Hypothermie
L’homme est un homéotherme, c’est-à-dire qu’il doit maintenir sa température centrale (température des organes importants et du cerveau) constante autour de 37 degrés Celsius pour survivre.
Légendes urbaines...
On croit souvent que le froid est un facteur négligeable au mois de juillet. C'est sous-estimer les conditions météorologiques que l'on peut retrouver en montagne. Le vent et la pluie réunis peuvent abaisser rapidement la température de votre corps. Vous pourriez alors éprouver les symptômes de l'hypothermie.
On croit souvent que l'alcool aide à réchauffer le corps, mais la vérité est qu'il est dangereux de consommer de l'alcool par temps froid en situation de survie. Comme l’alcool est un vasodilatateur, il enverra plus de sang dans les extrémités comme les mains et les pieds. Ce sang envoyé aux extrémités se refroidira rapidement et retournera vers les organes internes qui seront ainsi refroidis.
Prévention de l'hypothermie
Il est fortement suggéré d’avoir toujours sous les mains des vêtements de rechange. De plus, il est important de se couvrir la figure, la tête, le cou où se perd beaucoup la chaleur.
Il faut éviter de faire des efforts trop violents pour éviter de transpirer et de ne pas perdre trop de chaleur par hyperventilation.
Après un refroidissement, même sans blessure, plusieurs heures de repos et de chaleur sont nécessaire pour que le corps revienne à un état normal. Ceci évitera donc une exposition trop hâtive au froid qui pourrait s’avérer néfaste.
Toute blessure amenant le moindre degré de choc ou de panique doit être prise au sérieux par temps froid. Un état de choc réduira la circulation aux extrémités.
Il faut être prudent dans toute manipulation de liquides par exemple des carburants qui drainent de grandes quantités de chaleur par évaporation, et il faut être prudent dans tout contact du métal froid.
La perception du froid
La sensation du froid vient de la vitesse de refroidissement de la surface de la peau. Cette information est transmise au cerveau par des corpuscules thermosensibles. Si un changement de température brutal se fait sentir, le corps réagira par des frissons ou des tremblements afin de stimuler la production de chaleur. En milieu naturel, trois facteurs vont influencer la vitesse de refroidissement : La température, la vitesse du vent et le degrés d’humidité dans l’air. De plus, en montagne, la température chute en moyenne de 1 degrés par 100 mètres d’élévation. De plus,notez que la conduction thermique de l’eau est 20 fois supérieure à celle de l’air, ce qui explique qu’un froid humide est moins toléré qu’un froid sec. Aussi, plus on monte en altitude, plus l’humidité relative baisse, mais par contre, plus le vent devient fort (perte de chaleur par convection).
Réaction de l’organisme au froid
L’homme utilise peu d’énergie pour faire un mouvement ou un travail (20% à 30%), le reste est perdu sous forme de chaleur. Cette chaleur sort du corps par un ou plusieurs facteurs de refroidissement (Voir «Régulation de la température»).
Lorsque le corps sent qu’il perd plus de chaleur qu’il n'en produit, il réagira de deux façons :
Diminution du débit sanguin cutané :
La peau diminue ses échanges thermiques avec l’environnement extérieur et son débit sanguin. La peau, moins irriguée, diminuera les pertes de chaleur. Les zones les plus touchées par cette diminution sont les extrémités : Les pieds et les mains (Voir «Engelures»)
Augmentation de la production intérieure de chaleur (thermogenèse) :
Thermogenèse volontaire : C’est-à-dire l’effort musculaire, qui produira de la chaleur et consommera de l’énergie. Il y a aussi la production de chaleur après la digestion d’aliments. Ce mécanisme est très efficace mais demande beaucoup d’énergie.
Thermogenèse involontaire : Le corps produira des contractions musculaires rythmiques (Frissons thermiques) qui produisent de la chaleur. En plus, le corps libérera des hormones pour aider aux contractions et faire réagir le métabolisme. Ce mécanisme est peu efficace et ne permet pas de gagner beaucoup de chaleur.
Tolérance et Acclimatation au Froid
Le corps humain a une incroyable capacité d’acclimatation au froid et peut survivre dans des conditions très rudes sans épuiser ses réserves énergétiques. En s’exposant quotidiennement au froid jusqu’à atteindre la limite de la tolérance personnelle, il est possible d’augmenter la tolérance au froid ainsi que d’autres aspects importants quant à la survie en températures basses. En s’acclimatant au froid, le corps est plus apte à baisser sa température corporelle, ce qui permet d’utiliser moins d’énergie pour combattre le froid.
L'hypothermie
L’hypothermie commence quand le corps tombe sous 35 degrés. C’est la faillite de l’homéothermie quand la chaleur de l’organisme ne couvre plus les pertes caloriques. L’hypothermie s’installe progressivement dans des circonstances de fatigue, d’épuisement, d’accident ou de mauvais temps. Il est conseillé de limiter les pertes caloriques et de rester maitre de la situation (relaxer). Pour aider une personne qui sombre dans l’hypothermie, il faut prendre sa température, son pouls et des caractéristiques (Pâleur du visage, mains froide, etc.), parler avec elle si elle est consciente, tenter de réchauffer la personne et la mettre à l’abri du froid.
L’hypothermie est ce qui survient lorsque la température du corps baisse tellement qu’elle ne peu plus fonctionner normalement. S’il est évident que le temps froid puisse en être une cause, il faut également savoir que l’hypothermie peut autant survenir même lorsqu’il fait assez chaud. Des facteurs comme l’humidité, le vent ou la pluie augmentent considérablement les risques. De plus, il faut savoir que TOUS les plans d’eau du Canada sont considérés comme froids et ce, même en été. Il faut donc rester vigilent lors de baignade, peu importe la saison.
Un corps au repos qui voit sa chaleur diminuer réagira par le frisson thermique. Cette réaction de l’organisme a ses limites et elle permet tout au plus l’augmentation du métabolisme de base (5 à 6 fois plus, au maximum). La durée est un autre facteur problématique puisque de douloureuses crampes surviendront au bout d’un certain temps (1 heure). En comparaison, l’exercice volontaire peut augmenter le métabolisme de 10 à 15 fois. Le frisson peut aussi être affecté par l’épuisement, les grands traumatismes et certains médicaments (Barbituriques, antipyrétiques…). Lorsque le frisson ne suffit plus, le corps utilisera une autre stratégie, l’isolation des portions vitales de l’organisme. En effet, la circulation sanguine sera diminuée (vasoconstriction) dans les extrémités afin de limiter les variations thermiques au centre du corps par l’apport de sang-froid.
L’hypothermie comporte 3 stades, de légère à grave. Si tout le monde a probablement vécu une hypothermie légère en sortant d’une piscine extérieure, l’hypothermie grave peut causer une perte de connaissance et même la mort. Il est donc crucial, lorsqu’on en constate les symptômes, de suivre les consignes de traitement de l'hypothermie (Voir plus bas).
Hypothermie faible : 37 à 33 degrés
- Frissons, sensation de froid
- Lèvres et bouts des doigts et des orteils bleus
- Manque de coordination
- Fatigue
- Difficulté à articuler
- Faux pas, perte de coordination musculaire
- État de choc
Hypothermie moyenne : 33 à 30 degrés (Perte de conscience à 30)
- Tremblements incontrôlables
- Manque d’orientation, confusion, perte de mémoire, peut sembler ivre
- Diminution du niveau de conscience
- Vision embrouillée et hallucinations
Hypothermie grave : 30 à 25 degrés (Arrêt cardiaque à moins de 25 degrés)
- Diminution ou arrêt des tremblements
- Besoin irrépressible de dormir
- Perte de conscience
* Il est important de comprendre que les symptômes s’additionnent. Ainsi, une personne en hypothermie aura toujours une sensation de froid et les lèvres bleues, en plus de son manque d’orientation.
Traitements de l’hypothermie faible à moyenne
1. Appeler l’ambulance si la victime est dans un état grave (Déclencher les mesures d'urgence)
2. Retirer la victime de l’environnement froid (Amener la victime dans un endroit chaud et sec)
3. Enlever les vêtements mouillés et sécher la victime
4. Réchauffer la victime :
Attention : il faut traiter la victime avec douceur et ne pas frotter le corps de la victime.
- Lui donner une boisson chaude et sucré (Pas d’alcool : Voir dans les légendes urbaines plus haut).
- L’envelopper dans des couvertures chaudes. Prendre le temps de bien couvrir la tête, les aisselles, l’aine et les extrémités, puisque se sont les endroits d’où la victime perdra le plus de chaleur.
- Placer la victime au centre d’un caucus si vous êtes plusieurs ou le corps à corps si vous êtes seul.
- Appliquer des sachets chauffant (hot pack) à la tête, au cou et au tronc.
5. Manipuler la victime délicatement à cause du risque d’apparition d’arythmie cardiaque sérieuse (Le muscle cardiaque hypothermique est irritable et on risque de précipiter une fibrillation ventriculaire).
6. Garder la victime à l’horizontale, pour les mêmes raisons que précédemment
7. Vérifier la fréquence respiratoire et le pouls sur 30 à 45 secondes, à toutes les 5 à 10 minutes.
*Si l’état de la victime ne s’améliore pas, appeler l’ambulance.
Légendes urbaines...
On croit souvent que le froid est un facteur négligeable au mois de juillet. C'est sous-estimer les conditions météorologiques que l'on peut retrouver en montagne. Le vent et la pluie réunis peuvent abaisser rapidement la température de votre corps. Vous pourriez alors éprouver les symptômes de l'hypothermie.
On croit souvent que l'alcool aide à réchauffer le corps, mais la vérité est qu'il est dangereux de consommer de l'alcool par temps froid en situation de survie. Comme l’alcool est un vasodilatateur, il enverra plus de sang dans les extrémités comme les mains et les pieds. Ce sang envoyé aux extrémités se refroidira rapidement et retournera vers les organes internes qui seront ainsi refroidis.
Prévention de l'hypothermie
Il est fortement suggéré d’avoir toujours sous les mains des vêtements de rechange. De plus, il est important de se couvrir la figure, la tête, le cou où se perd beaucoup la chaleur.
Il faut éviter de faire des efforts trop violents pour éviter de transpirer et de ne pas perdre trop de chaleur par hyperventilation.
Après un refroidissement, même sans blessure, plusieurs heures de repos et de chaleur sont nécessaire pour que le corps revienne à un état normal. Ceci évitera donc une exposition trop hâtive au froid qui pourrait s’avérer néfaste.
Toute blessure amenant le moindre degré de choc ou de panique doit être prise au sérieux par temps froid. Un état de choc réduira la circulation aux extrémités.
Il faut être prudent dans toute manipulation de liquides par exemple des carburants qui drainent de grandes quantités de chaleur par évaporation, et il faut être prudent dans tout contact du métal froid.
La perception du froid
La sensation du froid vient de la vitesse de refroidissement de la surface de la peau. Cette information est transmise au cerveau par des corpuscules thermosensibles. Si un changement de température brutal se fait sentir, le corps réagira par des frissons ou des tremblements afin de stimuler la production de chaleur. En milieu naturel, trois facteurs vont influencer la vitesse de refroidissement : La température, la vitesse du vent et le degrés d’humidité dans l’air. De plus, en montagne, la température chute en moyenne de 1 degrés par 100 mètres d’élévation. De plus,notez que la conduction thermique de l’eau est 20 fois supérieure à celle de l’air, ce qui explique qu’un froid humide est moins toléré qu’un froid sec. Aussi, plus on monte en altitude, plus l’humidité relative baisse, mais par contre, plus le vent devient fort (perte de chaleur par convection).
Réaction de l’organisme au froid
L’homme utilise peu d’énergie pour faire un mouvement ou un travail (20% à 30%), le reste est perdu sous forme de chaleur. Cette chaleur sort du corps par un ou plusieurs facteurs de refroidissement (Voir «Régulation de la température»).
Lorsque le corps sent qu’il perd plus de chaleur qu’il n'en produit, il réagira de deux façons :
Diminution du débit sanguin cutané :
La peau diminue ses échanges thermiques avec l’environnement extérieur et son débit sanguin. La peau, moins irriguée, diminuera les pertes de chaleur. Les zones les plus touchées par cette diminution sont les extrémités : Les pieds et les mains (Voir «Engelures»)
Augmentation de la production intérieure de chaleur (thermogenèse) :
Thermogenèse volontaire : C’est-à-dire l’effort musculaire, qui produira de la chaleur et consommera de l’énergie. Il y a aussi la production de chaleur après la digestion d’aliments. Ce mécanisme est très efficace mais demande beaucoup d’énergie.
Thermogenèse involontaire : Le corps produira des contractions musculaires rythmiques (Frissons thermiques) qui produisent de la chaleur. En plus, le corps libérera des hormones pour aider aux contractions et faire réagir le métabolisme. Ce mécanisme est peu efficace et ne permet pas de gagner beaucoup de chaleur.
Tolérance et Acclimatation au Froid
Le corps humain a une incroyable capacité d’acclimatation au froid et peut survivre dans des conditions très rudes sans épuiser ses réserves énergétiques. En s’exposant quotidiennement au froid jusqu’à atteindre la limite de la tolérance personnelle, il est possible d’augmenter la tolérance au froid ainsi que d’autres aspects importants quant à la survie en températures basses. En s’acclimatant au froid, le corps est plus apte à baisser sa température corporelle, ce qui permet d’utiliser moins d’énergie pour combattre le froid.
L'hypothermie
L’hypothermie commence quand le corps tombe sous 35 degrés. C’est la faillite de l’homéothermie quand la chaleur de l’organisme ne couvre plus les pertes caloriques. L’hypothermie s’installe progressivement dans des circonstances de fatigue, d’épuisement, d’accident ou de mauvais temps. Il est conseillé de limiter les pertes caloriques et de rester maitre de la situation (relaxer). Pour aider une personne qui sombre dans l’hypothermie, il faut prendre sa température, son pouls et des caractéristiques (Pâleur du visage, mains froide, etc.), parler avec elle si elle est consciente, tenter de réchauffer la personne et la mettre à l’abri du froid.
L’hypothermie est ce qui survient lorsque la température du corps baisse tellement qu’elle ne peu plus fonctionner normalement. S’il est évident que le temps froid puisse en être une cause, il faut également savoir que l’hypothermie peut autant survenir même lorsqu’il fait assez chaud. Des facteurs comme l’humidité, le vent ou la pluie augmentent considérablement les risques. De plus, il faut savoir que TOUS les plans d’eau du Canada sont considérés comme froids et ce, même en été. Il faut donc rester vigilent lors de baignade, peu importe la saison.
Un corps au repos qui voit sa chaleur diminuer réagira par le frisson thermique. Cette réaction de l’organisme a ses limites et elle permet tout au plus l’augmentation du métabolisme de base (5 à 6 fois plus, au maximum). La durée est un autre facteur problématique puisque de douloureuses crampes surviendront au bout d’un certain temps (1 heure). En comparaison, l’exercice volontaire peut augmenter le métabolisme de 10 à 15 fois. Le frisson peut aussi être affecté par l’épuisement, les grands traumatismes et certains médicaments (Barbituriques, antipyrétiques…). Lorsque le frisson ne suffit plus, le corps utilisera une autre stratégie, l’isolation des portions vitales de l’organisme. En effet, la circulation sanguine sera diminuée (vasoconstriction) dans les extrémités afin de limiter les variations thermiques au centre du corps par l’apport de sang-froid.
L’hypothermie comporte 3 stades, de légère à grave. Si tout le monde a probablement vécu une hypothermie légère en sortant d’une piscine extérieure, l’hypothermie grave peut causer une perte de connaissance et même la mort. Il est donc crucial, lorsqu’on en constate les symptômes, de suivre les consignes de traitement de l'hypothermie (Voir plus bas).
Hypothermie faible : 37 à 33 degrés
- Frissons, sensation de froid
- Lèvres et bouts des doigts et des orteils bleus
- Manque de coordination
- Fatigue
- Difficulté à articuler
- Faux pas, perte de coordination musculaire
- État de choc
Hypothermie moyenne : 33 à 30 degrés (Perte de conscience à 30)
- Tremblements incontrôlables
- Manque d’orientation, confusion, perte de mémoire, peut sembler ivre
- Diminution du niveau de conscience
- Vision embrouillée et hallucinations
Hypothermie grave : 30 à 25 degrés (Arrêt cardiaque à moins de 25 degrés)
- Diminution ou arrêt des tremblements
- Besoin irrépressible de dormir
- Perte de conscience
* Il est important de comprendre que les symptômes s’additionnent. Ainsi, une personne en hypothermie aura toujours une sensation de froid et les lèvres bleues, en plus de son manque d’orientation.
Traitements de l’hypothermie faible à moyenne
1. Appeler l’ambulance si la victime est dans un état grave (Déclencher les mesures d'urgence)
2. Retirer la victime de l’environnement froid (Amener la victime dans un endroit chaud et sec)
3. Enlever les vêtements mouillés et sécher la victime
4. Réchauffer la victime :
Attention : il faut traiter la victime avec douceur et ne pas frotter le corps de la victime.
- Lui donner une boisson chaude et sucré (Pas d’alcool : Voir dans les légendes urbaines plus haut).
- L’envelopper dans des couvertures chaudes. Prendre le temps de bien couvrir la tête, les aisselles, l’aine et les extrémités, puisque se sont les endroits d’où la victime perdra le plus de chaleur.
- Placer la victime au centre d’un caucus si vous êtes plusieurs ou le corps à corps si vous êtes seul.
- Appliquer des sachets chauffant (hot pack) à la tête, au cou et au tronc.
5. Manipuler la victime délicatement à cause du risque d’apparition d’arythmie cardiaque sérieuse (Le muscle cardiaque hypothermique est irritable et on risque de précipiter une fibrillation ventriculaire).
6. Garder la victime à l’horizontale, pour les mêmes raisons que précédemment
7. Vérifier la fréquence respiratoire et le pouls sur 30 à 45 secondes, à toutes les 5 à 10 minutes.
*Si l’état de la victime ne s’améliore pas, appeler l’ambulance.
Références
Le froid, Chapitre IV, Médecine et Sport de Montagne, Étienne, J.Louis.
Lutte, Résistance et Adaptation, Perspective Médicales, France, 1987.
La Marche en hiver, Les Sentiers de l’Estrie inc, Gilles Turgeon et Sylvie L’Heureux, http://www.lessentiersdelestrie.qc.ca/conseils/hiver.php, 2006
L’hypothermie, RandoVert, Docteur Sophie Dumery, http://randovert.over-blog.com/article-le-froidpassion-rando-44590911.html
Randonner Malin, Le facteur vent ou pourquoi vous avez toujours froid en randonnée, http://www.randonner-malin.com/le-facteur-vent-ou-pourquoi-vous-avez-toujours-froid-en-randonnee/ , 2010.
Cold Weather Hiking, http://www.sierrapotomac.org/W_Needham/Cold_Weather_Hiking_09_21_03.htm
Les Gelures Traitement et Prévention section 5, Parc de la Gaspésie, Parc de la Gaspésie.
Magasine « Alerte plus » de l’hiver 2002 http://www.sauvetage.qc.ca/