La plongée sous-marine
Introduction
Les fonds marins de notre Terre sont bien moins connus que la topographie de différentes planètes telles Mars, Vénus ou Jupiter. C’est peut-être pour cette raison que les océans ont toujours été source d’un certain mystère. Néanmoins, il est possible de nos jours d’explorer à une certaine mesure l’environnement qui compose près de 70% de notre planète grâce à un équipement moderne et quelques notions préalables avant la pratique de cette activité.
Historique
Dès l’ère préhistorique, certains vestiges trouvés donnent à penser que nos ancêtres pratiquaient déjà une forme de plongée sous-marine, soit en nageant en apnée et en allant chasser divers poissons à l’aide de harpons. Ce sont les têtes de ces lances qui ont été retrouvées et qui ont pu être datées relatant ainsi cette activité de subsistance. Plus tard, au IVe siècle av. J.-C., grâce à une fresque, on pût relater qu’Alexandre le Grand aurait utilisé une sorte de cloche à plongée, la Colympha, afin d’explorer le bassin méditerranéen à environ 10 mètres de profondeur. Il faudra attendre néanmoins jusqu’en 1690 qu’Edmond Halley, à qui l’on doit également la découverte de la comète du même nom, développât une vraie cloche à plongée digne de ce nom, qu’il expérimenta lui-même. Malgré tout, elle possédait plusieurs inconvénients soit de ne pas pouvoir plonger à de grandes profondeurs, le système de purgation de l’air vicié n’était pas au point en plus du poids énorme de l’engin.
Jean-Baptiste Lachapelle révolutionna le monde de l’exploration sous-marine en utilisant pour la première fois le mot « scaphandre », à la suite de la création de son invention, s’apparentant plus à une veste de sauvetage qu’autre chose. Néanmoins, le bal était lancé. À la suite de plusieurs avancées technologiques, on finit par arriver à un semblant de scaphandre moderne, c’est-à-dire un large masque en cuivre avec des hublots, des bottes lestées permettant de rester au fond et un genre de système assurant l’influx d’air, mais un problème persistait, soit l’arrivée et l’expulsion de l’air qui se faisait à cette époque manuellement. Messieurs Rouquayrol et Denayrouze révolutionnèrent le monde de la plongée grâce à leur invention, l’appareil Rouquayrol-Denayrouze, gagnant de la foire de Paris de 1867 qui inspirera Jules Vernes pour son roman Vingt mille lieux sous les mers. Leur invention, d’abord servant aux sauvetages dans les mines, avait la particularité de distribuer l’air à la demande, soit par insufflation et expiration.
Émile Gagnan, durant l’occupation allemande, réduit le système Rouquayrol-Denayrouze afin d’alimenter différents moteurs au gaz dans un soucis d’économie étant donné que les réserves de carburant étaient contrôlées par les Allemands. Il fit la rencontre de Jaques-Yves Cousteau dans les années 1940 avec lequel il s’associa pour créer l’Aqualung (littéralement « poumon aquatique »), permettant une autonomie complète sous l’eau à l’aide d’une bouteille attachée au dos et a leur système de distribution de l’air, un prototype de détendeur moderne. Ils commercialiseront leur premier modèle, le CG45 (pour Cousteau-Gagnan 1945) qui popularisera finalement la pratique démocratique de la plongée sous-marine.
Les fonds marins de notre Terre sont bien moins connus que la topographie de différentes planètes telles Mars, Vénus ou Jupiter. C’est peut-être pour cette raison que les océans ont toujours été source d’un certain mystère. Néanmoins, il est possible de nos jours d’explorer à une certaine mesure l’environnement qui compose près de 70% de notre planète grâce à un équipement moderne et quelques notions préalables avant la pratique de cette activité.
Historique
Dès l’ère préhistorique, certains vestiges trouvés donnent à penser que nos ancêtres pratiquaient déjà une forme de plongée sous-marine, soit en nageant en apnée et en allant chasser divers poissons à l’aide de harpons. Ce sont les têtes de ces lances qui ont été retrouvées et qui ont pu être datées relatant ainsi cette activité de subsistance. Plus tard, au IVe siècle av. J.-C., grâce à une fresque, on pût relater qu’Alexandre le Grand aurait utilisé une sorte de cloche à plongée, la Colympha, afin d’explorer le bassin méditerranéen à environ 10 mètres de profondeur. Il faudra attendre néanmoins jusqu’en 1690 qu’Edmond Halley, à qui l’on doit également la découverte de la comète du même nom, développât une vraie cloche à plongée digne de ce nom, qu’il expérimenta lui-même. Malgré tout, elle possédait plusieurs inconvénients soit de ne pas pouvoir plonger à de grandes profondeurs, le système de purgation de l’air vicié n’était pas au point en plus du poids énorme de l’engin.
Jean-Baptiste Lachapelle révolutionna le monde de l’exploration sous-marine en utilisant pour la première fois le mot « scaphandre », à la suite de la création de son invention, s’apparentant plus à une veste de sauvetage qu’autre chose. Néanmoins, le bal était lancé. À la suite de plusieurs avancées technologiques, on finit par arriver à un semblant de scaphandre moderne, c’est-à-dire un large masque en cuivre avec des hublots, des bottes lestées permettant de rester au fond et un genre de système assurant l’influx d’air, mais un problème persistait, soit l’arrivée et l’expulsion de l’air qui se faisait à cette époque manuellement. Messieurs Rouquayrol et Denayrouze révolutionnèrent le monde de la plongée grâce à leur invention, l’appareil Rouquayrol-Denayrouze, gagnant de la foire de Paris de 1867 qui inspirera Jules Vernes pour son roman Vingt mille lieux sous les mers. Leur invention, d’abord servant aux sauvetages dans les mines, avait la particularité de distribuer l’air à la demande, soit par insufflation et expiration.
Émile Gagnan, durant l’occupation allemande, réduit le système Rouquayrol-Denayrouze afin d’alimenter différents moteurs au gaz dans un soucis d’économie étant donné que les réserves de carburant étaient contrôlées par les Allemands. Il fit la rencontre de Jaques-Yves Cousteau dans les années 1940 avec lequel il s’associa pour créer l’Aqualung (littéralement « poumon aquatique »), permettant une autonomie complète sous l’eau à l’aide d’une bouteille attachée au dos et a leur système de distribution de l’air, un prototype de détendeur moderne. Ils commercialiseront leur premier modèle, le CG45 (pour Cousteau-Gagnan 1945) qui popularisera finalement la pratique démocratique de la plongée sous-marine.
Formation
Afin de plonger au Québec et pratiquement partout ailleurs, il faut une formation complète permettant de se familiariser avec les principes de base de la plongée sous-marine, le vocabulaire qui y est associé, les réglementations ainsi que le matériel. Il existe plusieurs organismes offrant des cours permettant de pratiquer cette activité. L’organisme le plus connu et reconnu, du moins au Québec, est PADI. Ils offrent, comme la plupart des autres organisations, différents niveaux d’apprentissage, allant de la plongée pour jeunes adolescents jusqu’à instructeur, afin d’acquérir convenablement les bonnes connaissances. Chacun des organismes offre un « niveau de base » permettant la pratique de la plongée sous certaines conditions (ex. la profondeur), les autres formations pousseront différents concepts telles que la plongée d’épave ou en grotte, la photographie sous-marine, les différents mélanges gazeux, les premiers soins, le leadership ou bien la plongée dite technique, c’est-à-dire les plongées très profondes nécessitant différents mélanges gazeux et de très longues remontées. Le prochain tableau fera l’étalage des différentes équivalences entre les niveaux d’apprentissage [1].
Afin de plonger au Québec et pratiquement partout ailleurs, il faut une formation complète permettant de se familiariser avec les principes de base de la plongée sous-marine, le vocabulaire qui y est associé, les réglementations ainsi que le matériel. Il existe plusieurs organismes offrant des cours permettant de pratiquer cette activité. L’organisme le plus connu et reconnu, du moins au Québec, est PADI. Ils offrent, comme la plupart des autres organisations, différents niveaux d’apprentissage, allant de la plongée pour jeunes adolescents jusqu’à instructeur, afin d’acquérir convenablement les bonnes connaissances. Chacun des organismes offre un « niveau de base » permettant la pratique de la plongée sous certaines conditions (ex. la profondeur), les autres formations pousseront différents concepts telles que la plongée d’épave ou en grotte, la photographie sous-marine, les différents mélanges gazeux, les premiers soins, le leadership ou bien la plongée dite technique, c’est-à-dire les plongées très profondes nécessitant différents mélanges gazeux et de très longues remontées. Le prochain tableau fera l’étalage des différentes équivalences entre les niveaux d’apprentissage [1].
Environnement
La plongée sous-marine offre un monde infini de possibilités de milieux praticables. Au Québec, plusieurs sites de plongée sont disponibles, ratissant divers types de plongée et offrant différents aspects. Les environnements disponibles étant déjà très bien expliqués sur le site internet de la Fédération Québécois des Activités Subaquatiques (FQAS), en plus de la myriade de sites de plongée répertoriés, voici un cours résumé. Pour plus d’informations, prière de visiter : http://www.fqas.qc.ca/tous/index.php
La plongée en eau douce
La plongée en eau douce constitue la vaste majorité des sites de plongée au Québec, étant donné l’étendue et la quantité de plans d’eau recouvrant notre territoire. Ces plongées en lac et rivière offrent l’opportunité de voirs différents poissons de grandeurs variées caractérisant la faune et la flore aquatique du Québec.
La plongée en eau salée
La porte d’entrée de l’Atlantique au Québec se trouve être à partir de Tadoussak et est parmi les plus beaux sites de plongée au monde. L’ensemble de la région, particulièrement aux Escoumins, permet aux plongeurs d’observer une impressionnante quantité d’oursins, d’étoiles de mers et autres. Mais malgré tout, le clou du spectacle reste les loups arctiques et les phoques se promenant dans le « grand bleu ».
La plongée d’épave
La plongée d’épave permet aux plongeurs de visiter et d’admirer des bateaux, souvent coulés par exprès et très bien entretenus, et d’entrer à l’intérieur de ceux-ci. La plupart sont aménagés pour la pratique de cette activité, c’est-à-dire que le bateau est bien ancré au fond de l’eau, les cadres de portes sont plus larges, il est toujours possible de voir la lumière du jour, des trappes permettant aux bulles de s’échapper qui ont été percées ou des fois, même des lignes de vie sont présentes afin d’orienter le plongeur.
La plongée sous-glace
Choyés par notre climat hivernal, les plongeurs québécois ont la chance de pratiquer la plongée sous-glace. Celle-ci a l’avantage d’offrir aux adeptes de ce sport une visibilité incomparable, étant donné que les sédiments sont maintenant bien au fond du bassin marin. Frileux, s’abstenir!
L’équipement
La différence entre un équipement adéquat et en bon état peut faire la différence entre la vie et la mort et la vaste majorité des accidents de plongée sont causés par la négligence des participants, rarement par un équipement défectueux. Il va sans dire qu’il faut alors s’équiper correctement et bien entretenir le tout. Le matériel a pour but de rendre les plongées plus agréables et plus sécuritaires que possible.
Le masque
Le masque, comparable à de grosses lunettes avec une sangle à l’arrière, permet de voir plus clair sous l’eau. En effet, il agit comme une espèce de bulle d’air où les rayons lumineux peuvent être captés par l’œil humain, autrement incapable directement sous l’eau. Dorénavant, il est possible d’avoir des masques de plongée avec des lentilles intégrées, permettant aux personnes portant des lunettes de voir convenablement sans s’encombrer de leurs lunettes.
Le tuba
Cet outil permet de respirer sous l’eau sans bouteille (plongée en apnée), il est néanmoins restreint par sa longueur d’habituellement quelques centimètres. La majorité des plongeurs l’utilise dorénavant à la surface, avant ou après la plongée, afin d’éviter de boire la tasse lorsque la mer est agitée.
Les palmes
Il est possible, grâce aux palmes d’avancer sous l’eau convenablement et sans trop de fatiguer. Comparables à des nageoires, elles agissent un peu de la même manière, c’est-à-dire en procurant une meilleure propulsion en déplaçant une grande quantité d’eau. Il existe deux types de palmes soit celles à chaussons ou celles à sangles réglables, qui seront portées avec des bottillons. Au Québec, il est préférable de choisir celles à sangles puisque les chaussons permettront de garder les pieds un peu plus au chaud.
Scaphandre autonome
C’est probablement le morceau d’équipement le plus important qu’il soit et il se décompose en plusieurs morceaux :
La bouteille : Les bouteilles sont présentées soit en aluminium ou en acier. Les premières, plus légères, auront une flottabilité positive à la fin de la plongée pouvant gêner certains plongeurs. Les bouteilles en acier ne présentent pas cet inconvénient. Bien évidemment, elle contient l’air comprimé qui permet au plongeur de respirer sous l’eau. Elle s’attache au dos de la veste de plongée à l’aide de sangles. L’air qui est comprimé à l’intérieur de la bouteille est par défaut de « l’air normal », c’est-à-dire l’air que nous respirons couramment (21% d’oxygène, 78% d’azote et 1% d’autres gaz). Par contre, il est possible, suite à une formation « Nitrox » de plonger avec des bouteilles contenant un pourcentage plus élevé d’oxygène (jusqu’à 40%), afin de réduire le niveau d’azote dans la bouteille, et du même coup, l’azote résiduel (problème de santé possible au retour de plongées en eaux profondes). Il existe également ce qu’on appelle du Trimix, où de l’hélium est ajouté, mais ce type de mélange gazeux est spécifique à la plongée technique et non à la plongée sous-marine.
Le détendeur : Le détendeur permet la distribution de l’air de la bouteille vers la bouche en réduisant la pression. Il permet également de disperser l’air vicié, une fois respiré. C’est à l’aide d’un système de valve que dorénavant, le plongeur peut respirer « à la demande ».
La veste de plongée
Également appelé gilet stabilisateur, il est l’élément central et indispensable de tout l’équipement du plongeur. Il permet, comme son nom l’indique, une meilleure stabilité autant à la surface que sous l’eau, grâce à un boyau injectant de l’air qui y est raccordé. Le plongeur a le contrôle sur cet équipement grâce à un système de gonflage activable grâce à la main. On peut également diminuer le volume d’air grâce à la même manette. Il existe différentes sortes de variétés et de modèles différents, plus complexes et distincts les uns des autres, et il serait bien trop long de faire l’étalage complet de la gamme de produits offerts. Néanmoins, la plupart des modèles sont constitués d’une bouée gonflable servant à la stabilité, un système pour attacher la bouteille et diverse sangle et poche pouvant accueillir différents accessoires.
Système de lestage
C’est grâce à cette partie d’équipement qu’il est permis au plongeur de couler et d’atteindre efficacement les fonds marins. Habituellement composé de différents poids en plomb, ce système est présent sous deux formes, soit la ceinture ou le système intégré. La ceinture est simplement une sangle en tissu que l’on fixe à la taille où les poids s’enfilent les uns après les autres jusqu’au poids désiré. En ce qui a trait au système intégré, il fait partie des différentes poches mentionnées plus haut faisant partie du gilet stabilisateur. Ce sont en fait deux compartiments qu’il est possible de retirer de la veste où sont emmagasinés les poids.
Vêtement de protection iso-thermique
Ce vêtement rend la plongée beaucoup plus confortable et agréable. Il se présente également sous plusieurs formes, soit les combinaisons humides ou semi-humides (wet-suit) et les combinaisons étanches (dry-suit). Les deux ont néanmoins le même fonctionnement et le même but, soit de créer une couche d’isolation thermique soit par l’eau ou par l’air. De plus, le matériel dont est composée la combinaison permet de ralentir la perte de chaleur du corps. Les combinaisons humides garderont entre le corps et la couche de tissu une petite quantité d’eau qui sera réchauffée par le corps et le matériel conservera cette énergie thermique. C’est le même principe pour les combinaisons étanches sauf que c’est de l’air qui remplace l’eau près du corps. Il faut une formation particulière pour plonger avec une combinaison étanche (dry suit).
L’ordinateur de plongée
C’est probablement la pièce d’équipement la plus contemporaine qui soit. Ce petit bijou technologique indique la quantité d’air restant dans la bouteille, le temps de non-décompression, la température, la profondeur maximale qui est permise d’atteindre, et beaucoup plus. En bref, l’ordinateur de plongée remplace les anciennes tables où il fallait calculer individuellement chaque profil de plongée. Quoique non obligatoire comme pièce d’équipement, il est d’une grande utilité et dans certains cas, on cesse d’enseigner les tables de plongées aux nouveaux certifiés, tellement que les ordonnateurs sont rendus monnaie courante.
Médiagraphie
BRISSON, François. 2013. Guide d’achat pour protections thermiques. In Oké plongée < http://www.okeplongee.ca/vente_guide_protections_thermiques > Consulté le 18 avril 2014
CLOUZOT, François. 1969. L’exploration sous-marine. Paris : Presses universitaires de France. 124 p.
JACKSON, Jack. 2005. Le guide complet de la plongée sous-marine. Paris : Éditions de Vecchi, 191p
LACASSE, Roger. 2014. Plongée. In Fédération Québécoise des Activités Subaquatiques <http://www.fqas.qc.ca/tous/page.php?id=9> Consulté le 18 avril 2014
MALET, Caroline. 2007. « Une carte mondiale des fonds marins établies par satelitte ». In Le Figaro.fr <http://www.lefigaro.fr/sciences/2006/12/09/01008-20061209ARTFIG90845-une_carte_mondiale_des_fonds_marins_etablie_par_satellites.php> Consulté le 18 avril 2014
PADI. 2010. Enriched Air Diver. Rancho Santa Margarita : PADI, 40p
PADI, 2014. « Présentation de l’équipement de plongée » In Padi.com <http://www.padi.com/scuba/plongee/equipement-plongee/presentation-equipement-plongee/default.aspx> Consulté le 18 avril 2014
PADI, 2014. «Scaphandre autonome» In Padi.com <http://www.padi.com/scuba/plongee/equipement-plongee/guide/scaphandre-autonome/default.aspx> Consulté le 18 avril 2014
PADI, 2014. «Tec Trimix Diver » in Padi.com < https://www.padi.com/scuba/padi-courses/technical-courses/view-all-technical-courses/tec-trimix-diver/ > Consulté le 18 avril 2014
RICHARDSON, Drew. 2010. Open Water Diver Manual. Rancho Santa Margarita : PADI, 260p
RICHARDSON, Drew. 2010. Adventures in Diving. Rancho Santa Margarita : PADI, 374p
[1] Tiré de Scuba Schools International, 2014. « SSI equivalence chart » In divessi.com < https://www.divessi.com/data/Pdf/SSI_Equivalence_Chart_ENG.pdf > Consulté le 18 avril 2014
Recherche faite par :
Félix ARSENAULT-OUELLET
Étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf
La plongée sous-marine offre un monde infini de possibilités de milieux praticables. Au Québec, plusieurs sites de plongée sont disponibles, ratissant divers types de plongée et offrant différents aspects. Les environnements disponibles étant déjà très bien expliqués sur le site internet de la Fédération Québécois des Activités Subaquatiques (FQAS), en plus de la myriade de sites de plongée répertoriés, voici un cours résumé. Pour plus d’informations, prière de visiter : http://www.fqas.qc.ca/tous/index.php
La plongée en eau douce
La plongée en eau douce constitue la vaste majorité des sites de plongée au Québec, étant donné l’étendue et la quantité de plans d’eau recouvrant notre territoire. Ces plongées en lac et rivière offrent l’opportunité de voirs différents poissons de grandeurs variées caractérisant la faune et la flore aquatique du Québec.
La plongée en eau salée
La porte d’entrée de l’Atlantique au Québec se trouve être à partir de Tadoussak et est parmi les plus beaux sites de plongée au monde. L’ensemble de la région, particulièrement aux Escoumins, permet aux plongeurs d’observer une impressionnante quantité d’oursins, d’étoiles de mers et autres. Mais malgré tout, le clou du spectacle reste les loups arctiques et les phoques se promenant dans le « grand bleu ».
La plongée d’épave
La plongée d’épave permet aux plongeurs de visiter et d’admirer des bateaux, souvent coulés par exprès et très bien entretenus, et d’entrer à l’intérieur de ceux-ci. La plupart sont aménagés pour la pratique de cette activité, c’est-à-dire que le bateau est bien ancré au fond de l’eau, les cadres de portes sont plus larges, il est toujours possible de voir la lumière du jour, des trappes permettant aux bulles de s’échapper qui ont été percées ou des fois, même des lignes de vie sont présentes afin d’orienter le plongeur.
La plongée sous-glace
Choyés par notre climat hivernal, les plongeurs québécois ont la chance de pratiquer la plongée sous-glace. Celle-ci a l’avantage d’offrir aux adeptes de ce sport une visibilité incomparable, étant donné que les sédiments sont maintenant bien au fond du bassin marin. Frileux, s’abstenir!
L’équipement
La différence entre un équipement adéquat et en bon état peut faire la différence entre la vie et la mort et la vaste majorité des accidents de plongée sont causés par la négligence des participants, rarement par un équipement défectueux. Il va sans dire qu’il faut alors s’équiper correctement et bien entretenir le tout. Le matériel a pour but de rendre les plongées plus agréables et plus sécuritaires que possible.
Le masque
Le masque, comparable à de grosses lunettes avec une sangle à l’arrière, permet de voir plus clair sous l’eau. En effet, il agit comme une espèce de bulle d’air où les rayons lumineux peuvent être captés par l’œil humain, autrement incapable directement sous l’eau. Dorénavant, il est possible d’avoir des masques de plongée avec des lentilles intégrées, permettant aux personnes portant des lunettes de voir convenablement sans s’encombrer de leurs lunettes.
Le tuba
Cet outil permet de respirer sous l’eau sans bouteille (plongée en apnée), il est néanmoins restreint par sa longueur d’habituellement quelques centimètres. La majorité des plongeurs l’utilise dorénavant à la surface, avant ou après la plongée, afin d’éviter de boire la tasse lorsque la mer est agitée.
Les palmes
Il est possible, grâce aux palmes d’avancer sous l’eau convenablement et sans trop de fatiguer. Comparables à des nageoires, elles agissent un peu de la même manière, c’est-à-dire en procurant une meilleure propulsion en déplaçant une grande quantité d’eau. Il existe deux types de palmes soit celles à chaussons ou celles à sangles réglables, qui seront portées avec des bottillons. Au Québec, il est préférable de choisir celles à sangles puisque les chaussons permettront de garder les pieds un peu plus au chaud.
Scaphandre autonome
C’est probablement le morceau d’équipement le plus important qu’il soit et il se décompose en plusieurs morceaux :
La bouteille : Les bouteilles sont présentées soit en aluminium ou en acier. Les premières, plus légères, auront une flottabilité positive à la fin de la plongée pouvant gêner certains plongeurs. Les bouteilles en acier ne présentent pas cet inconvénient. Bien évidemment, elle contient l’air comprimé qui permet au plongeur de respirer sous l’eau. Elle s’attache au dos de la veste de plongée à l’aide de sangles. L’air qui est comprimé à l’intérieur de la bouteille est par défaut de « l’air normal », c’est-à-dire l’air que nous respirons couramment (21% d’oxygène, 78% d’azote et 1% d’autres gaz). Par contre, il est possible, suite à une formation « Nitrox » de plonger avec des bouteilles contenant un pourcentage plus élevé d’oxygène (jusqu’à 40%), afin de réduire le niveau d’azote dans la bouteille, et du même coup, l’azote résiduel (problème de santé possible au retour de plongées en eaux profondes). Il existe également ce qu’on appelle du Trimix, où de l’hélium est ajouté, mais ce type de mélange gazeux est spécifique à la plongée technique et non à la plongée sous-marine.
Le détendeur : Le détendeur permet la distribution de l’air de la bouteille vers la bouche en réduisant la pression. Il permet également de disperser l’air vicié, une fois respiré. C’est à l’aide d’un système de valve que dorénavant, le plongeur peut respirer « à la demande ».
La veste de plongée
Également appelé gilet stabilisateur, il est l’élément central et indispensable de tout l’équipement du plongeur. Il permet, comme son nom l’indique, une meilleure stabilité autant à la surface que sous l’eau, grâce à un boyau injectant de l’air qui y est raccordé. Le plongeur a le contrôle sur cet équipement grâce à un système de gonflage activable grâce à la main. On peut également diminuer le volume d’air grâce à la même manette. Il existe différentes sortes de variétés et de modèles différents, plus complexes et distincts les uns des autres, et il serait bien trop long de faire l’étalage complet de la gamme de produits offerts. Néanmoins, la plupart des modèles sont constitués d’une bouée gonflable servant à la stabilité, un système pour attacher la bouteille et diverse sangle et poche pouvant accueillir différents accessoires.
Système de lestage
C’est grâce à cette partie d’équipement qu’il est permis au plongeur de couler et d’atteindre efficacement les fonds marins. Habituellement composé de différents poids en plomb, ce système est présent sous deux formes, soit la ceinture ou le système intégré. La ceinture est simplement une sangle en tissu que l’on fixe à la taille où les poids s’enfilent les uns après les autres jusqu’au poids désiré. En ce qui a trait au système intégré, il fait partie des différentes poches mentionnées plus haut faisant partie du gilet stabilisateur. Ce sont en fait deux compartiments qu’il est possible de retirer de la veste où sont emmagasinés les poids.
Vêtement de protection iso-thermique
Ce vêtement rend la plongée beaucoup plus confortable et agréable. Il se présente également sous plusieurs formes, soit les combinaisons humides ou semi-humides (wet-suit) et les combinaisons étanches (dry-suit). Les deux ont néanmoins le même fonctionnement et le même but, soit de créer une couche d’isolation thermique soit par l’eau ou par l’air. De plus, le matériel dont est composée la combinaison permet de ralentir la perte de chaleur du corps. Les combinaisons humides garderont entre le corps et la couche de tissu une petite quantité d’eau qui sera réchauffée par le corps et le matériel conservera cette énergie thermique. C’est le même principe pour les combinaisons étanches sauf que c’est de l’air qui remplace l’eau près du corps. Il faut une formation particulière pour plonger avec une combinaison étanche (dry suit).
L’ordinateur de plongée
C’est probablement la pièce d’équipement la plus contemporaine qui soit. Ce petit bijou technologique indique la quantité d’air restant dans la bouteille, le temps de non-décompression, la température, la profondeur maximale qui est permise d’atteindre, et beaucoup plus. En bref, l’ordinateur de plongée remplace les anciennes tables où il fallait calculer individuellement chaque profil de plongée. Quoique non obligatoire comme pièce d’équipement, il est d’une grande utilité et dans certains cas, on cesse d’enseigner les tables de plongées aux nouveaux certifiés, tellement que les ordonnateurs sont rendus monnaie courante.
Médiagraphie
BRISSON, François. 2013. Guide d’achat pour protections thermiques. In Oké plongée < http://www.okeplongee.ca/vente_guide_protections_thermiques > Consulté le 18 avril 2014
CLOUZOT, François. 1969. L’exploration sous-marine. Paris : Presses universitaires de France. 124 p.
JACKSON, Jack. 2005. Le guide complet de la plongée sous-marine. Paris : Éditions de Vecchi, 191p
LACASSE, Roger. 2014. Plongée. In Fédération Québécoise des Activités Subaquatiques <http://www.fqas.qc.ca/tous/page.php?id=9> Consulté le 18 avril 2014
MALET, Caroline. 2007. « Une carte mondiale des fonds marins établies par satelitte ». In Le Figaro.fr <http://www.lefigaro.fr/sciences/2006/12/09/01008-20061209ARTFIG90845-une_carte_mondiale_des_fonds_marins_etablie_par_satellites.php> Consulté le 18 avril 2014
PADI. 2010. Enriched Air Diver. Rancho Santa Margarita : PADI, 40p
PADI, 2014. « Présentation de l’équipement de plongée » In Padi.com <http://www.padi.com/scuba/plongee/equipement-plongee/presentation-equipement-plongee/default.aspx> Consulté le 18 avril 2014
PADI, 2014. «Scaphandre autonome» In Padi.com <http://www.padi.com/scuba/plongee/equipement-plongee/guide/scaphandre-autonome/default.aspx> Consulté le 18 avril 2014
PADI, 2014. «Tec Trimix Diver » in Padi.com < https://www.padi.com/scuba/padi-courses/technical-courses/view-all-technical-courses/tec-trimix-diver/ > Consulté le 18 avril 2014
RICHARDSON, Drew. 2010. Open Water Diver Manual. Rancho Santa Margarita : PADI, 260p
RICHARDSON, Drew. 2010. Adventures in Diving. Rancho Santa Margarita : PADI, 374p
[1] Tiré de Scuba Schools International, 2014. « SSI equivalence chart » In divessi.com < https://www.divessi.com/data/Pdf/SSI_Equivalence_Chart_ENG.pdf > Consulté le 18 avril 2014
Recherche faite par :
Félix ARSENAULT-OUELLET
Étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf