La survie en forêt
La peur ou réaction au stress est un état
émotionnel qui apparait chez tout humain se trouvant devant des situations de
menace (stress) affectant celui-ci physiquement ou psychologiquement. La peur
est une réaction normal qui peut avoir des conséquences autant positives que
négatives pour la survie de l'homme. Tout dépend de la façon dont nous
réagissons à cette peur. Lorsque cet état nous pousse à réagir en évitant une
menace, la peur peut être vue de façon positive. Elle nous protège en mettant
notre corps en alerte lorsque notre corps détecte un stimulus venant de
l'extérieur. Cette réaction vient renforcer l'attention et la concentration
chez l'humain, par contre chaque individu ne réagit pas de la même façon au
stimulus [1].
Dans un contexte de survie, la peur un élément à prendre en compte très
sérieusement, elle peut être autant un allié qu'un ennemi.
Premièrement, il ne faut pas essayer d'oublier la peur en rejetant la réalité de la situation dans laquelle on se trouve. Il y a toujours un moyen d'améliorer les circonstances. Accepter la peur comme une réaction normale lorsque nous faisons face à une situation de danger va faire en sorte que l'homme va agir de façon méthodique et va, par conséquent, augmenter ses chances de survie. L'impuissance et le désespoir sont les facteurs augmentant la peur. Par contre, la confiance en l'équipement individuel, la confiance dans les connaissances d'une personne plus expérimentée et le fait de se concentrer sur la tâche à accomplir sont les facteurs qui vont aider l'homme à diminuer ainsi qu'à maîtriser sa peur. Dans les prochains paragraphes, la survie sera traitée sous plusieurs aspects qui sont les sept ennemis de la survie, comment envisager celle-ci, comment survivre en groupe, les engins pyrotechniques utiles, les signaux de détresse et comment allumer un feu.
Les sept ennemis de la survie
Quand nous luttons pour la survie, nous ressentons plusieurs sensations. Celles qui sont dites les ennemis de la survie sont: la douleur, le froid, la soif, la faim, la fatigue, l'ennui ainsi que la solitude. Ces sensations peuvent devenir dangereuses si nous ne les maîtrisons pas, c'est pourquoi il est important tout comme pour la peur, de se renseigner sur celles-ci et sur leurs effets sur l'homme.
Comment envisager la survie
L'état d'esprit est essentiel quand nous envisageons la survie. Un esprit préparé peut facilement faire face à n'importe quelle situation de danger. Une personne ayant ce genre d'esprit se préparera et recréera toutes les situations de danger qui pourraient arriver. Cet état d'esprit par rapport à la survie sert souvent de règle de conduite à une personne se trouvant dans des circonstances de danger. Par contre, un esprit non préparé aura tendance à se cacher de la réalité de la situation, ce qui le mettra dans l'impossibilité de réagir de façon convenable. Ne pas avoir un esprit prêt peut créer de la panique très facilement. Être capable de pratiquer de façon répétée et de connaitre les mesures à adopter lors d'une urgence peut faire en sorte que la personne préparée agisse de façon automatique lors d'une situation critique.
Le comportement de groupe
Lors de la lutte pour la survie, l'organisation du groupe est d'une grande importance. Un groupe a plus de chance de survivre si tous les membres restent occupés. Lorsqu'un groupe est en danger, plus la situation est difficile, plus l'équipage va avoir de problèmes.
Ensuite, un bon moral augmente la productivité du groupe. Quand tous les membres d'un groupe se sentent intégrés et ont un sentiment d'appartenance, le moral devient élevé et cela amène des avantages:
En survie, il faut que l'harmonie règne dans le groupe. Dans certains cas, l'humeur et l'état d'esprit négatif de certaines personnes peuvent se transmettre facilement au sein du groupe. L'organisation et une bonne direction peuvent amener une grande détermination dans le groupe et éviteront la panique.
Les qualités personnelles nécessaires
En situation de survie, c'est la personne, bien plus que la situation de danger, qui va décider si la peur conduira à la panique ou, à l'inverse, va l'inciter à se battre pour vivre. C'est pour cela que la survie dépend beaucoup de la personnalité de la personne se retrouvant dans une situation critique. C'est sa personnalité qui lui fera prendre des mesures qui seront nécessaires à sa survie. Chez l'humain, les qualités importantes pour survivre sont les suivantes :
Signaux de détresse
Lors d’une situation d’urgence nécessitant l’extraction d’une personne ou d’un groupe de personne, l’important est de toujours avoir un plan détaillé pour le plus de situations possible et de garder un certain sang-froid face à la situation. On évite ainsi le gaspillage d’énergie, de ressources et de temps, qui sont cruciaux dans des situations d’extrême urgence. Il faut aussi tenir compte de l’environnement dans lequel on se trouve, car celui-ci peut être utilisé pour alerter des secours (ex. : montagne pour signaux, arbres pour feu, etc.)
On s’assure d’avoir avec soi un téléphone satellite ou une radio qui capte le plus de signaux possible afin d’être plus certain d’alerter les secouristes. Se souvenir qu’en forêt, la couleur orange est toujours la plus visible sur une grande distance.
Signaux
Engins pyrotechniques
Signaux lumineux
Les signaux lumineux sont très efficaces la nuit. Un arbre peut servir de torche. Un conifère éloigné des autres est préférable. Démarrer le feu dans les branches du bas avec des matériaux combustibles venant d’autres arbres. Ensuite, démarrer un autre feu sur le tronc à la base de l’arbre. Les deux feux se rejoindront pour créer une gigantesque torche visible à des kilomètres. Il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter un feu de forêt. De l’essence peut être brûlée lorsqu’un avion est en vue. Le miroir est l’instrument le plus efficace en matière de signal visible. Il permet de réfléchir les rayons du soleil sur une très grande distance. Près d’un avion, les phares peuvent être utiles s’ils sont encore fonctionnels. Un avion écrasé est un excellent signal. Il faut dégager les arbres près d’un site d’écrasement permet une grande visibilité pour des patrouilles aériennes.
Méthode des trois feux
Disposer les trois signaux à 30 mètres un de l’autre si possible avec une formation triangulaire. Le long d’une rivière ou d’un ravin, on place ces trois signaux en ligne. Le terrain doit être dégagé pour pouvoir allumer rapidement les trois signaux lorsqu’un avion est entendu au loin. Il faut ensuite protéger les feux des intempéries et les garder prêts à être allumés avec du bois très combustible arrangé en pyramide couverte de feuillage ou de la mousse. Il faut toujours garder une réserve de combustible à porter. Près d’un site d’écrasement, le caoutchouc et l’huile produisent une grosse fumée noire très visible. Le jour, faire des signaux de fumée et garder les trois feux pour la nuit. Il faut éviter le gaspillage en allumant les feux que lorsque nécessaire et éviter de répandre le feu à la végétation avoisinante dans une forêt dense.
Allumer un feu
En forêt, lors de la préparation d’un feu, une des règles d’or est la préparation. Il faut s’assurer de pouvoir garder le feu allumé sur une assez longue période de temps, c’est-à-dire toute une nuit. Pour se faire, avant d’allumer son feu, il faut avoir près de l’emplacement une petite réserve contenant à la fois du petit bois ou du bois sec qui brûle vite et du bois vert qui brûle sur une plus grande période de temps. La base sur laquelle repose le feu est capitale. L’idéal est de faire brûler le bois sur de la terre. Si cela est impossible en raison de la neige, on installe alors une base de grosses bûches pour éviter de noyer le feu dans la neige. Une base en feuilles de conifères peut aussi faire l’affaire. Une fois la base installée, on fait d’abord brûler ce qui est très combustible, ce qui brûle très rapidement. Les petites brindilles et l’écorce de bouleau sont de très bons combustibles. La résine brûle aussi très rapidement, on en trouve en grande quantité dans les racines, surtout celles de pin. S’assurer d’avoir toujours une réserve d’éléments combustibles est très important pour réanimer le feu si celui-ci s’éteint. Pour plus de détail, voir la section sur les feux. La disposition des branches se fait en utilisant certains codes que l’on trouve ici : http://www.toujourspret.com/techniques/campisme/nature/survie/signaux_de_detresse.php
En somme, une fois que toutes les précautions nécessaires à la survie ont été prises, il faut essayer de créer un contact avec les personnes à notre recherche. Il faut préparer autant de signaux de détresse possible en suivant le mode d'emploi. Ensuite, il fat trouver des emplacements pour positionner les signaux, il est important de les protéger de l'humidité et du froid. Les trousses de secours ne contiennent pas énormément d'engins pyrotechniques ou de pistolets, il est donc important d'en faire une utilisation modérée. Il est important de prendre soin du matériel de signalisation, puisqu'il est très important pour se faire retrouver par les secours.
Médiagraphie
Doctissimo, [En ligne], consulté le 3 avril 2014, Adresse URL: http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1020/ps_2765_kesako_peur.htm
Survie en forêt
Document du gouvernement du canada
http://publications.gc.ca/collections/Collection/D83-4-2-2001-1F.pdf
Référence sur la survie, voir le site de scout canada et autres, assez complet :
http://www.toujourspret.com/techniques/campisme/nature/survie/feu.php
http://scoutmestre.chez.com/techniques/survie/survie_3.html
Reportage sur le sujet
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/sb/pleinair/82281/survie-en-foret
Ressources sur le sujet et formations offertes
http://www.orientationazimut.com/survieenforet.html
http://www.survie-foret.com/l-instructeur-survie-john-c-et-son-programme/
[1] http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1020/ps_2765_kesako_peur.htm
Recherche faite par :
Édouard BOURQUE et Lucas SEKKAT
Étudiants au Collège Jean-de-Brébeuf
Premièrement, il ne faut pas essayer d'oublier la peur en rejetant la réalité de la situation dans laquelle on se trouve. Il y a toujours un moyen d'améliorer les circonstances. Accepter la peur comme une réaction normale lorsque nous faisons face à une situation de danger va faire en sorte que l'homme va agir de façon méthodique et va, par conséquent, augmenter ses chances de survie. L'impuissance et le désespoir sont les facteurs augmentant la peur. Par contre, la confiance en l'équipement individuel, la confiance dans les connaissances d'une personne plus expérimentée et le fait de se concentrer sur la tâche à accomplir sont les facteurs qui vont aider l'homme à diminuer ainsi qu'à maîtriser sa peur. Dans les prochains paragraphes, la survie sera traitée sous plusieurs aspects qui sont les sept ennemis de la survie, comment envisager celle-ci, comment survivre en groupe, les engins pyrotechniques utiles, les signaux de détresse et comment allumer un feu.
Les sept ennemis de la survie
Quand nous luttons pour la survie, nous ressentons plusieurs sensations. Celles qui sont dites les ennemis de la survie sont: la douleur, le froid, la soif, la faim, la fatigue, l'ennui ainsi que la solitude. Ces sensations peuvent devenir dangereuses si nous ne les maîtrisons pas, c'est pourquoi il est important tout comme pour la peur, de se renseigner sur celles-ci et sur leurs effets sur l'homme.
- La douleur: C'est par la douleur que la nature menace le plus notre corps. Mais elle peut aussi éloigner la douleur. C'est ce qui arrive quand notre esprit lutte pour notre survie au lieu de penser à notre blessure. Il faut donc garder en tout temps un bon moral et rester occupé.
- Le froid: Le froid diminue les facultés intellectuelles, engourdit le corps et l'esprit et diminue notre volonté de survivre. C'est un ennemi très menaçant et qui peut s'avérer très dangereux.
- La soif: Il est très facile de se déshydrater pendant une période de survie, même si nous ne manquons pas d'eau autour de nous. C'est pourquoi il faut se rappeler qu'on ne doit pas se priver d'eau sans que cela soit nécessaire.
- La faim: La faim être un ennemi redoutable à cause des effets qu'elle peut avoir sur la raison. Elle diminue la résistance de l'homme contre le froid, la douleur et à la peur.
- La fatigue: Elle peut nous rendre négligents, puisqu'il devient plus facile de se montrer indifférent. La fatigue n'est pas juste causée par le surmenage physique, elle peut aussi être causée par le désespoir, le manque de détermination, la frustration ou l'ennui.
- L'ennui et la solitude: Ce sont deux des ennemis les plus redoutables dans la lutte pour la survie. Ils sont classés dans les plus dangereux ennemis, car ils se produisent soudainement. Ces sentiments viennent nous hanter lentement quand nous espérions quelque chose, mais qu'il ne se passe rien.
Comment envisager la survie
L'état d'esprit est essentiel quand nous envisageons la survie. Un esprit préparé peut facilement faire face à n'importe quelle situation de danger. Une personne ayant ce genre d'esprit se préparera et recréera toutes les situations de danger qui pourraient arriver. Cet état d'esprit par rapport à la survie sert souvent de règle de conduite à une personne se trouvant dans des circonstances de danger. Par contre, un esprit non préparé aura tendance à se cacher de la réalité de la situation, ce qui le mettra dans l'impossibilité de réagir de façon convenable. Ne pas avoir un esprit prêt peut créer de la panique très facilement. Être capable de pratiquer de façon répétée et de connaitre les mesures à adopter lors d'une urgence peut faire en sorte que la personne préparée agisse de façon automatique lors d'une situation critique.
Le comportement de groupe
Lors de la lutte pour la survie, l'organisation du groupe est d'une grande importance. Un groupe a plus de chance de survivre si tous les membres restent occupés. Lorsqu'un groupe est en danger, plus la situation est difficile, plus l'équipage va avoir de problèmes.
Ensuite, un bon moral augmente la productivité du groupe. Quand tous les membres d'un groupe se sentent intégrés et ont un sentiment d'appartenance, le moral devient élevé et cela amène des avantages:
- Le membre du groupe se sent plus en sécurité, puisqu'il sait que sa survie dépend des autres membres en qui il a confiance.
- Un groupe avec un bon moral aura tendance à prendre une situation d'échec avec plus de ténacité.
- Des buts peuvent être fixés facilement pour s'entraider.
En survie, il faut que l'harmonie règne dans le groupe. Dans certains cas, l'humeur et l'état d'esprit négatif de certaines personnes peuvent se transmettre facilement au sein du groupe. L'organisation et une bonne direction peuvent amener une grande détermination dans le groupe et éviteront la panique.
Les qualités personnelles nécessaires
En situation de survie, c'est la personne, bien plus que la situation de danger, qui va décider si la peur conduira à la panique ou, à l'inverse, va l'inciter à se battre pour vivre. C'est pour cela que la survie dépend beaucoup de la personnalité de la personne se retrouvant dans une situation critique. C'est sa personnalité qui lui fera prendre des mesures qui seront nécessaires à sa survie. Chez l'humain, les qualités importantes pour survivre sont les suivantes :
- Être capable de prendre décisions
- Être créatif et débrouillard
- Il doit être capable d'être seul, de se suffire à lui-même.
- Avoir la capacité de s'adapter facilement à des situations difficiles.
- Il doit être capable de se maîtriser, d'être calme.
- Il est important de rester positif, tout en envisageant le pire.
- Il doit être patient. Il doit être capable d'attendre un meilleure occasion se présente lors d'un problème.
- Il doit avoir de l'endurance, mais surtout mentale. Il doit prêt à faire face au pire évènement.
- Il doit être capable de se rendre compte de l'humeur et des sentiments que les gens de son groupe ressentent. Il comprend et prévoit les réactions des autres.
- Il sait d'où viennent les craintes et les menaces.
- Il connait l'origine de ces problèmes et il est en mesure de les dominer.
Signaux de détresse
Lors d’une situation d’urgence nécessitant l’extraction d’une personne ou d’un groupe de personne, l’important est de toujours avoir un plan détaillé pour le plus de situations possible et de garder un certain sang-froid face à la situation. On évite ainsi le gaspillage d’énergie, de ressources et de temps, qui sont cruciaux dans des situations d’extrême urgence. Il faut aussi tenir compte de l’environnement dans lequel on se trouve, car celui-ci peut être utilisé pour alerter des secours (ex. : montagne pour signaux, arbres pour feu, etc.)
On s’assure d’avoir avec soi un téléphone satellite ou une radio qui capte le plus de signaux possible afin d’être plus certain d’alerter les secouristes. Se souvenir qu’en forêt, la couleur orange est toujours la plus visible sur une grande distance.
Signaux
- La fumée est très efficace en temps clair et permet d’envoyer des signaux sur une très grande période de temps.
- Avec une fusée éclairante, on produit une étoile rouge qui monte 45 à 60 m d’altitude qui brûle pendant plusieurs secondes et qui est visible sur plusieurs kilomètres. Les fusées éclairantes que l’on trouve dans les avions ne doivent être utilisées que si l’on est certain d’être aperçu par des secouristes et ne devraient être utilisées que par les pilotes eux-mêmes.
Engins pyrotechniques
- Pistolet Very (3.8cm) : instrument faisant partie des outils règlementaires dans plusieurs avions militaires.
- Signal AP jour/nuit: Fusée comportant deux signaux: à une extrémité se trouve une fumée orangée pour à utiliser le jour et à l'autre extrémité, il y a une fusée éclairante rouge flash à utiliser la nuit. Il faut se servir de ces fusées seulement si un avion est en vue.
- Fusée à parachute RADA: La fusée monte à une altitude de 370 à 460 mètres. Une fois qu'elle est à son altitude maximale, la fusée s'allume et brûle pendant environ 20 secondes. Elle est accrochée à un parachute.
- Fusée de type chemin de fer: Elle éclaire pendant 5 à 10 minutes avec une lumière rouge vif. Attention, cette fusée ne s'allume pas si elle est humide.
Signaux lumineux
Les signaux lumineux sont très efficaces la nuit. Un arbre peut servir de torche. Un conifère éloigné des autres est préférable. Démarrer le feu dans les branches du bas avec des matériaux combustibles venant d’autres arbres. Ensuite, démarrer un autre feu sur le tronc à la base de l’arbre. Les deux feux se rejoindront pour créer une gigantesque torche visible à des kilomètres. Il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter un feu de forêt. De l’essence peut être brûlée lorsqu’un avion est en vue. Le miroir est l’instrument le plus efficace en matière de signal visible. Il permet de réfléchir les rayons du soleil sur une très grande distance. Près d’un avion, les phares peuvent être utiles s’ils sont encore fonctionnels. Un avion écrasé est un excellent signal. Il faut dégager les arbres près d’un site d’écrasement permet une grande visibilité pour des patrouilles aériennes.
Méthode des trois feux
Disposer les trois signaux à 30 mètres un de l’autre si possible avec une formation triangulaire. Le long d’une rivière ou d’un ravin, on place ces trois signaux en ligne. Le terrain doit être dégagé pour pouvoir allumer rapidement les trois signaux lorsqu’un avion est entendu au loin. Il faut ensuite protéger les feux des intempéries et les garder prêts à être allumés avec du bois très combustible arrangé en pyramide couverte de feuillage ou de la mousse. Il faut toujours garder une réserve de combustible à porter. Près d’un site d’écrasement, le caoutchouc et l’huile produisent une grosse fumée noire très visible. Le jour, faire des signaux de fumée et garder les trois feux pour la nuit. Il faut éviter le gaspillage en allumant les feux que lorsque nécessaire et éviter de répandre le feu à la végétation avoisinante dans une forêt dense.
Allumer un feu
En forêt, lors de la préparation d’un feu, une des règles d’or est la préparation. Il faut s’assurer de pouvoir garder le feu allumé sur une assez longue période de temps, c’est-à-dire toute une nuit. Pour se faire, avant d’allumer son feu, il faut avoir près de l’emplacement une petite réserve contenant à la fois du petit bois ou du bois sec qui brûle vite et du bois vert qui brûle sur une plus grande période de temps. La base sur laquelle repose le feu est capitale. L’idéal est de faire brûler le bois sur de la terre. Si cela est impossible en raison de la neige, on installe alors une base de grosses bûches pour éviter de noyer le feu dans la neige. Une base en feuilles de conifères peut aussi faire l’affaire. Une fois la base installée, on fait d’abord brûler ce qui est très combustible, ce qui brûle très rapidement. Les petites brindilles et l’écorce de bouleau sont de très bons combustibles. La résine brûle aussi très rapidement, on en trouve en grande quantité dans les racines, surtout celles de pin. S’assurer d’avoir toujours une réserve d’éléments combustibles est très important pour réanimer le feu si celui-ci s’éteint. Pour plus de détail, voir la section sur les feux. La disposition des branches se fait en utilisant certains codes que l’on trouve ici : http://www.toujourspret.com/techniques/campisme/nature/survie/signaux_de_detresse.php
En somme, une fois que toutes les précautions nécessaires à la survie ont été prises, il faut essayer de créer un contact avec les personnes à notre recherche. Il faut préparer autant de signaux de détresse possible en suivant le mode d'emploi. Ensuite, il fat trouver des emplacements pour positionner les signaux, il est important de les protéger de l'humidité et du froid. Les trousses de secours ne contiennent pas énormément d'engins pyrotechniques ou de pistolets, il est donc important d'en faire une utilisation modérée. Il est important de prendre soin du matériel de signalisation, puisqu'il est très important pour se faire retrouver par les secours.
Médiagraphie
Doctissimo, [En ligne], consulté le 3 avril 2014, Adresse URL: http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1020/ps_2765_kesako_peur.htm
Survie en forêt
Document du gouvernement du canada
http://publications.gc.ca/collections/Collection/D83-4-2-2001-1F.pdf
Référence sur la survie, voir le site de scout canada et autres, assez complet :
http://www.toujourspret.com/techniques/campisme/nature/survie/feu.php
http://scoutmestre.chez.com/techniques/survie/survie_3.html
Reportage sur le sujet
http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/sb/pleinair/82281/survie-en-foret
Ressources sur le sujet et formations offertes
http://www.orientationazimut.com/survieenforet.html
http://www.survie-foret.com/l-instructeur-survie-john-c-et-son-programme/
[1] http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1020/ps_2765_kesako_peur.htm
Recherche faite par :
Édouard BOURQUE et Lucas SEKKAT
Étudiants au Collège Jean-de-Brébeuf