Système multicouche
- CPeu importe l’activité pratiquée à l’extérieur, la principale qualité d’une tenue vestimentaire adéquate réside dans le maintien d’une température corporelle idéale tout en restant le plus possible au sec (voir «Régulation de température»). Les vêtements isolent notre corps de l’air ambiant autant contre le chaud que contre le froid. De plus, ils doivent pouvoir nous protéger des intempéries.
Lorsqu’un adepte du plein air part à ski de fond (randonnée ou autre), il doit être en mesure d’ajuster constamment sa tenue en fonction de la météo ainsi que de l'effort à fournir, de façon à demeurer confortable et surtout au sec. Ce confort est relatif à la chaleur et l’humidité. Le système multicouche (ou pelure d’oignon) est sans doute la meilleure façon de se vêtir. On peut enlever ou ajouter des couches selon la température. Plusieurs couches de vêtements emmagasinent aussi davantage d’air (C'est la base de l’isolation!).
Le principe de ce système est de permettre d’enlever ou d’ajouter une couche isolante ou protectrice selon l’intensité de l’activité pratiquée et la température extérieure. Il permet d’emprisonner la chaleur produite par le corps (lien avec le volume d’air «pris» entre les vêtements) et de laisser passer la transpiration vers l’extérieur. Dans la majorité des cas, ce système est composé de trois types de vêtements. Certaines personnes peuvent même, dans certaines conditions, porter jusqu’à cinq ou six couches au total.
Un des éléments importants à retenir est d'éviter le coton!!!
Première couche - Couche de base (combine)
C’est la catégorie des sous-vêtements (haut et bas). Ils doivent être en mesure de laisser passer l’humidité vers l’extérieur. Les plus efficaces sont faits de fibres synthétiques (le polyester, le polypropylène, et le nylon sont les plus populaires), il faut donc éviter le coton. L’importance de demeurer au sec provient du fait que le corps perd sa chaleur beaucoup plus rapidement lorsqu’il est en contact avec l’eau ou l’humidité. Vous trouverez sur le marché des sous-vêtements de différentes épaisseurs qui permettent de s’adapter aux différentes conditions climatiques. En règle générale, ne prenez pas les plus chauds.
Deuxième couche - Couche intermédiaire (isolant)
Cette couche a pour but de conserver la chaleur du corps et de laisser passer l’humidité rejetée par la première couche. La laine polaire en est le plus bel exemple (de la plus mince à la plus épaisse : 100-200-300). Issue de dérivés pétroliers (sac de plastique), elle a la propriété de sécher très rapidement en absorbant environ 5% de son volume en eau, ce qui n’est pas le cas avec le coton qui s’imbibe totalement. La laine est également très efficace, car elle tient au chaud même lorsqu’elle est mouillée. En effet, elle conserve un gros volume même mouillée, mais il faut quand même réchauffer cette eau. La quantité d’eau absorbée et la perméabilité de ses fibres font que la laine sèche moins rapidement et est insupportable par temps chaud. L’ajout ou le retrait d’une couche de vêtements se fera généralement dans cette catégorie.
Troisième couche - Couche externe (coquille)
La troisième couche accorde une protection optimale contre le vent, la pluie et la neige. Pour être efficace, cette pièce de vêtement doit être en mesure de laisser échapper l’humidité vers l’extérieur. Il ne s’agit toutefois pas de produits miraculeux et si leur utilisation ne respecte pas certains principes de bases (ne pas avoir trop chaud, ventiler ses vêtements…) vous aurez froid ou serez mouillé quand même.
Dans cette catégorie, vous retrouverez des vêtements avec des membranes ou des enduits «respirants» (Voir exemple d'une membrane à droite). Les parkas et sur-pantalons fabriqués en Gore-Tex sont évidemment les plus connus. Ses membranes ont la prétention de laisser passer les molécules de vapeur d’eau (transpiration) vers l’extérieur et de bloquer les gouttes d’eau plus grosses (pluie). Légers et fragiles, ces produits sont de deux types. Ils sont appliqués comme une peinture sur les fibres d’un tissu, où ils sont une membrane autonome. Dans le cas d’une membrane, ce tissu sera «collé» à un support et une doublure complétera le tout. Ce qui donnera au bout du compte un manteau qui possédera 2 plis si la doublure est indépendante ou 3 plis si elle est fusionnée aux deux premières couches.
Lorsqu’un adepte du plein air part à ski de fond (randonnée ou autre), il doit être en mesure d’ajuster constamment sa tenue en fonction de la météo ainsi que de l'effort à fournir, de façon à demeurer confortable et surtout au sec. Ce confort est relatif à la chaleur et l’humidité. Le système multicouche (ou pelure d’oignon) est sans doute la meilleure façon de se vêtir. On peut enlever ou ajouter des couches selon la température. Plusieurs couches de vêtements emmagasinent aussi davantage d’air (C'est la base de l’isolation!).
Le principe de ce système est de permettre d’enlever ou d’ajouter une couche isolante ou protectrice selon l’intensité de l’activité pratiquée et la température extérieure. Il permet d’emprisonner la chaleur produite par le corps (lien avec le volume d’air «pris» entre les vêtements) et de laisser passer la transpiration vers l’extérieur. Dans la majorité des cas, ce système est composé de trois types de vêtements. Certaines personnes peuvent même, dans certaines conditions, porter jusqu’à cinq ou six couches au total.
Un des éléments importants à retenir est d'éviter le coton!!!
Première couche - Couche de base (combine)
C’est la catégorie des sous-vêtements (haut et bas). Ils doivent être en mesure de laisser passer l’humidité vers l’extérieur. Les plus efficaces sont faits de fibres synthétiques (le polyester, le polypropylène, et le nylon sont les plus populaires), il faut donc éviter le coton. L’importance de demeurer au sec provient du fait que le corps perd sa chaleur beaucoup plus rapidement lorsqu’il est en contact avec l’eau ou l’humidité. Vous trouverez sur le marché des sous-vêtements de différentes épaisseurs qui permettent de s’adapter aux différentes conditions climatiques. En règle générale, ne prenez pas les plus chauds.
Deuxième couche - Couche intermédiaire (isolant)
Cette couche a pour but de conserver la chaleur du corps et de laisser passer l’humidité rejetée par la première couche. La laine polaire en est le plus bel exemple (de la plus mince à la plus épaisse : 100-200-300). Issue de dérivés pétroliers (sac de plastique), elle a la propriété de sécher très rapidement en absorbant environ 5% de son volume en eau, ce qui n’est pas le cas avec le coton qui s’imbibe totalement. La laine est également très efficace, car elle tient au chaud même lorsqu’elle est mouillée. En effet, elle conserve un gros volume même mouillée, mais il faut quand même réchauffer cette eau. La quantité d’eau absorbée et la perméabilité de ses fibres font que la laine sèche moins rapidement et est insupportable par temps chaud. L’ajout ou le retrait d’une couche de vêtements se fera généralement dans cette catégorie.
Troisième couche - Couche externe (coquille)
La troisième couche accorde une protection optimale contre le vent, la pluie et la neige. Pour être efficace, cette pièce de vêtement doit être en mesure de laisser échapper l’humidité vers l’extérieur. Il ne s’agit toutefois pas de produits miraculeux et si leur utilisation ne respecte pas certains principes de bases (ne pas avoir trop chaud, ventiler ses vêtements…) vous aurez froid ou serez mouillé quand même.
Dans cette catégorie, vous retrouverez des vêtements avec des membranes ou des enduits «respirants» (Voir exemple d'une membrane à droite). Les parkas et sur-pantalons fabriqués en Gore-Tex sont évidemment les plus connus. Ses membranes ont la prétention de laisser passer les molécules de vapeur d’eau (transpiration) vers l’extérieur et de bloquer les gouttes d’eau plus grosses (pluie). Légers et fragiles, ces produits sont de deux types. Ils sont appliqués comme une peinture sur les fibres d’un tissu, où ils sont une membrane autonome. Dans le cas d’une membrane, ce tissu sera «collé» à un support et une doublure complétera le tout. Ce qui donnera au bout du compte un manteau qui possédera 2 plis si la doublure est indépendante ou 3 plis si elle est fusionnée aux deux premières couches.
Détails techniques
Extrait du site Internet de la www.mec.ca
Coutures
Il faut examiner la qualité d’exécution du travail à l’intérieur du vêtement. Les meilleurs vêtements d’extérieur n’ont presque pas de coutures car chacune d’elles contribue à ajouter un peu de raideur et du poids supplémentaire au vêtement. Recherchez les coutures plates; elles diminuent le volume du manteau et empêchent le frottement. Les coutures entièrement scellées sont étanches.
Poignets et capuchon
Les poignets et le capuchon sont un bon indice de la qualité générale d’un manteau. Un capuchon bien conçu s’avère un allié important. Bien des manteaux sont dotés d’un capuchon détachable. Cependant, si la personne prévoit faire face à des conditions météorologiques plutôt difficiles, elle doit opter pour un manteau avec un capuchon permanent. Éléments à considérer : Le capuchon permet-il le port d’un casque ou d’une tuque? Est-il muni d’un bord renforcé pour protéger votre visage de la pluie? Peut-on l’ajuster pour ne pas qu’il bloque la vision périphérique et afin qu’il reste bien en place à l’occasion de vents très forts?
Les poignets sont aussi très importants. Ils devraient pouvoir être fermement rabattus à l’aide d’une fermeture en velcro afin d’être étroitement fermés autour de votre poignet. Certains sont même dotés d’une coupe légèrement asymétrique pour permettre la pleine liberté de mouvement des mains.