est un contexte propice au développement d’amitiés et aux échanges interculturels.
Un sondage de 100 nouveaux arrivants à Montréal démontre que la grande majorité aimerait participer davantage aux loisirs de plein air. Le manque de voiture, matériel de plein air, de connaissances spécifiques à ces sports et d’argent étaient identifiés comme étant les premières raisons pour lesquelles ils n’en font pas plus. Le programme de plein air interculturel de l’ARMP vise à prendre en compte ces contraintes et de trouver des solutions.
La majorité des sites de plein air située en dehors de l’île de Montréal sont inaccessibles en transport en commun. Pour favoriser la pratique du plein air par des populations ayant moins de voitures que la moyenne, il faut prévoir des alternatives : location d’autobus, location de voiture, covoiturage et transport en commun. Il est également intéressant de mettre en valeur le plein air en ville ainsi que les rares sites de plein air accessibles sans voiture. L’ARMP organise des sorties en ville, ou alors par covoiturage en dehors de la Ville. Nous faisons la promotion du plein air en transport en commun à travers de nos sorties, conférences et blogue de plein air interculturel.
Typiquement les nouveaux arrivants intéressés par le plein air n’ont aucun matériel spécialisé, tout comme la majorité des Montréalais urbains. Ils n’ont pas de tente, sac de couchage, ou raquettes ; souvent ils n’ont pas non plus de manteau de pluie ni bottes de randonnées. Rendre le matériel de plein air le plus accessible possible est donc prioritaire. Lors des sorties de plein air interculturel, l’ARMP prévoit que les participants n’auront pas ces items, et loue beaucoup de matériel pour les groupes. À travers des partenariats avec des Cégeps, co-ops et clubs de plein air, il est parfois possible de louer à rabais pour ce genre de groupe ou même d’emprunter gratuitement du matériel. L’ARMP entame actuellement une collecte de matériel de plein air en hiver pour rassembler une flotte de raquettes, skis de fond et patins usagés à prêter ou louer à petit prix. Des dons de la communauté, des magasins de plein air et des friperies ont contribué l’essentiel de ce matériel jusqu’à maintenant.
Plusieurs nouveaux arrivants n’ont jamais eu l’opportunité d’essayer les loisirs de plein air du Québec, et ont donc besoin de participer à des activités d’initiation, que ce soit pour adultes ou enfants. Même au-delà des initiation, il y a un travail de sensibilisation à faire. Par exemple, plusieurs nouveaux arrivants ne connaissent pas les raquettes et n’en ont jamais entendu parler.
Certaines activités d’initiation peuvent être interculturelles et « grand public », tel que les activités de l’ARMP. D’autres pourraient être conçues afin de rendre le plein air particulièrement accessible à des groupes ethnoculturels spécifiques, en respectant les traditions reliées aux fêtes, alimentation et rapports entre hommes et femmes, par exemple.
Nous avons constaté une grande demande pour des initiations aux sports d’hiver, y compris le patin, ski de fond et raquette. Actuellement, la demande semble plus grande que l’offre. Par exemple, l’ARMP propose une activité d’initiation aux sports d’hiver, qui est l’un de nos activités les plus populaires. Une fois par semaine, les participants font une sortie d’initiation en raquette, patin ou ski de fond à Montréal, selon les conditions de neige et de glace. Des ateliers de « démystification » de l’hiver, comment s’habiller et comment s’amuser en hiver, sont importants et se font au sein de plusieurs organismes d’accueil des nouveaux arrivants.
Nous avons également remarqué que les échanges linguistiques en plein air semblent attirer non seulement des nouveaux arrivants mais également d’autres Montréalais. Jumeler des activités simples et conviviales en plein air en y incorporant un échange linguistique nous aide à promouvoir le rapprochement interculturel. Par exemple, nous proposons chaque saison des sorties de « randonnée et conversation », un échange linguistique français-anglais qui se fait en randonnée ou en raquettes.
Desservir les populations de tous âges semble prioritaire. Il est toujours plus facile d’apprendre un sport lorsqu’on est jeune, donc des opportunités de s’y initier à l’école ou en parascolaire jouent un rôle important. Mais bien qu’il sera pertinent d’augmenter les ressources disponibles aux familles et enfants, un rapport rédigé à Parc-Extension, un quartier de grande diversité ethnoculturelle à Montréal, souligne que « Les ressources d’activité physique de loisirs pour les adultes sont par contre peu nombreuses… » (Thoër et Orange, 3.3.1).
Il y a un travail constant de promotion à faire, car chaque année des milliers de nouveaux arrivants arrivent au Québec. Ils ont besoin de connaître les activités, les services et initiations qui existent, et comment se rendre aux sites de plein air. Il est important de faire connaître les parcs-nature, autres parcs, forums et clubs de plein air. L’ARMP fait un grand travail de sensibilisation à travers des conférences dans des écoles de francisation, une présence au Salon de l’immigration, et plusieurs outils de communication.
En arrivant à Montréal, plusieurs nouveaux arrivants n’ont pas assez d’argent pour participer aux loisirs de plein air dans un premier temps, d’où l’importance d’offrir des sorties simples, abordables ou gratuites. L’ARMP tente de réunir des dons et subventions afin de défrayer la participation des nouveaux arrivants à faible revenu aux loisirs de plein air.
En conclusion, les nouveaux arrivants sont sous-représentés dans le secteur du plein air. Plusieurs nouveaux arrivants et autres Montréalais aimeraient participer davantage aux loisirs de plein air, ce qui serait avantageux pour encourager leur épanouissement personnel, réseautage professionnel, santé, et sentiment d’appartenance à Montréal et au Québec. Le manque de voiture, de matériel de plein air, de connaissances spécifiques à ces sports et d’argent font partie des raisons pourquoi ils n’en font pas plus. Les impliquer davantage dans les loisirs de plein air pourrait contribuer au rapprochement interculturel au Québec. Il existe déjà de nombreuses ressources qui pourraient être mieux promues et regroupées.
Par Adrienne Blattel, coordinatrice, Programme de plein air interculturel, Association récréative Milton-Parc
Le plein air interculturel encourage le rapprochement entre personnes d’origines diverses à travers la convivialité des loisirs en plein air, et rend accessible la pratique du plein air par les nouveaux arrivants et autres communautés ethnoculturelles.
Depuis 2010, l’Association récréative Milton-Parc (ARMP), un centre de loisirs situé à Montréal, propose un programme de plein air interculturel comprenant des loisirs non-motorisés en plein air, tels que la randonnée pédestre, vélo, canot, camping, kayak, escalade, raquette, ski de fond et patin à glace. ARMP organise environ 80 sorties en plein air chaque année, et rejoint 500 participants provenant d’une cinquantaine de pays typiquement. Les informations suivantes proviennent des recherches et observations de ce programme de plein air interculturel.
Les nouveaux arrivants représentent près d'un tiers de la population montréalaise, mais sont très peu présents sur les sentiers des parcs, dans les clubs de plein air et à l'extérieur en hiver. Selon nos observations, plusieurs ne sont jamais allés en haut du mont Royal, même après plusieurs années à Montréal. Souvent, les nouveaux arrivants appréhendent l’hiver et passent l’hiver cloisonnés chez eux, à l’intérieur.
Et pourtant, pour de nombreux Québécois, faire des loisirs en plein air est le seul moyen de ‘survivre’ et de bien vivre l'hiver. Nos réseaux sociaux et professionnels se sont développés grâce aux loisirs en plein air, ainsi que notre épanouissement, croissance personnelle, et sentiment d’appartenance. Savoir profiter des quatre saisons et connaître les traditions comme le canot font partie de l’appréciation de la culture locale. De plus, la pratique des loisirs de plein air contribue à notre santé physique et émotionnelle, nous donne un contact privilégié avec la nature et pourrait même promouvoir une sensibilité environnementale.
Plusieurs institutions et organismes commencent à aborder cette question de la sous-représentation des nouveaux arrivants dans les loisirs en plein air. La Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) offrait pour la première fois durant l’été 2013 une initiation au camping dans le parc Oka qui ciblait en particulier les nouveaux arrivants (Rouyer, 10 juillet 2013). Parcs Canada propose depuis quelques années des activités d’initiation au camping, d’abord conçu pour rendre le camping plus accessible aux nouveaux arrivants (Alphonse, juillet 31, 2010). Zecs Québec a lancé un projet d'utiliser la pêche comme un moyen de faciliter l'intégration culturelle des immigrants dans la région de Québec en 2010 (Cabana, 6 juillet 2010). À Montréal, l’organisme Caravane, la grande pédalée encourage les nouveaux arrivants à adopter le vélo comme loisir et moyen de transport. De nombreux organismes d’accueil des nouveaux arrivants proposent des sorties ponctuelles en plein air.
Avec un taux élevé d'immigration au Québec, il y a un besoin continu d'amélioration des relations entre l'ensemble de nos communautés, d’où l’intérêt de prôner le rapprochement à travers le plein air. Et ce rapprochement n’aura lieu que si nous arrivons à rendre les loisirs plus accessibles à tous. Une étude récente confirme que si les immigrants et les membres des minorités ethniques sont moins susceptibles de participer à des activités récréatives au Canada, «... la participation de loisirs dans les sociétés multiculturelles a le potentiel d'accroître l'engagement et l'interaction des groupes semblables et dissemblables. Une telle participation peut entraîner d'autres avantages sociaux, tels que la compréhension accrue entre les divers groupes et un sentiment accru d'appartenance à sa communauté. "(Aizlewood, Bevelander et Pendakur, page 24, notre traduction). Québec interculturel prend note que le sport est une méthode concrète pour favoriser le rapprochement interculturel: « le rapprochement interculturel s'incarne dans des activités ou des projets communs qui font œuvre de connaissance et de démystification. De nature civique, éducative, sportive, culturelle, familiale ou communautaire, les projets de rapprochement interculturel promeuvent les valeurs d'égalité, de solidarité et de dignité ». Autrement dit, le plein air est un contexte propice au développement d’amitiés et aux échanges interculturels.
Un sondage de 100 nouveaux arrivants à Montréal démontre que la grande majorité aimerait participer davantage aux loisirs de plein air. Le manque de voiture, matériel de plein air, de connaissances spécifiques à ces sports et d’argent étaient identifiés comme étant les premières raisons pour lesquelles ils n’en font pas plus. Le programme de plein air interculturel de l’ARMP vise à prendre en compte ces contraintes et de trouver des solutions.
La majorité des sites de plein air située en dehors de l’île de Montréal sont inaccessibles en transport en commun. Pour favoriser la pratique du plein air par des populations ayant moins de voitures que la moyenne, il faut prévoir des alternatives : location d’autobus, location de voiture, covoiturage et transport en commun. Il est également intéressant de mettre en valeur le plein air en ville ainsi que les rares sites de plein air accessibles sans voiture. L’ARMP organise des sorties en ville, ou alors par covoiturage en dehors de la Ville. Nous faisons la promotion du plein air en transport en commun à travers de nos sorties, conférences et blogue de plein air interculturel.
Typiquement les nouveaux arrivants intéressés par le plein air n’ont aucun matériel spécialisé, tout comme la majorité des Montréalais urbains. Ils n’ont pas de tente, sac de couchage, ou raquettes ; souvent ils n’ont pas non plus de manteau de pluie ni bottes de randonnées. Rendre le matériel de plein air le plus accessible possible est donc prioritaire. Lors des sorties de plein air interculturel, l’ARMP prévoit que les participants n’auront pas ces items, et loue beaucoup de matériel pour les groupes. À travers des partenariats avec des Cégeps, co-ops et clubs de plein air, il est parfois possible de louer à rabais pour ce genre de groupe ou même d’emprunter gratuitement du matériel. L’ARMP entame actuellement une collecte de matériel de plein air en hiver pour rassembler une flotte de raquettes, skis de fond et patins usagés à prêter ou louer à petit prix. Des dons de la communauté, des magasins de plein air et des friperies ont contribué l’essentiel de ce matériel jusqu’à maintenant.
Plusieurs nouveaux arrivants n’ont jamais eu l’opportunité d’essayer les loisirs de plein air du Québec, et ont donc besoin de participer à des activités d’initiation, que ce soit pour adultes ou enfants. Même au-delà des initiation, il y a un travail de sensibilisation à faire. Par exemple, plusieurs nouveaux arrivants ne connaissent pas les raquettes et n’en ont jamais entendu parler.
Certaines activités d’initiation peuvent être interculturelles et « grand public », tel que les activités de l’ARMP. D’autres pourraient être conçues afin de rendre le plein air particulièrement accessible à des groupes ethnoculturels spécifiques, en respectant les traditions reliées aux fêtes, alimentation et rapports entre hommes et femmes, par exemple.
Nous avons constaté une grande demande pour des initiations aux sports d’hiver, y compris le patin, ski de fond et raquette. Actuellement, la demande semble plus grande que l’offre. Par exemple, l’ARMP propose une activité d’initiation aux sports d’hiver, qui est l’un de nos activités les plus populaires. Une fois par semaine, les participants font une sortie d’initiation en raquette, patin ou ski de fond à Montréal, selon les conditions de neige et de glace. Des ateliers de « démystification » de l’hiver, comment s’habiller et comment s’amuser en hiver, sont importants et se font au sein de plusieurs organismes d’accueil des nouveaux arrivants.
Nous avons également remarqué que les échanges linguistiques en plein air semblent attirer non seulement des nouveaux arrivants mais également d’autres Montréalais. Jumeler des activités simples et conviviales en plein air en y incorporant un échange linguistique nous aide à promouvoir le rapprochement interculturel. Par exemple, nous proposons chaque saison des sorties de « randonnée et conversation », un échange linguistique français-anglais qui se fait en randonnée ou en raquettes.
Desservir les populations de tous âges semble prioritaire. Il est toujours plus facile d’apprendre un sport lorsqu’on est jeune, donc des opportunités de s’y initier à l’école ou en parascolaire jouent un rôle important. Mais bien qu’il sera pertinent d’augmenter les ressources disponibles aux familles et enfants, un rapport rédigé à Parc-Extension, un quartier de grande diversité ethnoculturelle à Montréal, souligne que « Les ressources d’activité physique de loisirs pour les adultes sont par contre peu nombreuses… » (Thoër et Orange, 3.3.1).
Il y a un travail constant de promotion à faire, car chaque année des milliers de nouveaux arrivants arrivent au Québec. Ils ont besoin de connaître les activités, les services et initiations qui existent, et comment se rendre aux sites de plein air. Il est important de faire connaître les parcs-nature, autres parcs, forums et clubs de plein air. L’ARMP fait un grand travail de sensibilisation à travers des conférences dans des écoles de francisation, une présence au Salon de l’immigration, et plusieurs outils de communication.
En arrivant à Montréal, plusieurs nouveaux arrivants n’ont pas assez d’argent pour participer aux loisirs de plein air dans un premier temps, d’où l’importance d’offrir des sorties simples, abordables ou gratuites. L’ARMP tente de réunir des dons et subventions afin de défrayer la participation des nouveaux arrivants à faible revenu aux loisirs de plein air.
En conclusion, les nouveaux arrivants sont sous-représentés dans le secteur du plein air. Plusieurs nouveaux arrivants et autres Montréalais aimeraient participer davantage aux loisirs de plein air, ce qui serait avantageux pour encourager leur épanouissement personnel, réseautage professionnel, santé, et sentiment d’appartenance à Montréal et au Québec. Le manque de voiture, de matériel de plein air, de connaissances spécifiques à ces sports et d’argent font partie des raisons pourquoi ils n’en font pas plus. Les impliquer davantage dans les loisirs de plein air pourrait contribuer au rapprochement interculturel au Québec. Il existe déjà de nombreuses ressources qui pourraient être mieux promues et regroupées.