La planche à voile
Historique
Ce n’est que dans la deuxième moitié du XXème siècle que cette activité sportive verra le jour. On attribue généralement la conception de la planche à voile à Newman Darby, inventeur américain de l’état de Pennsylvanie, en 1964 : il utilisa une voile de poche, un mât et une plate-forme montée sur un cardan. Ce fut la première planche de dérive jamais construite mais il ne fit pas de demande de brevet pour cette invention. Il existe toutefois bien d’autres personnes qui s’attribuent la paternité de cette invention, notamment un anglais Peter Chilvers en 1960 qui fit une esquisse de l’ancêtre de la planche à voile, ou encore un français, Serge Loiselot, qui inventa le plateau à voile.
À première vu personne ne sera intéressé à investir dans le projet de Darby. Toutefois, c’est en 1968 que le surfeur Hoyle Schweitzer et l’ingénieur en aéronautique Jim Drake reprennent l’invention de Darby et combine surf, vitesse et voile qui deviendra la planche à voile. Ceci donnera naissance à ce qu’on connaît aujourd’hui comme étant le « windsurf ». Contrairement à Darby, ces deux hommes déposeront un brevet non-seulement aux États-unis, mais aussi dans des pays avec des relations commerciales avec ce dernier, à savoir le Royaume-Unie, le Canada, l’Australie, la Japon et l’Allemagne de l’Ouest. Cette invention fit de plus en plus fureur : c’est un sport qui devient intrigant, qui suscite l’intérêt de nombreuses compagnies, et enflamme l’imagination de nombreux sportifs autour du globe. En effet, c’est alors que dans les années 70, une compagnie de textile hollandaise, Ten Cate, achète la licence de Winsurfer [1] pour l’Europe : c’est à partir de ce moment où la compagnie commence à importer des planches à voile. Le succès étant si grand, plusieurs marques et compagnies commencent à imiter Windsurfer et la France, n’ayant pas déposer des brevets deviendra toutefois le pays où la planche à voile se développera le plus avec des nombreux champions mondiaux et olympiques comme Raphäel Salles ou Nathalie Lelièvre.
C’est dans les années 80, que ce sport connaîtra une explosion, son lobby étant si important. On s’accorde souvent pour dire que le sportif Robby Naish est celui qui rendit le windsurf si populaire. À l’âge de 11 ans il monte sur sa première planche à voile pour devenir deux ans plus tard champion du monde au Bahamas [2]. La planche à voile deviendra un sport olympique à partir de 1984.
La météorologie
La planche à voile comme on la connait aujourd’hui nécessite des conditions météorologiques particulière pour pouvoir s’amuser. Comme son nom l’indique, le Windsurf/planche à voile est un sport qui se pratique dans l’eau et qui nécessite une certaine quantité de vent : c’est ce qui te donne de la propulsion et de la vitesse. Le vent est donc la source d’énergie primaire dans l’accomplissement de ce sport.
Ce phénomène est principalement créé par une différence de pression entre la pression atmosphérique au sol et la pression moyenne de la dépression proche, entre deux endroits. Ceci est à l’origine d’un déplacement d’air, qui crée le vent. Ainsi, l’idéal pour un débutant serait dans des eaux larges, mais peu profondes : plus la distance de pression est importante entre la surface de l’eau et les profondeurs, plus les vent seront puissants. Il est important de noter que le vitesse des vents se mesurent en noeud ou en beaufort dans la nautisme. Si nous considérons le tableaux ci-dessous, les conditions de vent idéales se situeraient dans un intervalle de 2 à 5 beaufort, soit de 4 à 21 noeuds ou encore 6 à 38 km/h.
Figure 1 (En-dessous)
Tableau sur la vitesse du vent en mer et les conditions de navigation [3]
Ce n’est que dans la deuxième moitié du XXème siècle que cette activité sportive verra le jour. On attribue généralement la conception de la planche à voile à Newman Darby, inventeur américain de l’état de Pennsylvanie, en 1964 : il utilisa une voile de poche, un mât et une plate-forme montée sur un cardan. Ce fut la première planche de dérive jamais construite mais il ne fit pas de demande de brevet pour cette invention. Il existe toutefois bien d’autres personnes qui s’attribuent la paternité de cette invention, notamment un anglais Peter Chilvers en 1960 qui fit une esquisse de l’ancêtre de la planche à voile, ou encore un français, Serge Loiselot, qui inventa le plateau à voile.
À première vu personne ne sera intéressé à investir dans le projet de Darby. Toutefois, c’est en 1968 que le surfeur Hoyle Schweitzer et l’ingénieur en aéronautique Jim Drake reprennent l’invention de Darby et combine surf, vitesse et voile qui deviendra la planche à voile. Ceci donnera naissance à ce qu’on connaît aujourd’hui comme étant le « windsurf ». Contrairement à Darby, ces deux hommes déposeront un brevet non-seulement aux États-unis, mais aussi dans des pays avec des relations commerciales avec ce dernier, à savoir le Royaume-Unie, le Canada, l’Australie, la Japon et l’Allemagne de l’Ouest. Cette invention fit de plus en plus fureur : c’est un sport qui devient intrigant, qui suscite l’intérêt de nombreuses compagnies, et enflamme l’imagination de nombreux sportifs autour du globe. En effet, c’est alors que dans les années 70, une compagnie de textile hollandaise, Ten Cate, achète la licence de Winsurfer [1] pour l’Europe : c’est à partir de ce moment où la compagnie commence à importer des planches à voile. Le succès étant si grand, plusieurs marques et compagnies commencent à imiter Windsurfer et la France, n’ayant pas déposer des brevets deviendra toutefois le pays où la planche à voile se développera le plus avec des nombreux champions mondiaux et olympiques comme Raphäel Salles ou Nathalie Lelièvre.
C’est dans les années 80, que ce sport connaîtra une explosion, son lobby étant si important. On s’accorde souvent pour dire que le sportif Robby Naish est celui qui rendit le windsurf si populaire. À l’âge de 11 ans il monte sur sa première planche à voile pour devenir deux ans plus tard champion du monde au Bahamas [2]. La planche à voile deviendra un sport olympique à partir de 1984.
La météorologie
La planche à voile comme on la connait aujourd’hui nécessite des conditions météorologiques particulière pour pouvoir s’amuser. Comme son nom l’indique, le Windsurf/planche à voile est un sport qui se pratique dans l’eau et qui nécessite une certaine quantité de vent : c’est ce qui te donne de la propulsion et de la vitesse. Le vent est donc la source d’énergie primaire dans l’accomplissement de ce sport.
Ce phénomène est principalement créé par une différence de pression entre la pression atmosphérique au sol et la pression moyenne de la dépression proche, entre deux endroits. Ceci est à l’origine d’un déplacement d’air, qui crée le vent. Ainsi, l’idéal pour un débutant serait dans des eaux larges, mais peu profondes : plus la distance de pression est importante entre la surface de l’eau et les profondeurs, plus les vent seront puissants. Il est important de noter que le vitesse des vents se mesurent en noeud ou en beaufort dans la nautisme. Si nous considérons le tableaux ci-dessous, les conditions de vent idéales se situeraient dans un intervalle de 2 à 5 beaufort, soit de 4 à 21 noeuds ou encore 6 à 38 km/h.
Figure 1 (En-dessous)
Tableau sur la vitesse du vent en mer et les conditions de navigation [3]
De plus, il est important de connaitre la direction du vent pour optimiser l’efficacité de la voile et diriger correctement la planche. Il existe deux types d’observations : le visuel et le sensitif. Dans le premier cas de figure, il suffit d’observer la direction des drapeaux, de la fumée et des vagues à la surface de l’eau pour déterminer la direction du vent. La voile s’orientera tout simplement et librement dans la direction. Pour ce qui est de la deuxième alternative, c’est la sensation du vent sur la peau qui permettra au corps d’assimiler l’information reçue, rendant alors la conduite de la planche automatique.
En planche à voile, on navigue le plus souvent perpendiculairement au vent (au travers). Une fois qu’on se met à avancer ce qui compte c’est le vent qui vient frapper la voile : on l’appelle le vent apparent qui résulte d’une combinaison entre le vent réel, soit le vent ressenti dans l’atmosphère, et le vent créé par la vitesse de déplacement. Généralement, l’angle vent-voile idéal pour optimiser la navigation se situe dans un intervalle de 10 à 20° [4]. Il y a aussi le vent parallèle à la plage « sideshore », vent de coté, qui favorise un déplacement de la planche en dérive mais en direction de la plage, et le vent « onshore », vent de mer, lui par contre, s’accompagne de vagues qui déstabilisent le « windsurfer » et le fait dériver loin de la côte. Figure 2 (À droite) Direction du vent [5] |
Il est important de noter que ce n’est pas inévitable de tomber dans l’eau, mais plutôt courant. De ce fait, il est toujours important de savoir la direction du vent et d’être conscient que la force du vent joue un rôle sur le mouvement de dérive de la planche et pour repartir !
Le matériel
Ce qui compte avant tout, c’est la planche ou le surf et le la voile, qui sont reliés ou connectés à l’aide d’un mât. Tout d’abord, la planche doit être proportionnelle à notre poids et à notre taille. De plus, il existe différents types de planche qui varient selon son utilisation : il y a des planches qui sont spécifiques pour naviguer dans les vagues, d’autres pour le free style, pour la vitesse, ou encore le slalom. Ainsi, dépendamment du niveau d’expertise, il existe des planches qui seront adaptées à chaque personne (débutants, intermédiaires, avancés). En ce qui concerne la voile, celle-ci dépend aussi du poids de l’individu, car en combinant la force du vent et le poids le personne, la planche ira plus ou moins vite. Ainsi, plus on est lourd, plus on aura besoin d’une grande voile pour gérer la force qui accompagne le déplacement.
Le matériel
Ce qui compte avant tout, c’est la planche ou le surf et le la voile, qui sont reliés ou connectés à l’aide d’un mât. Tout d’abord, la planche doit être proportionnelle à notre poids et à notre taille. De plus, il existe différents types de planche qui varient selon son utilisation : il y a des planches qui sont spécifiques pour naviguer dans les vagues, d’autres pour le free style, pour la vitesse, ou encore le slalom. Ainsi, dépendamment du niveau d’expertise, il existe des planches qui seront adaptées à chaque personne (débutants, intermédiaires, avancés). En ce qui concerne la voile, celle-ci dépend aussi du poids de l’individu, car en combinant la force du vent et le poids le personne, la planche ira plus ou moins vite. Ainsi, plus on est lourd, plus on aura besoin d’une grande voile pour gérer la force qui accompagne le déplacement.
Plusieurs éléments ont essentiels à la planche et à la voile pour pouvoir naviguer (Image à droite) [6]
1. Le nez de la planche 2. L’arrière de la planche 3. Foot-strap, qui permet de soutenir le pied sur la planche 4. Antidérapant en mousse 5. Poignée de transport 7. Le dérive qui dirige la planche 8. Le mât 9. Le guindant 10. La chute 11. Bordure de voile 12. Le top 13. Le pied de mât 14. Le wishbone, espar qui permet à la fois de tendre la voile et permet au planchiste de se diriger 15. Le point d’écoute 16. Les bouts de harnais 17. Le tire-veille corde qui relie le pied du mât et le wishbone 18. La latte |
Les manœuvres
Démarrage général
Avant de vouloir commencer à naviguer, il faut d’abord mettre la planche et la voile dans l’eau. Attention : il est important que la planche soit perpendiculaire au vent, le mât doit faire une angle droit avec la planche et la voile est à l’eau. Une fois fait, il faut montrer sur la planche.
Par la suite, il faut lever la voile: il suffit de mettre un pied de part et d’autre du mât, fléchir les genoux et se pencher légèrement vers l’arrière en attrapant le tire-veille. Le planchiste doit tendre les bras et utiliser le poids de son corps pour sortir la voile de l’eau. Il faut alors saisir le mât puis le wishbone pour pouvoir avancer [7].
Se diriger
Pour tourner sous le vent, soit abattre, il faut incliner la voile en direction du mât vers l’avant de la planche en la gardant fermée. Pour tourner contre le vent, lofer, il suffit d’incliner la voile vers l’arrière de la planche. Maintenant, quand il s’agit de faire demi-tour, deux possibilités s’offrent au planchiste : virer de bord ou empanner. En virant de bord, on lofe pour se retrouver face au vent : une fois que la planche commence à tourner vers le vent, le planchiste doit attraper le mât pour changer d’équilibre et faire passer la voile de l’autre côté de l’arrière [8]. Pour ce qui est de l’empannage, il s’agit d’un demi-tour dos au vent [9]. Finalement, il y a le jibe : c’est un empannage effectué lorsque la planche a atteint une certaine vitesse maximale lui permettant ainsi de s’élever sur l’eau, déjauger. Ceci constitue un éventail des manœuvres possibles pour se diriger en planche à voile.
La formation
Pour ce qui est de la formation en planche à voile, il y a trois niveaux à valider et les cours sont généralement offerts par les écoles de planche à voile. Tout d’abord, le niveau débutant ou novice consiste à assimiler un certain nombre de connaissance concernant les techniques de base de la navigation et des méthodes de sauvetages en mer par des vents allant jusqu’à 6 noeuds. Au niveau intermédiaire, le planchiste assimile des connaissances concernant la sécurité en mer et développe ses capacités de navigations par les vents pouvant aller jusqu'à 12 noeuds. Finalement, au niveau avancé, le planchiste est capable de naviguer, ce qui inclue les démarrages, dans des eaux par des vents forts [10].
Les disciplines
Comme dans la majorité des sports de compétitions, différents types de disciplines sont pratiquées. C’est notamment le cas de la planche à voile qui rend compte de la diversité qui peut exister au sein même d’une activité sportive. Dans ce cas de figure, la différence réside principalement dans les manoeuvres qui sont effectuées dans les différentes catégories. Parmi les différentes pratiques, on retrouve principalement le free style, les vagues, la vitesse, le slalom et le super-X.
Le free style : c’est une discipline qui favorise la créativité des planchistes. En effet, 2 à 4 participants sont en compétition l’un contre l’autre en s’élançant dans une zone prédéterminée. Celui qui fait la figure la plus complexe et la plus spectaculaire. L’avantage c’est ce que peu importe les conditions météorologiques, cette discipline est accessible.
Les vagues : c’est la discipline principale de la planche à voile. Comme son nom l’indique, son terrain de jeux ce sont les vagues. Les planchistes doivent surfer sur les vagues tout en faisait des sauts et des figures, devant un jury, qui évalue leur performance [11].
La vitesse : le but principal de cette discipline est de faire une distance de 150 à 500 mètres, le plus rapidement possible : le planchiste qui atteint la vitesse moyenne la plus élevée remporte la compétition.
Le slalom : les planchistes doivent faire un aller-retour le plus rapidement possible
Ces disciplines sont considérées comme étant les plus importantes dans la pratique du windsurf.
Ressources
[1]Pierric Weber, « Aspects historiques, physiques et pratiques de la planche à voile », 2007 http://www.sens-neuchatel.ch/bulletin/no31/art3.pdf
[2] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[3] Tableau sur la vitesse du vent en mer et les conditions de navigation. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/online-guide/wind-weather/table-de-conversion.html
[4] François Brenneur, « Pratique de la planche à voile », Édition Vigot, 1988, Paris. p.89
[5] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[6] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[7] Pierric Weber, « Aspects historiques, physiques et pratiques de la planche à voile », 2007 http://www.sens-neuchatel.ch/bulletin/no31/art3.pdf
[8] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[9] « Les bases du service de windsurf », http://www.windbase.fr/index.php/fr/waterstartnet-le-coin-des-debutants/fiches-techniques/lempennage
[10] « L’autorité nationale de la voile », 2009. En ligne : https://www.sailing.ca/fr/education_and_training/learn_to_windsurf/
[11] « Planche à voile », 2014. En ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Planche_à_voile#Freestyle
Recherche faite par :
Anouk Julien
Étudiant du Collège Jean-de-Brébeuf
Démarrage général
Avant de vouloir commencer à naviguer, il faut d’abord mettre la planche et la voile dans l’eau. Attention : il est important que la planche soit perpendiculaire au vent, le mât doit faire une angle droit avec la planche et la voile est à l’eau. Une fois fait, il faut montrer sur la planche.
Par la suite, il faut lever la voile: il suffit de mettre un pied de part et d’autre du mât, fléchir les genoux et se pencher légèrement vers l’arrière en attrapant le tire-veille. Le planchiste doit tendre les bras et utiliser le poids de son corps pour sortir la voile de l’eau. Il faut alors saisir le mât puis le wishbone pour pouvoir avancer [7].
Se diriger
Pour tourner sous le vent, soit abattre, il faut incliner la voile en direction du mât vers l’avant de la planche en la gardant fermée. Pour tourner contre le vent, lofer, il suffit d’incliner la voile vers l’arrière de la planche. Maintenant, quand il s’agit de faire demi-tour, deux possibilités s’offrent au planchiste : virer de bord ou empanner. En virant de bord, on lofe pour se retrouver face au vent : une fois que la planche commence à tourner vers le vent, le planchiste doit attraper le mât pour changer d’équilibre et faire passer la voile de l’autre côté de l’arrière [8]. Pour ce qui est de l’empannage, il s’agit d’un demi-tour dos au vent [9]. Finalement, il y a le jibe : c’est un empannage effectué lorsque la planche a atteint une certaine vitesse maximale lui permettant ainsi de s’élever sur l’eau, déjauger. Ceci constitue un éventail des manœuvres possibles pour se diriger en planche à voile.
La formation
Pour ce qui est de la formation en planche à voile, il y a trois niveaux à valider et les cours sont généralement offerts par les écoles de planche à voile. Tout d’abord, le niveau débutant ou novice consiste à assimiler un certain nombre de connaissance concernant les techniques de base de la navigation et des méthodes de sauvetages en mer par des vents allant jusqu’à 6 noeuds. Au niveau intermédiaire, le planchiste assimile des connaissances concernant la sécurité en mer et développe ses capacités de navigations par les vents pouvant aller jusqu'à 12 noeuds. Finalement, au niveau avancé, le planchiste est capable de naviguer, ce qui inclue les démarrages, dans des eaux par des vents forts [10].
Les disciplines
Comme dans la majorité des sports de compétitions, différents types de disciplines sont pratiquées. C’est notamment le cas de la planche à voile qui rend compte de la diversité qui peut exister au sein même d’une activité sportive. Dans ce cas de figure, la différence réside principalement dans les manoeuvres qui sont effectuées dans les différentes catégories. Parmi les différentes pratiques, on retrouve principalement le free style, les vagues, la vitesse, le slalom et le super-X.
Le free style : c’est une discipline qui favorise la créativité des planchistes. En effet, 2 à 4 participants sont en compétition l’un contre l’autre en s’élançant dans une zone prédéterminée. Celui qui fait la figure la plus complexe et la plus spectaculaire. L’avantage c’est ce que peu importe les conditions météorologiques, cette discipline est accessible.
Les vagues : c’est la discipline principale de la planche à voile. Comme son nom l’indique, son terrain de jeux ce sont les vagues. Les planchistes doivent surfer sur les vagues tout en faisait des sauts et des figures, devant un jury, qui évalue leur performance [11].
La vitesse : le but principal de cette discipline est de faire une distance de 150 à 500 mètres, le plus rapidement possible : le planchiste qui atteint la vitesse moyenne la plus élevée remporte la compétition.
Le slalom : les planchistes doivent faire un aller-retour le plus rapidement possible
Ces disciplines sont considérées comme étant les plus importantes dans la pratique du windsurf.
Ressources
[1]Pierric Weber, « Aspects historiques, physiques et pratiques de la planche à voile », 2007 http://www.sens-neuchatel.ch/bulletin/no31/art3.pdf
[2] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[3] Tableau sur la vitesse du vent en mer et les conditions de navigation. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/online-guide/wind-weather/table-de-conversion.html
[4] François Brenneur, « Pratique de la planche à voile », Édition Vigot, 1988, Paris. p.89
[5] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[6] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[7] Pierric Weber, « Aspects historiques, physiques et pratiques de la planche à voile », 2007 http://www.sens-neuchatel.ch/bulletin/no31/art3.pdf
[8] « Word of Windsurfing », 2014. En ligne : http://www.worldofwindsurfing.net/fr/press-lounge/basics/legends-of-the-sport/robby-naish.html
[9] « Les bases du service de windsurf », http://www.windbase.fr/index.php/fr/waterstartnet-le-coin-des-debutants/fiches-techniques/lempennage
[10] « L’autorité nationale de la voile », 2009. En ligne : https://www.sailing.ca/fr/education_and_training/learn_to_windsurf/
[11] « Planche à voile », 2014. En ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Planche_à_voile#Freestyle
Recherche faite par :
Anouk Julien
Étudiant du Collège Jean-de-Brébeuf