GPS
Lors de la pratique d’activités de plein air, il est primordial d’avoir les bonnes techniques pour se géolocaliser. Elles sont primordiales lorsque vient le temps de se déplacer dans des lieux méconnus comme une forêt. Cela permet d’assurer le bon déroulement des activités et d’éviter des risques liés à la méconnaissance des lieux. Aujourd’hui, grâce aux incroyables avancées technologiques, n’importe qui peut déterminer sa position sur Terre grâce à des dispositifs électroniques communément appelés GPS.
Historique
L’utilisation de dispositifs électroniques pour le géopositionnement est une pratique très récente dans l’histoire de l’humanité. En effet, tout commença au début du XXe siècle avec le développement de la triangulation radio [i]. Cette technique se basait sur la triangulation [ii] afin de déterminer l’emplacement d’un objet sur Terre. Pour mettre en œuvre cette technique, il suffit d’installer au moins trois émetteurs radio, chacun dans un endroit connu différent. Afin de déterminer la position d’un certain objet, il suffit de le munir d’un récepteur permettant de déterminer la force du signal envoyé par chacun des émetteurs. La force du signal permet l’approximation de la distance séparant l’émetteur et le récepteur. Puis, grâce à un calcul de triangulation, il est possible de connaitre l’emplacement exact de l’objet par rapports aux émetteurs. Ce système était surtout utilisé en navigation marine. Pour mieux comprendre le fonctionnement de cette technique de positionnement, regardez la vidéo «Triangulating An Animal Position With Radio Telemetry Data» https://www.youtube.com/watch?v=Jq1UIfHk-7c
Il est important de noter que cette vidéo montre une technique n’utilisant pas la force du signal pour estimer la distance. La force du signal est plutôt utilisée pour déterminer la direction de l’émetteur par rapport à l’antenne. Cela ne change pas grand-chose puisque le calcul de triangulation peut se faire avec l’angle ou avec la distance. Aussi, au lieu de faire les calculs de position depuis l’émetteur, le calcul des angles se fait depuis les antennes, mais la technique reste la même.
Article intéressant sur le fonctionnement de la triangulation radio (Anglais) : http://www.cloudetal.com/triangulation-fun-time-with-maths
Le système le plus connu de géopositionnement, le GPS [iii] (Global Positioning System), est une version légèrement modifiée de ce système. Son fonctionnement sera expliqué dans la section Fonctionnement. Le système naquit dans les années 60 en tant que projet du gouvernement américain. Ce n’est que 35 ans plus tard, en 1995, que le système devient opérationnel partout sur Terre. Au début, ce système était destiné qu’à une utilisation purement militaire. En 1983, le président américain Ronald Reagan affirma vouloir ouvrir le système GPS au public après un grave accident d’avion http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_007_Korean_Airlines. Le système sera disponible au public en 1995, mais restreint à une centaine de mètres de précision. C’est en 2000 que la restriction sur la précision sera enlevée permettant au public de se situer avec une précision de seulement quelques mètres. Encore aujourd’hui, le gouvernement américain poursuit des recherches dans le domaine afin d’améliorer la précision du GPS qui est passée d’une centaine de mètres, à ses débuts, à moins d’un millimètre [iv] d’imprécision aujourd’hui.
Voici une image montrant les différentes étapes du développement des techniques de géolocalisation chez les humains à différentes étapes de l’histoire.
http://memoiredroit.files.wordpress.com/2011/04/histoire-geolocalisation.jpg
Historique
L’utilisation de dispositifs électroniques pour le géopositionnement est une pratique très récente dans l’histoire de l’humanité. En effet, tout commença au début du XXe siècle avec le développement de la triangulation radio [i]. Cette technique se basait sur la triangulation [ii] afin de déterminer l’emplacement d’un objet sur Terre. Pour mettre en œuvre cette technique, il suffit d’installer au moins trois émetteurs radio, chacun dans un endroit connu différent. Afin de déterminer la position d’un certain objet, il suffit de le munir d’un récepteur permettant de déterminer la force du signal envoyé par chacun des émetteurs. La force du signal permet l’approximation de la distance séparant l’émetteur et le récepteur. Puis, grâce à un calcul de triangulation, il est possible de connaitre l’emplacement exact de l’objet par rapports aux émetteurs. Ce système était surtout utilisé en navigation marine. Pour mieux comprendre le fonctionnement de cette technique de positionnement, regardez la vidéo «Triangulating An Animal Position With Radio Telemetry Data» https://www.youtube.com/watch?v=Jq1UIfHk-7c
Il est important de noter que cette vidéo montre une technique n’utilisant pas la force du signal pour estimer la distance. La force du signal est plutôt utilisée pour déterminer la direction de l’émetteur par rapport à l’antenne. Cela ne change pas grand-chose puisque le calcul de triangulation peut se faire avec l’angle ou avec la distance. Aussi, au lieu de faire les calculs de position depuis l’émetteur, le calcul des angles se fait depuis les antennes, mais la technique reste la même.
Article intéressant sur le fonctionnement de la triangulation radio (Anglais) : http://www.cloudetal.com/triangulation-fun-time-with-maths
Le système le plus connu de géopositionnement, le GPS [iii] (Global Positioning System), est une version légèrement modifiée de ce système. Son fonctionnement sera expliqué dans la section Fonctionnement. Le système naquit dans les années 60 en tant que projet du gouvernement américain. Ce n’est que 35 ans plus tard, en 1995, que le système devient opérationnel partout sur Terre. Au début, ce système était destiné qu’à une utilisation purement militaire. En 1983, le président américain Ronald Reagan affirma vouloir ouvrir le système GPS au public après un grave accident d’avion http://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_007_Korean_Airlines. Le système sera disponible au public en 1995, mais restreint à une centaine de mètres de précision. C’est en 2000 que la restriction sur la précision sera enlevée permettant au public de se situer avec une précision de seulement quelques mètres. Encore aujourd’hui, le gouvernement américain poursuit des recherches dans le domaine afin d’améliorer la précision du GPS qui est passée d’une centaine de mètres, à ses débuts, à moins d’un millimètre [iv] d’imprécision aujourd’hui.
Voici une image montrant les différentes étapes du développement des techniques de géolocalisation chez les humains à différentes étapes de l’histoire.
http://memoiredroit.files.wordpress.com/2011/04/histoire-geolocalisation.jpg
Fonctionnement
Pour fonctionner, le système se base sur un système ressemblant à celui de la triangulation radio décrite dans la section Historique. En effet, l’utilisation de trois signaux pour se repérer est encore à la base de ce système de géopositionnement [v]. Ici, les trois antennes sont des satellites orbitant autour de la Terre. La technique permettant la détermination de la distance entre un objet et un des satellites est toutefois différente de celle de la triangulation radio. En effet, chaque satellite émet périodiquement un signal indiquant diverses informations sur son identité, sa position ainsi qu’une indication du moment précis de l’envoi du signal [vi]. Pour déterminer sa distance avec le satellite, le récepteur GPS calcul le temps qu’il y a eu entre l’envoi du signal et sa réception. La distance peut être facilement calculée sachant que les signaux se déplacent à la vitesse de la lumières. Pour connaître son emplacement, le récepteur GPS doit réaliser la même procédure de communication avec deux autres satellites. Grâce aux 24 satellites GPS en orbites autour de la Terre, le récepteur GPS est assuré d’avoir au moins cinq satellites avec lesquels il peut communiquer, et ce, en tout temps et n’importe où. Après que le récepteur GPS ait recueilli les données des positions et de distance de trois satellites, il effectue un calcul de triangulation [vii] qui consiste à déterminer la position d’un point dans l’espace à partir de trois autres points ayant une position connue (ici, ce sont les trois satellites). Voici une vidéo explicative et imagée du fonctionnement du système GPS. http://www.explania.com/fr/chaines/technologie/detail/comment-fonctionne-un-gps Voici une explication détaillée du fonctionnement du système GPS http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dossiers/d/physique-topographie-decouvrir-fonctionnement-gps-504/page/5/ |
Figure 1 (Au-dessus)
NAVSTAR 2: Un des satellites faisant partie de la constellation du GPS http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Navstar-2.jpg |
Alternatives au GPS
GLONASS (Global Navigation Satellite System) est la principale alternative au système GPS [viii]. C’est un système développé par le gouvernement russe fonctionnant partout sur Terre. Le projet a été lancé en 1976 et la couverture mondiale fut officialisée en 2010 [ix].
Il y a aussi l’Agence spatiale européenne qui a lancé le programme Galileo [x] en 2002 et qui avait prévu sa mise en service en 2012. Cette dernière date fut ensuite reportée en 2014 [xi]. Un accord fut réalisé avec les États-Unis afin de rendre Galileo compatible avec GPS pour d’augmenter la précision des deux systèmes.
La Chine est aussi intéressée par le développement d’un réseau satellitaire de positionnement à couverture mondiale. Pour l’instant, le pays est doté de BeiDou [xii] qui est un système de positionnement régional, c’est-à-dire qu’il ne peut être utilisé que dans les environs de la Chine. Le système BeiDou 2 [xiii], mieux connu sous le nom de Compass, a pour but d’étendre le système BeiDou à une couverture mondial d’ici 2020.
Pour de plus amples informations sur les divers systèmes de positionnement existants :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_positionnement_par_satellites#Syst.C3.A8mes_de_navigation_satellitaires_existants_ou_en_d.C3.A9veloppement
GLONASS (Global Navigation Satellite System) est la principale alternative au système GPS [viii]. C’est un système développé par le gouvernement russe fonctionnant partout sur Terre. Le projet a été lancé en 1976 et la couverture mondiale fut officialisée en 2010 [ix].
Il y a aussi l’Agence spatiale européenne qui a lancé le programme Galileo [x] en 2002 et qui avait prévu sa mise en service en 2012. Cette dernière date fut ensuite reportée en 2014 [xi]. Un accord fut réalisé avec les États-Unis afin de rendre Galileo compatible avec GPS pour d’augmenter la précision des deux systèmes.
La Chine est aussi intéressée par le développement d’un réseau satellitaire de positionnement à couverture mondiale. Pour l’instant, le pays est doté de BeiDou [xii] qui est un système de positionnement régional, c’est-à-dire qu’il ne peut être utilisé que dans les environs de la Chine. Le système BeiDou 2 [xiii], mieux connu sous le nom de Compass, a pour but d’étendre le système BeiDou à une couverture mondial d’ici 2020.
Pour de plus amples informations sur les divers systèmes de positionnement existants :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_positionnement_par_satellites#Syst.C3.A8mes_de_navigation_satellitaires_existants_ou_en_d.C3.A9veloppement
Figure 2 (Au-dessus) La zone de couverture de BeiDou 1 en 2003 http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Beidou-coverage.png |
Figure 3 (Au-dessus) La zone de couverture de BeiDou 2 en 2012 http://commons.wikimedia./wiki/File:Beidou_Navigation_Satellite_System_2012.png |
Utilisation du GPS en randonnée [xiv] [xv]
Avant de partir en randonnée, il est important de bien préparer son GPS. Il faut d’abord décider quel itinéraire utiliser. Il est possible d’utiliser des itinéraires déjà enregistrés par d’autres randonneurs. Des sites d’échange de fichiers d’itinéraire de randonnée, comme celui-ci http://www.skitour.fr/topos/itineraires-gps.php, permettent la découverte de nouveaux sentiers et chemins à parcourir. Il est aussi possible de configurer son propre itinéraire grâce à des applications spécialisées comme celle-ci http://www.visugpx.com/. Il ne suffit que de transférer le fichier obtenu dans le GPS. Une fois que les données de randonnée sont enregistrées, il faut s’assurer d’avoir une carte. En effet, certains GPS afficheront une carte alors que d’autres, non. Malgré que le GPS donne la direction à prendre, une carte électronique ou papier permet de mieux connaître le terrain avant de s’y aventurer. Aussi, il est toujours bon d’avoir une boussole et une carte en papier avec soit puisque qu’un récepteur GPS n’est jamais à l’abri d’une panne imprévue. Une fois la randonnée commencée, le GPS est très utile puisque qu’il permet de faire beaucoup plus que seulement connaitre sa position. En effet, habituellement, un GPS de randonnée peut être utilisé comme altimètre et boussole. Il peut aussi servir à sauvegarder l’itinéraire effectué. Certains peuvent, comme dit plus haut, permettre la consultation de cartes électroniques. Les GPS récents ont aussi une fonction d’itinéraire automatique. Ainsi, il ne suffit que de lui indiquer les endroits par lesquels on veut passer et le GPS va déterminer l’itinéraire le plus rapide. Il faut toutefois faire attention à ne pas garder le GPS constamment allumé. En effet, tout dépendant du modèle, l’autonomie d’un tel dispositif se situe entre 5 et 25 heures. Alors, pour les randonnées de longue durée, il est important de bien vérifier l’autonomie réelle du GPS afin d’éviter de mauvaises surprises une fois rendu loin de chez soi. Il est conseillé d’apporter des batteries de rechanges. L’utilisation de batteries au lithium est avantageuse puisqu’elles ont un durée de vie plus longue que les alcalines. Il est recommandé d’utiliser un GPS fonctionnant aux piles AA puisqu’elles ont une durée de vie généralement plus longue que les AAA. Pour mieux comprendre comment mettre en marche un GPS, voir cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=kdS5WoOdFNk |
Figure 4 (Au-dessus) Le Garmin eTrex est un GPS fait spécialement pour la randonnée http://commons.wikimedia.org/wiki/File:GPS_tracking_satellites.jpg?uselang=fr |
Boussole vs GPS [xvi]
Le combo boussole et carte est utilisé depuis des siècles par les navigateurs et les explorateurs du monde entier. Malgré tout, il est légitime de se demander si les récentes avancés dans le domaine du positionnement par satellites n’auraient pas eu pour effet de rendre complètement obsolète cette chère aiguille magnétique. En effet, pour qu’une boussole soit utile, il faut une carte. Or, un GPS n’a besoin de rien d’autre mise à part un bon signal satellite pour pleinement fonctionner. En plus, un GPS permet d’emporter avec soit de nombreuses cartes (topographie, routière, marine, etc.) dans un seul petit appareil. Vidéo expliquant comment utiliser une carte et une boussole pour se déplacer https://www.youtube.com/watch?v=fOLHATgUoRw Figure 5 (À droite) Les graduations autour des aiguilles de la boussole permettent de suivre une direction précise http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Boussole.jpg?uselang=fr |
De plus, l’utilisation d’une boussole avec une carte demande un certain niveau de pratique puisque qu’il faut savoir, par exemple, prendre en compte la différence de position entre le Nord géographique et le Nord magnétique puisqu’ils ne sont pas nécessairement au même emplacement.En plus, dans certains cas, le GPS permet le calcul automatique d’un itinéraire. Il suffit seulement de lui fournir les points de départ et d’arrivée pour qu’il puisse ensuite calculer le chemin le plus rapide pour réaliser le déplacement.
Figure 6 (À droite) Schéma montrant à quel point peuvent diverger les Nord magnétique (l'étoile) et géographique (le point) http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Magnetic_Pole_(PSF).png |
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Malgré tout, le GPS à des défauts qui ne peuvent être mis de côté. En effet, il y a la réception du signal qui est primordial au fonctionnement du GPS. Son utilisation est donc impossible dans les cavernes et peut être imprécise dans les forêts denses. Ce n’est, par contre, pas réellement un problème de nos jours étant donné les avancés technologiques des dernières années permettant une meilleure qualité de réception des signaux satellitaires [xvii].
Il y a aussi le problème des batteries puisque, une fois qu’elles sont vides, le GPS devient inutilisable à moins d’avoir des batteries de rechange. En plus, le fait que ce soit un dispositif électronique le rend vulnérable à des dysfonctionnements imprévus. Finalement, malgré les grands avantages du GPS par rapport au combo boussole et carte, le GPS ne peut pas être utilisé comme seul support de repérage puisqu’il n’est pas 100% fiable et que la durée de vie des ses batteries est limitée. Un GPS est indéniablement plus pratique qu’une boussole, mais il ne peut pas la remplacer complètement. De plus, avoir une carte couvrant un large territoire est avantageux et difficile à « voir » sur un écran de quelques centimètres carrés comme sur un GPS.
Il y a aussi le problème des batteries puisque, une fois qu’elles sont vides, le GPS devient inutilisable à moins d’avoir des batteries de rechange. En plus, le fait que ce soit un dispositif électronique le rend vulnérable à des dysfonctionnements imprévus. Finalement, malgré les grands avantages du GPS par rapport au combo boussole et carte, le GPS ne peut pas être utilisé comme seul support de repérage puisqu’il n’est pas 100% fiable et que la durée de vie des ses batteries est limitée. Un GPS est indéniablement plus pratique qu’une boussole, mais il ne peut pas la remplacer complètement. De plus, avoir une carte couvrant un large territoire est avantageux et difficile à « voir » sur un écran de quelques centimètres carrés comme sur un GPS.
Courir avec une montre GPS? Est-ce que la montre GPS est un bénéfice pour le commun des joggeurs? Malgré la facilité qu’elle apporte, notamment lorsque vient le temps de s’assurer d’avoir la bonne vitesse, elle peut apporter une dépendance du coureur envers sa montre.
Le problème lorsqu’aucun entrainement n’est réalisé sans montre GPS, c’est que le coureur peut en devenir dépendant [xviii]. Par exemple, la plupart des modèles affichent en temps-réel le rythme de course. À force de toujours se fier à sa montre, le coureur peut perdre sa capacité à estimer sa vitesse de course sans support électronique. Il ne peut donc plus courir à une vitesse convenable sans celle-ci. En plus de cela, les montres GPS ne sont pas toujours très précises. En effet, le calcul de la position ne se fait que par intervalle de une à deux secondes idéalement. Or, le coureur ne peut jamais connaitre sa vitesse exacte puisque le chiffre affiché est en réalité une moyenne de la distance parcourue durant cet écart de temps. Additionnellement, il faut prendre en considération que le système GPS n’est pas parfait et peut apporter des incertitudes sur les mesures de position. Alors, au final, une montre GPS, à causes des causes d’incertitude indiqué précédemment, rapporte une vitesse de course ayant un écart de plus de 0,7 km/h avec la valeur réelle dans la moitié des cas [xix]. Il faut aussi faire attention puisque l’utilisation d’une montre peut amener certaines blessures de course [xx]. En effet, puisque la montre permet de comparer les résultats de chaque course, un coureur sera naturellement porter à toujours se dépasser. Or, ce n’est pas toujours une bonne idée. Parfois, durant la course, le corps donne des signes d’épuisement qu’il ne faut pas ignorer pour éviter une éventuelle blessure de fatigue. Le problème est que la montre GPS peut pousser le coureur à garder son rythme pour ne pas baisser ses résultats malgré la sensation de douleur. Il y a donc plus de chance de se blesser puisque l’écoute du corps est généralement amoindrie par l’utilisation d’une montre GPS. Finalement, malgré l’efficacité de la montre GPS, il faut faire attention de ne pas trop l’utiliser et ne pas en devenir dépendant. Il faut apprendre à écouter son corps pour éviter les blessures. |
Figure 7 (Au-dessus) Exemple de montre GPS pouvant aussi donner la valeur du rythme cardiaque. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Polar_RC3_GPS_heart_rate_monitor_watch.JPG |
Le géocaching
Avec l’apparition des récepteurs GPS portables grand public, est apparu une toute nouvelle activité inspirée des chasses aux trésors : le géocaching [xxi]. Cette activité consiste à trouver des géocaches cachées dans des endroits diverses. Les géocaches sont généralement des petites boites contenant des objets sans valeur. Les coordonnées de ces boites sont stockées dans des sites internet communautaires de géocaching, le plus connu étant geocaching.com [xxii]. Les utilisateurs des ces sites vont ensuite télécharger et transférer les coordonnées dans leur propre récepteur GPS. C’est alors que la quête commence! Malgré que la position exacte de la géocache soit indiquée par le GPS, elle n’est pas toujours facile d’accès. En effet, certaines ne sont accessibles que par l’escalade d’un mur ou par bateau. Une fois la géocache découverte, il est commun de prendre un des objets qu’elle contient, puis d’en mettre un autre en échange. Cette activité est destinée aux amoureux du plein air et des trésors cachés! Figure 8 (À droite) Contenu d'une géocache trouvée en Allemagne http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Geocaching.jpg |
Références
[i] @shanesnow. 2011. «The History of Location Technology». In Mémoire de Droit : Géolocalisation et vie privée. En ligne. <http://memoiredroit.files.wordpress.com/2011/04/histoire-geolocalisation.jpg>. Consulté le 18 avril 2014.
[ii] Contributeurs de Wikipédia. 12 avril 2014. «Triangulation». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Triangulation>. Consulté le 18 avril 2014.
[iii] Contributeurs de Wikipédia. 11 avril 2014. «Global Positioning System». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System>. Consulté le 18 avril 2014.
[iv] National Coordination Office for Space-Based Positioning. 17 mars 2014. «GPS Accuracy». In GPS.gov : Official U.S. Government information about the Global Positioning System (GPS) and related topics. En ligne. <http://www.gps.gov/systems/gps/performance/accuracy/>. Consulté le 18 avril 2014.
[v] Ministère de l'Éducation Nationale. N.A. «Principe du système de localisation GPS». In EDUCNET : Lanceurs et orbitographie. En ligne. <http://eduscol.education.fr/orbito/system/navstar/gps1.htm>. Consulté le 18 avril 2014.
[vi] Explania.com . 2014. «Comment fonctionne un gps?». In explania.com : animated explanations. En ligne. <http://www.explania.com/fr/chaines/technologie/detail/comment-fonctionne-un-gps>. Consulté le 18 avril 2014.
[vii] Contributeurs de Wikipédia. 12 avril 2014. «Triangulation». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Triangulation>. Consulté le 18 avril 2014.
[viii] Contributeurs de Wikipédia. 17 avril 2014. «GLONASS». In Wikipedia : The Free Encyclopedia. En ligne. <http://en.wikipedia.org/wiki/GLONASS>. Consulté le 18 avril 2014.
[ix] Contributeurs de Wikipédia. 3 avril 2014. «Système de positionnement par satellites : GLONASS». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_positionnement_par_satellites#GLONASS>. Consulté le 18 avril 2014.
[x] Contributeurs de Wikipédia. 3 avril 2014. «Système de positionnement par satellites : Galileo». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_positionnement_par_satellites#Galileo>. Consulté le 18 avril 2014.
[xi] Rémy Decourt. 14 mars 2013. «Galileo, le GPS européen, a fonctionné pour la première fois». In FUTURA-SCIENCES.com : Le savoir s’invite chez vous. En ligne. <http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-galileo-gps-europeen-fonctionne-premiere-fois-45189/>. Consulté le 18 avril 2014.
[xii] Contributeurs de Wikipédia. 13 février 2014. «Beidou». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Beidou>. Consulté le 18 avril 2014.
[xiii] Contributeurs de Wikipédia. 29 décembre 2013. «Compass (système de positionnement)». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Compass_(syst%C3%A8me_de_positionnement)>. Consulté le 18 avril 2014.
[xiv] Minutefacile.com . 2013. Comment utiliser son GPS en randonnée ? . Vidéo en ligne. 4 min. <https://www.youtube.com/watch?v=kdS5WoOdFNk>. Consulté le 18 avril 2014
[xv] Jeroen. 2006. «Tout savoir sur l'utilisation d'un GPS en randonnée». In SKITOUR : cent pour cent ski rando. En ligne. <http://www.skitour.fr/articles/read_78.html>. Consulté le 18 avril 2014.
[xvi] Debra Ronca. 2011. «Which is better for navigation -- compass or GPS?». In howstuffworks. En ligne. <http://adventure.howstuffworks.com/outdoor-activities/hiking/compass-or-gps.htm>. Consulté le 18 avril 2014.
[xvii] Jeroen. 2006. «Tout savoir sur l'utilisation d'un GPS en randonnée». In SKITOUR : cent pour cent ski rando. En ligne. <http://www.skitour.fr/articles/read_78.html>. Consulté le 18 avril 2014.
[xviii] Jeff Gaudette. 4 septembre 2013. «Should You Ditch Your GPS Watch?». In competitor : your online source for running. En ligne. <http://running.competitor.com/2013/09/training/should-you-ditch-your-gps-watch_38478>. Consulté le 19 avril 2014.
[xix] Volodalen. N.A. «Les montres-GPS sont-elles fiables ?». In Volodalen. En ligne. <http://www.volodalen.com/31articles/articles161.htm>. Consulté le 19 avril 2014.
[xx] Jeff Gaudette. 4 septembre 2013. «Should You Ditch Your GPS Watch?». In competitor : your online source for running. En ligne. <http://running.competitor.com/2013/09/training/should-you-ditch-your-gps-watch_38478>. Consulté le 19 avril 2014.
[xxi] Contributeurs de Wikipédia. 1 avril 2013. «Géocaching». In Wikipédia : L’encyclopédie libre. En ligne. <http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ocaching>. Consulté le 19 avril 2014.
[xxii] Administrateur Géocaching-Québec. 22 juillet 2008. «Le géocaching». In Association Géocaching Québec. En ligne. <http://www.geocaching-qc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=74&Itemid=100009>. Consulté le 19 avril 2014.
Recherche faite par :
Maxime Plante
Étudiant du collège Jean-de-Brébeuf